American Beauty


Dreamworks Records (0600445023321)
Dreamworks Records (600445023321)
Film | Date: 2000 | Sortie du film: 1999 | Type: CD, Téléchargement
 

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# Track   Duration
1.Dead Already3:18
2.Arose1:05
3.Power of Denial1:44
4.Lunch w/ the King2:25
5.Mental Boy1:43
6.Mr. Smarty-Man1:11
7.Root Beer1:05
8.American Beauty3:05
9.Bloodless Freak1:36
10.Choking the Bishop1:51
11.Weirdest Home Videos2:02
12.Structure and Discipline3:05
13.Spartanette0:59
14.Angela Undress1:43
15.Marine1:34
16.Walk Home1:19
17.Blood Red0:34
18.Any Other Name4:06
19.Still Dead2:46
 37:10
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American Beauty - 10/10 - Critique de David-Emmanuel Thomas, ajouté le
LE CHARME EN MUSIQUE

Drame intimiste satirique, American Beauty (1999) marque le premier passage de Sam Mendes derrière la caméra en même temps qu’il scelle la première collaboration avec le très prometteur Thomas Newman, compositeur américain en plein essor créatif. A la demande du cinéaste britannique, Newman épand des pétales de notes « abondamment rythmées » qu’il écrit principalement pour marimbas et carillons. Comme à l’accoutumée, il se dispense d’une palette instrumentale trop garnie afin d’établir un lien plus étroit avec ses solistes et souligner intimement cette immersion chez la famille Burnham ; dont l’équilibre se voit violemment fragilisé lorsque Lester (Kevin Spacey), le pater familias, tombe irrésistiblement sous le charme d’Angela (Mena Suvari), la meilleure amie de sa fille. L’interprétation de sa fine équipe de musiciens – constituée entre autres de Michael Fisher, Georges Doering, Rick Cox, Steve Kujula, George Budd, Steve Tovaglione et Jon Clarke – se fait très sensuelle pour que l’on succombe instantanément au plaisir d’écoute. « Root Beer » libère cloches et carillons fantasmatiques quasi-hypnotiques. « Weirdest Home Videos » dévoile un ukulélé et une flûte particulièrement émoustillés tandis que les touches du piano intimidant de « Marine » laissent place à l’érotisme. Après une ouverture particulièrement égayante et motivante (« Dead Already », « Lunch With King », « Bloodless Freak »), sa musique se mue subséquemment en une danse aérienne méditative par l’incursion d’un piano mélancolique, apportant ainsi un sentiment d’apaisement et d’affliction (« American Beauty »). Cette mélodie illustrant « la scène du sac en plastique » subira une légère variation pour clore le long-métrage sur une touche tragique, malgré les protestations de Mendes vis-à-vis de sa réutilisation dans la scène finale qui se fera au détriment d’une nouvelle création musicale. Appuyé par des cordes à la fois réconfortantes et larmoyantes, « Any Other Name » fait rejaillir notre attachement pour Lester, voué à une mort certaine. American Beauty offre, par son esthétique musicale, un rafraîchissement sonore des plus dépaysants tout en proposant une réflexion sur la fragilité de l’équilibre familial et la relation adultérine. A la fois contemporaine et abstraite, sa bande originale subversive, d’un minimalisme révolutionnaire, placera Thomas Newman en tête des compositeurs en lice pour l’Oscar de la Meilleure Musique de Film à l’aube des années 2000, faisant grimper les nominations du long-métrage au nombre de huit. John Corigliano lui damera finalement le pion, avec son score pour le Violon Rouge (F. Girard, 1998), Mendes triomphera de son côté avec deux récompenses (Meilleurs Film et Réalisateur). Newman se consolera toutefois avec un BAFTA et un Grammy Award amplement mérités. Grâce à American Beauty, sa renommée s’étend désormais à l’échelle internationale.

De nombreux morceaux de ce classique incontournable du compositeur seront réutilisés/remixés, voire honteusement plagiés (on pense ici au morceau « Sam at the Lake », un vilain temp track issu de la bande originale du Transformers (2007) de Steve Jablonsky) à son insu pour les besoins de shows télévisés ou diverses publicités. Newman avouera être à la fois « flatté et horrifié » de ne plus désormais posséder sa « propre musique », « généralement détenue par les entreprises qui vous recrutent ». Mais surtout, le compositeur devient, à compter de ce jour, le compagnon musical attitré de Sam Mendes – exception faite de la comédie dramatique Away We Go (2009), le metteur en scène lui préférant une compilationde chansons préexistantes.
American Beauty - 09/10 - Critique de Michel Gregoire, ajouté le
La BO de ce film est fascinante, avec une musique épurée piano et synthés éthérés, thomas newman produit une atmosphère où le temps flotte et s'étire amenant l'auditeur a un voyage introspectif comme celui que va faire Kevin Spacey, homme marié dont la vie affective part en déliquessence. La musique épouse ce sentiment de descente aux enfers avec une douceur qui contraste avec le désespoir et le sentiment de vide affectif qui habite cet homme de cinquante ans.
Golden Globes: Best Original Score (Nominé)
Oscars: Best Original Score (Nominé)
La musique de cette B.O. est utilisée dans:

About Schmidt (Bande annonce)

Bande annonce:



La bande annonce de cette B.O. contient de la musique de:

War, The (1994), Thomas Newman (Film)
Baba O'Riley, The Who (chanson(s))
()


Bande annonce:





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