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Track
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Duration
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1. | A Walk in the Woods | | 1:02 |
2. | Threnody for Nagasaki | | 1:15 |
3. | Logan Can’t Bear It | | 1:36 |
4. | Logan’s Run | | 3:56 |
5. | The Offer | | 3:15 |
6. | Get Me to the Temple on Time | | 2:09 |
7. | Who Invited the Yakuza? | | 4:20 |
8. | Hold My Sword | | 4:05 |
9. | Logan in the Latraine | | 1:31 |
10. | Matzah-Hisu | | 1:32 |
11. | Abduction | | 2:11 |
12. | Logan’s Fun | | 1:53 |
13. | Ninja Knocking | | 3:39 |
14. | Kantana Surgery | | 3:49 |
15. | The Wolverine | | 2:20 |
16. | The Hidden Fortress | | 5:00 |
17. | Silver Samurai | | 3:27 |
18. | Sword of Vengence | | 4:31 |
19. | Dreams | | 1:20 |
20. | Abayo Mariko | | 0:59 |
21. | Where to? | | 2:25 |
22. | Whole Step Haiku | | 2:08 |
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Après un passage grandement apprécié et remarqué dans la trilogie X-Men (2000-2006), le Wolverine de Hugh Jackman se pare enfin d’une fresque musicale plus spécifique grâce à la mise en chantier d’une trilogie lui étant entièrement consacrée. Si l’approche plus mainstream d’Harry Gregson-Williams pour Wolverine : Origins (Gavin Hood, 2009) n’a pas suscité de critiques unanimes, celle de Marco Beltrami lui confère un tout autre aspect, plus minimaliste certes, mais non moins percutant. Wolverine : Le Combat de l’Immortel s’ouvre sur un motif à deux notes (« Walk in the Woods ») qui s’oppose sévèrement aux thématiques amples d’Harry Gregson Williams (« Logan Through Time ») pour se rapprocher copieusement de l’atmosphérique Batman Begins d’Hans Zimmer et James Newton Howard (« Vespertilio »). Un brin héroïque et mystérieux, il mutera progressivement pour devenir le thème de Wolverine dans « The Wolverine » ou encore « A Hidden Fortress ». Cet ensemble orchestral se retrouve contrebalancé par l’emploi d’un harmonica solitaire et atemporel (« Euthanasia », « Abduction », « Trusting ») qui semble refléter la vulnérabilité de Logan tout comme les multiples dangers qui l’entourent. L’intervention d’un tel instrument dans un comic-book movie de cette envergure dénote un acte audacieux particulièrement risqué et qui assimile ce Wolverine : Le Combat de l’Immortel à un western contemporain. Pour illustrer en musique le voyage « initiatique » de Logan au Japon, Beltrami use également d’une palette d’instruments traditionnels. Les cloches harmonieuses font allusion à la spiritualité nipponne tandis que les percussions tribales confèrent un rythme endiablé aux séquences de combats (l’excellent « Logan’s Run », « Funeral Fight »). Sa musique profondément désespérée combine les crescendos dramatiques (« Threnody for Nagasaki », « Goodbye Mariko ») à des plages de notes plus abstraites et angoissantes (« The Snare », « Ninja Quiet »), tout en y injectant une légère touche épique dans laquelle l’orchestre se déploie simultanément aux griffes du mutant poilu à l’humeur taciturne (« The Wolverine », « Sword of Vengence », « Silver Samurai »). C’est sur une conclusion plus enjouée que s’achève la partition de Beltrami, laissant ouvertement place à l’espoir et l’aventure (« Where To ? »), permettant ainsi d’oublier les maladresses du long-métrage.
Bande annonce:
La bande annonce de cette B.O. contient de la musique de:
Destroyer of Worlds, Ninja Tracks (Bande annonce)
Autres sorties de musique de The Wolverine (2013):
Bandes Originales de la collection: Comics