Maurice Jaubert pour mémoire
Enregistrements d'époque des bandes originales
Restez informé et d'obtenir un meilleur accès aux informations des collectionneurs!
| # | Track | Duration | |
|---|---|---|---|
| 1. | Danse totem (From Au pays du sclap) (1932) | 1:50 | |
| 2. | Part.1 (From En Crète sans les dieux) (1934) | 2:17 | |
| 3. | Part.2 (From En Crète sans les dieux) (1934) | 2:15 | |
| 4. | Part.3 (From En Crète sans les dieux) (1934) | 2:12 | |
| 5. | Part.4 (From En Crète sans les dieux) (1934) | 2:22 | |
| 6. | Part.5 (From En Crète sans les dieux) (1934) | 3:00 | |
| 7. | Part.6 (From En Crète sans les dieux) (1934) | 1:42 | |
| 8. | Part.7 (From En Crète sans les dieux) (1934) | 2:37 | |
| 9. | Suite 1 (From Drôle de drame) (1937) | 3:56 | |
| 10. | Suite 2 (From Drôle de drame) (1937) | 4:31 | |
| 11. | Générique et ouverture (From Un carnet de bal) (1937) | 2:53 | |
| 12. | Le Rêve: Valse grise inversée (From Un carnet de bal) (1937) | 2:04 | |
| 13. | Chant sacré (From Un carnet de bal) (1937) | 1:45 | |
| 14. | Marche villageoise (From Un carnet de bal) (1937) | 1:18 | |
| 15. | Final: La Valse grise (From Un carnet de bal) (1937) | 1:02 | |
| 16. | Générique et ouverture (From Hôtel du Nord) (1938) | 2:33 | |
| 17. | Fête du 14 juillet et Final (From Hôtel du Nord) (1938) | 4:24 | |
| 18. | Thème principal (From La Fin du jour) (1939) | 2:44 | |
| 45:25 |
Maurice Jaubert pour mémoire
Ajouté le Lundi, 02 Mars, 2020
Disques CinéMusique répond à l’intérêt croissant des béophiles pour la musique de film de Maurice Jaubert (1900-1940) avec un album regroupant plusieurs de ses compositions difficiles à trouver. Faute de support discographique, elles ont été remasterisées à partir des meilleures éditions sur DVD et des vidéos conservées dans des archives accessibles sur Internet.
Disques CinéMusique répond à l’intérêt croissant des béophiles pour la musique de film de Maurice Jaubert (1900-1940) avec un album regroupant plusieurs de ses compositions difficiles à trouver. Faute de support discographique, elles ont été remasterisées à partir des meilleures éditions sur DVD et des vidéos conservées dans des archives accessibles sur Internet.
Le seul extrait en assez bonne condition que nous avons trouvé de la bande sonore du documentaire Au pays du scalp (1932) a une couleur exotique. Jaubert, qui ne faisait pas de discrimination entre la musique dite pure et celle composée pour l’écran, en tirera ses Danses de l’Amazone, destinées à la salle de concert.
La qualité sonore de En Crète sans les dieux (1934), laisse aussi à désirer mais il s'agit d’un document précieux. Maurice Jaubert y propose des thèmes à saveur ethnique audacieux pour l’époque en France. Il les réutilisera en partie dans Géographies, une suite symphonique que Disques Cinémusique a rééditée sur l’album double intitulé Concert Maurice Jaubert, disponible en CD et en version numérique sur Internet.
La Valse grise d’Un Carnet de bal (1937) est devenue célèbre au point d’éclipser tout le reste de la bande originale qui fait pourtant plus de trente minutes. Ce drame romantique de Julien Duvivier étant très bavard, nous n’avons pu en tirer que quelques extraits musicaux additionnels, joués à l’écran pour la plupart, dont la fameuse version inversée de La Valse grise.
Dans la bande originale Hôtel du Nord (1938), Jaubert réutilise deux thèmes de l’Atalante. Le premier, avec saxophone alto, est entendu dans l’ouverture de la seconde moitié de la première piste ; le second, fait partie de la suite de musiques festives de la longue séquence finale lors du 14 juillet. Le compositeur voulait ainsi préserver ces thèmes qu’il croyait perdus, sa bande originale pour le chef d'œuvre de Vigo ayant été remplacée par une autre jugée plus commerciale.
La Fin du jour, du même (1939) Duvivier, comporte aussi beaucoup de dialogues, qui remènent au second plan les interventions musicales de Jaubert. Nous avons conservé uniquement le superbe générique du début, d’une longueur appréciable heureusement. Dans ce film, Jaubert a renoncé à son économie habituelle au profit d’une tapisserie musicale quasi continuelle, au point même de devenir parfois gênante. Cette entorse contre-productive aux principes du compositeur découle sans doute de la volonté du metteur en scène, réputé intransigeant.
Plus d'infos sur: Disques CinéMusique