À tout prendre

Disques CinéMusique présente la bande orignale du film À tout prendre réalisé par Claude Jutra en 1963 et composée par Jean Cousineau.

La bande originale se présente sous forme de EP numérique et comporte deux chansons interprétées par Johanne Harelle et Claude Jutra.

Jean Cousineau étudie le violon à Paris et à Montréal, où il enseigne cet instrument à partir de 1962. C’est à cette époque qu’il compose la musique de Pour la suite du monde (P. Perrault et M. Brault, 1963), qui emprunte aux rythmes du folklore québécois. Il enchaîne en signant la partition d’À tout prendre (C. Jutra, 1963) avec Maurice Blackburn et Serge Garant. En 1965, il séjourne à Tokyo, fonde l’École des petits violons et compose la musique de Caïn (P. Patry). Il remporte des Canadian Film Awards pour la musique de deux films de Claude Jutra: Mon oncle Antoine (1971) et Dreamspeaker (1977). En 1974, il fonde l’ensemble Les petits violons. Dès lors il travaille assez peu pour le cinéma. autres films : Taureau (C. Perron, 1973), Les beaux souvenirs (F. Mankiewicz, 1981).
(Marcel Jean, Le Dictionnaire du cinéma québécois)

À tout prendre est un film canadien de Claude Jutra produit ety réalisé en 1963 avec Victor Désy (Victor), Tania Fédor (La mère), Monique Joly (Monique), Monique Mercure (Barbara), Patrick Straram (Nicholas), François Tassé (un acteur), Claude Jutra (Claude), Johanne Harelle (Johanne), Guy Hoffman (Le curé), Anne Claire Poirier (Une femme rencontrée à la surprise-partie)
Le film a obtenu le Grand Prix du Jury au Festival du cinéma canadien en 1963 et la même année en Belgique le Prix de la Radio-télévision belge et Prix de la Presse internationale à Knokke le Zoute, ainsi que le Canadian Film Award pour la meilleure production en 1964.
Le 10 août 1963, le film À tout prendre de Claude Jutra était projeté en première mondiale au cinéma Loew’s dans le cadre du 4e Festival international du film de Montréal. Il suscita un magnifique élan d’enthousiasme chez les spectateurs, bien que certains restèrent dubitatifs tellement le film innovait en matière de cinéma.
(Wikipedia)

À tout prendre est le premier long métrage de fiction de nature autobiographique réalisé au Québec et tourné selon les méthodes et les techniques du cinéma direct. En raison d’un esthétisme hors du commun, attaché à l’expression intimiste et libertaire des personnages de Claude et Johanne, le film suscite à sa sortie un mélange d’étonnement admiratif et d’indignation vertueuse.
(Cinématèque du Québec)

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Disques Cinémusique présente la réédition numérique d”un maxi 45 tours (rarissime) de la bande originale du film À tout prendre (1963). C’est ce long métrage québécois grandement influencé par la Nouvelle vague française qui a fait véritablement connaître le cinéaste et comédien Claude Jutra. Il a notamment reçu le Grand prix du cinéma canadien.

Jutra allait par la suite confirmer son talent sur la scène internationale, tant auprès de la critique que du grand public, avec des classiques comme Mon Oncle Antoine (1971) – considéré comme le meilleur film de fiction canadien de tous les temps – et Kamouraska (1973).

La musique de À tout prendre s’inspire tantôt du floklore québécois, tantôt du jazz, mais toujours avec une grande économie de moyens. Jean Cousineau en est le compositeur attitré mais on y retrouve également des compositions et des arrangements de son frère François Cousineau, de Serge Garant ainsi qu’une participation vocale des deux vedettes du film, Johanne Harelle et Claude Jutra lui-même, lequel s’en tire très bien !

Ce mini album est disponible en téléchargement et pour écoute en continu sur iTunes ainsi que la plupart des autres sites de musique en ligne.

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