John Carter


Walt Disney Records (0050087244903)
Film | Date de sortie: 06/03/2012 | Sortie du film: 2012 | Type: CD, Téléchargement
 

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# Track   Duration
1.A Thern for the Worse7:38
2.Get Carter4:24
3.Gravity of the Situation1:20
4.Thark Side of Barsoom2:55
5.Sab Than Pursues the Princess5:33
6.The Temple of Issus3:24
7.Zodanga Happened4:01
8.The Blue Light Special4:11
9.Carter They Come, Carter They Fall3:54
10.A Change of Heart3:03
11.A Thern Warning4:03
12.The Second Biggest Apes I've Seen This Month2:35
13.The Right of Challenge2:22
14.The Prize Is Barsoom4:28
15.The Fight for Helium4:32
16.Not Quite Finished2:05
17.Thernabout1:18
18.Ten Bitter Years3:11
19.John Carter of Mars8:53
 73:49
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John Carter - 09/10 - Critique de Mattis B., ajouté le
Andrew Stanton à qui l’on doit les deux excellents Pixar, Finding Nemo et WALL·E, se charge de réaliser John Carter, une adaptation du livre d’Edgar Rice Burroughs, « Une princesse de Mars », publié en 1912. Ce film Disney a été un gros risque puisqu’il a bénéficié d’un budget colossal de 250 millions de dollars (plus 100 millions de promotion), et malheureusement, ça n’a pas raté, puisque le studio devra éponger pas moins de 200 millions de dollars par son échec au box-office. Je n’aime pas tellement les blockbusters banals où les explosions s’enchaînent sans réel fil conducteur et où le scénario semble presque improvisé. Je me déplace que s’il semble y avoir de l’originalité comme dans Inception, Pirates of the Caribbean, The Dark Knight, ou encore récemment The Hunger Games. Sur le coup, je pensais que John Carter allait justement faire partie de ce style-là, mais le film accumule les vieux clichés et nous embarque dans une histoire assez ordinaire. Entre les étranges créatures tout droit sorti d’Avatar, le gars tyrannique qui veut régner sur la cité, la jeune femme dont on sait dès le début qu’elle finira dans les bras du héros à la fin, sans oublier ces inévitables scènes tellement sérieuses qu’elles en deviennent ridicules, on ne peut s’empêcher de faire des rapprochements avec d’autres films plus vieux. L’ensemble ne manque pas de rythme, mais plutôt de nouveautés ; cela vient surtout du fait que le livre se fait vieux (il remonte quand même à cent ans) et si à l’époque c’était une histoire révolutionnaire, de nos jours, ça n'est qu'un assez bon divertissement sans prétention. Dommage !

Thomas Newman avait composé les deux précédents Pixar du réalisateur, mais c’est finalement Michael Giacchino qui se charge de la musique de ce John Carter. Et si le film est assez décevant, la musique, en revanche, se veut sensationnelle. Le compositeur livre ici une B.O. symphonique à l’ancienne, se révélant être à ce jour une de ses plus inspirées de sa carrière. L’orchestre est parfaitement maîtrisé et certains morceaux peuvent même faire penser aux plus grands travaux de John Williams (Star Wars, Indiana Jones…). Giacchino écrit un thème principal récurrent (peut être un poil léger pour le genre) qu’il varie sans cesse et que l’on peut entendre dès l’introduction de 'A Thern for the Worse'. Cette première piste débute donc mystérieusement sur des voix lointaines et vaporeuses avant de se déchaîner à grand coups de cuivres. On se rend alors compte de la richesse instrumentale du score, surtout lorsqu’on le compare aux tout de même récents Star Trek et Super 8 du même compositeur, preuve que Giacchino ne cesse de progresser d’année en année. On notera la douce chorale féminine qui viendra ensuite dans le morceau, chantant un mystérieux motif de cinq notes associé au sinistre neuvième rayon dans le film. Ce thème se retrouve dans pas mal de pistes comme 'The Temple of Issus' ou 'The Blue Light Special', et se montre particulièrement marquant puisqu’il m’a suivi de longues heures après être sorti des salles de cinéma.

Giacchino sait aussi se montrer plus gracieux en écrivant un magnifique Love-Theme que l’on peut entendre au début de 'Thark Side of Barsoom' ou encore sur l’émouvant 'A Change of Heart'. On appréciera le côté plus humoristique de 'Gravity of the Situation' avec son agréable reprise du thème principal d’abord pour un violon soliste, puis pour toute une troupe de cordes soutenue par des cymbales, le tout faisant penser à une valse. Cette piste gagne surtout à être écoutée avec les images du film. L’utilisation des chœurs apporte une puissance incontestable à la musique comme dans la deuxième moitié de 'Thark Side of Barsoom', ou encore pour soutenir avec force le Love-Theme dans 'Carter They Come, Carter They Fall'. Parfois même une voix soliste fait son apparition comme pour l’extravagant 'Zodanga Happened'.

Aucune faiblesse de la part du compositeur ne se fait ressentir à mesure que l’album se poursuit. On le sent plus que jamais à l’aise dans les déchaînements orchestraux survoltés comme 'Get Carter' ou 'Sab Than Pursues the Princess', chacun répétant sans cesse le thème principal sous de multiples variations. Dans cette même veine, on retiendra le redoutable 'The Second Biggest Apes I've Seen This Month' où le compositeur utilise des trombones monstrueux (sans exagérer). Dernière mention aux deux derniers morceaux d’action, 'The Prise in Barsroom' dans lequel on peut entendre un troisième thème omniprésent dédié aux méchants de l’histoire, détenteur du mystérieux neuvième rayon, ainsi que l’épique 'The Fight for Helium'.

Une ambiance plus apaisée règne enfin sur 'Not Quite Finished', et une chorale féminine bouleversante apparaît sur 'Thernabout' reprenant le thème de 'The Prise in Barsroom' : intéressant de voir à quel point ce thème si menaçant auparavant arrive à atteindre un tel niveau de tristesse ici. 'Ten Bitter Years' utilise un ostinato de violon que l’on pouvait déjà entendre de même dans la dernière partie de la première piste, comme pour montrer que l’on revient au point de départ. Enfin, l’album se conclut admirablement sur 'John Carter of Mars', longue piste de plus de 8 minutes reprenant les divers thèmes du score dans une ambiance plus chaleureuse (en particulier le Love-Theme), jusqu’à la montée en puissance finale reprenant avec force le thème principal.

Aucun doute, on est face à l’une des plus grandes partitions symphoniques qu’il nous est été donné d’entendre depuis bien longtemps au cinéma. Avec John Carter, Michael Giacchino a prouvé qu’il est un des compositeurs les plus prometteurs d’Hollywood en proposant ce fabuleux cocktail alliant vitalité, romantisme et fantastique. Une B.O. qui marquera sans contexte l’année 2012 et que l’on se doit d’écouter avec la plus grande attention !
John Carter - 10/10 - Critique de Olivier Orlianges, ajouté le
j'interviens juste pour dire que l'intervention ci dessus est légèrement déplacée...(désolé hein) car si le scénario de John carter n'est pas très original, c'est qu'une bonne partie des productions actuelles comportent des éléments pompés sur cette saga... une princesse dans un vaisseau poursuivie par un autre vaisseau (tient ça me dit quelque chose...Star wars ?) un héros qui crash un mariage forcé en entrant avec son vaisseau dans le temple ou il est célébré (flash Gordon) on a du evil dead, un peu d'Avatar, que sais je encore...

Quand a la Bo et bien ce n'est pas compliqué, c'est une des 2 ou 3 meilleures composée par Giacchino avec Star Trek et sans doute la meilleure de l'année pour le moment !

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