# | Track | Artiste/Compositeur | Duration |
---|---|---|---|
A Night At the Opera/ Une Nuit à l'Opera | |||
1. | Thème Principal | 1:19 | |
2. | Alone | 2:19 | |
3. | Cosi Cosa | 2:52 | |
4. | Chico's Piano | 1:30 | |
A Day At the Race/ Un Jour aux Courses | |||
5. | Thème Principal | 1:12 | |
6. | Chico's Masurka | 2:06 | |
7. | Who's That Man | 7:13 | |
Room Service/ Panique à l'Hotel | |||
8. | Thème Principal | 0:59 | |
9. | My Friend Going Back Home | 1:11 | |
A Day At the Cirkus/ Un Jour au Cirque | |||
10. | Thème Principal | 1:14 | |
11. | Two Blind Love | 2:23 | |
12. | Frida Oum Papa | 1:41 | |
13. | Lydia the Tatoo Lady | 2:57 | |
14. | Swing Swingali | 6:03 | |
Go West/ Chercheurs d'Or | |||
15. | Thème Principal | 1:37 | |
16. | Ridin' the Range | 2:47 | |
The Big Store/ Aux Grands Magasins | |||
17. | Thème Principal | 1:10 | |
18. | If It's You | 2:24 | |
19. | Sing While You Sell | 7:03 | |
20. | Harpo & Chico Pianos | 2:46 | |
21. | Tenement Symphonie | 5:37 | |
A Night At Casablanca/ Une Nuit à Casablanca | |||
22. | Thème Principal | 1:08 | |
Love Happy/ La Pèche au Trésor | |||
23. | Love Happy Thème | 57: | |
24. | Mama Wants to Know Who Stole the Jam | 43: | |
25. | Love n' Strip | 35: | |
194:31 |
Ajouté le Vendredi, 01 Janvier, 1993
Tels un cyclone, les frères Marx allaient tout bouleverser sur leur passage au coeur des années 30, de Broadway à Hollywood.
Ces drôles de frères débutèrent dans le spectacle, contraints et forcés par une mère possessive et ambitieuse (Minnie), errant sur les scènes les plus crasseuses des Etats Unis sous le doux nom des “Deux rossignols”, puis des “Quatre Rossignols, et des “ Quatre Mascottes” lorsque les membres de ce duo famillial (Milton -Gummo- et Julius-Groucho-) furent rejoints par Mabel O Donell et Lou levy.. puis Adolph (Harpo) pour ces spectacles ou le quatuor (puis quintet) devait souvent en venir aux mains avec des spectateurs, belliqueux et imbibés des alcools les plus frelatés de l’époque, hermétiques à leur show alliant la comédie musicale et le théâtre de boulevard.
De galères en piteuses prestations, les Marx allaient se faire les dents, essuyer les plâtres du show biz. Un baptême du feu qui dura ainsi quelques années mais qui leur permis de régler leurs spectacles au millimètre et d’affiner ces personnages qui allaient très vite devenir irrésistibles.
Léonard, l’aîné, devint Chico, sorte d’émmigré italien arborant un petit chapeau pointu toudroit venu du Piémont , affublé d’un accent de bookmaker des faubourgs Napolitains à couper au couteau (alors que, bien évidemment, les Marx, fils de “Frenchie”, un juif Alsacien, ne connaissait de l’Italie que le vague goût du salami des plus glauques resès vite devenir irrésistibles.
Julius devint Groucho, doux dingue au verbe acéré et aux binocles rondes avec sous le nez une épaisse moustache dessinée à même la peau au charbon de bouchon de liège ; tandis que Adolph se metamorphosa en Harpo, pierrot lunaire, “clochard” muet s’exprimant à grand renfort de cornes de brumes ou autres coups de sifflets évoquateurs (citons également, les deux autres frères, plus faire valoir que véritables acteurs, vite retournés à la vie civile : Gummo et surtout Zeple Gummo et Zep producteurs de l’époque avides de capter la folle énergie des ces amuseurs nés.
Livrés à eux mêmes devant des caméras abandonnées par des directeurs et des scénaristes de mauvaise qualité, les Marx allaient ainsi tourner des films plus ou moins intéressants mais où leur humour destructeur et leur génie inventif allait faire merveille (citons les incontournables “A night at the Opera” ou “Duck Soup”).
Près de soixante ans plus tard certaines scènes de ces films au comique rvageur font encore se plier en quatre tous les publics du monde !... On n’oubliera pas le “Gookie” de Harpo... le doigté particulier de Chico derrière son piano bastringue ou les oeillades de Groucho Marx à l’attention de Margaret Dumont (la victime préférée des Marx).
Devenus stars, véritables légendes du cinéma Américain, les Marx se retirèrent peu à peu de la scène. Après avoir conquit Broadway avec leur fameuse pièce de théâtre “Coconuts”, les frères Marx se tournèrent tout naturellement vers le cinéma, courtisés par tous et Groucho devint l’animateur vedette d’un acide talk-show national ! Il mourut en août 1977 (rejoignant au paradis des comique ses deux incroyables frères) non sans avoir lancé un dernier bon mot dont il avait le secret...”Dites à mon impressario que je lui lègue 10% de mes cendres !”.