Le Faussaire

Le compositeur Maurice Jarre, qui avait précédemment collaboré avec Schlöndorff pour Le Tambour, a opté pour une partition en majeure partie atonale mais qui ne manque pas d’attrait pour autant. Déroutante au premier abord, elle devient rapidement captivante et s’avère d’une grande efficacité dramatique. Le synthétiseur et un choeur se joignent occasionnellement à l'orchestre, dominé par les cuivres. Des instruments exotiques à cordes pincées et un large éventail de percussions apportent une couleur locale tout au long de la partition. En somme, Le Faussaire surprendra agréablement les admirateurs du compositeur.

LE FAUSSAIRE (DIE FÄLSCHUNG)
Musique composée et dirigée par Maurice Jarre

ÉDITION LIMITÉE À 500
Parution : 1er décembre 2013

Disques Cinémusique vous offre en première sur CD une bande originale méconnue du grand Maurice Jarre (1924 - 2009).

Le Faussaire (Die Fälschung) de Volker Schlöndorff, réalisé en 1981, raconte les péripéties d’un reporter allemand (Bruno Ganz) envoyé en mission au Liban pour rendre compte du conflit qui fait rage entre chrétiens et musulmans. Face aux horreurs et à la complexité de cette guerre civile, il en vient à remettre en question l’utilité de sa profession. De retour à Berlin, par souci d’honnêteté, il refuse de vendre son article au journal.

Dans cette adaptation d’un roman de Nicolas Born co-scénarisée par Jean-Claude Carrière, Volker Schlöndorff montre crûment la réalité apocalyptique d’un conflit aux résonances universelles et toujours actuelles. Il dénonce du même coup les dérives de la presse écrite qui tend à privilégier le sensationnalisme plutôt qu’une analyse rigoureuse de la situation. Tournant le dos au film de guerre conventionnel, le réalisateur a adopté une approche documentaire, incorporant des scènes réelles de combat dans sa trame narrative. Ce que Le Faussaire perd au niveau du divertissement, il le gagne en authenticité et en réalisme.

Le compositeur Maurice Jarre, qui avait précédemment collaboré avec Schlöndorff pour Le Tambour, a opté pour une partition en majeure partie atonale mais qui ne manque pas d’attrait pour autant. Déroutante au premier abord, elle devient rapidement captivante et s’avère d’une grande efficacité dramatique. Le synthétiseur et un choeur se joignent occasionnellement à l'orchestre, dominé par les cuivres. Des instruments exotiques à cordes pincées et un large éventail de percussions apportent une couleur locale tout au long de la partition. En somme, Le Faussaire surprendra agréablement les admirateurs du compositeur. Livret de 4 pages en couleurs.

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