Les Oubliées
B.O. de la Série


Play Time 25/02/2008 Téléchargement (3700403528541)
Série TV/Film de TV Sortie du film: 2007
 

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# Track   Duration
1.Les oubliées (Générique début)1:06
2.Horloge interne1:38
3.Janvier en hiver2:28
4.La belle sarrasine2:50
5.La forêt blanche2:29
6.Un homme solitaire2:37
7.Repos forcé1:57
8.A travers la vitre3:33
9.Escapade nocturne2:18
10.Une enquête1:38
11.Troubles2:47
12.Errance3:06
13.Soupçons2:18
14.Inédit2:29
15.Cœur de janvier3:01
16.Obstination2:17
17.Incertitudes2:37
18.La belle sarrasine (Version piano)2:50
19.Obsessions2:52
20.Les oubliées (Générique fin)0:59
 47:49
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Les Oubliées

Ajouté le Lundi, 25 Février, 2008  

Les Oubliées

Les Oubliées
Musique originale composée par Eric Demarsan
P 2008 Cinétévé
Editions Cinétévé

Orchestrations : Jean-Yves Rigaud
Musique interprétée par : Le Bulgarian Symphony Orchestra SIF 309
Direction d’orchestre : Ivan Cojuharov
Ingénieur du sonw : Didier Lizé
Régie d’orchestre : Elena Chouchkova
Eric Demarsan (compositeur) / Hervé Hadmar (Réalisateur), Interview croisée :

Hervé Hadmar : Sur Les Oubliées, j’ai commencé à penser musique dès l’écriture du scénario. Avant même de savoir vers quel compositeur m’orienter, je ressentais le besoin d’une partition pour orchestre symphonique, avec une certaine ampleur, quelque chose de large et grave. Amateur de bandes originales, j’avais été évidemment marqué par le travail d’Eric Demarsan sur L’Armée des ombres et Le Cercle rouge et plus récemment sur les films de Guillaume Nicloux, en particulier Une affaire privée. Mon attente sur la musique est d’ailleurs comparable à celle de Nicloux : une forme d’abstraction, sans mélodie trop apparente, un univers d’abord harmonique. C’est le versant que je préfère dans l’écriture d’Eric : l’émotion est présente sans être apparente. Nous nous sommes rencontré, le courant est passé immédiatement. A l’époque, j’ignorais si j’allais tourner d’abord Les Oubliées ou un long-métrage de cinéma, La Rose bleue. Finalement, ce sont Les Oubliées qui ont pris l’avantage. J’avais peur qu’Eric me rembarre : « Désolé, je ne compose pas pour le petit écran ! » Du coup, je lui ai fait avaler que Les Oubliées étaient un long-métrage de six heures !

Eric Demarsan : Je le crois toujours, d’ailleurs ! (rires) Notre rencontre s’est scellée autour de longues conversations sur Melville, la série noire, une certaine esthétique du polar. Nous nous sommes compris, d’emblée. Quand Hervé m’a annoncé que Les Oubliées étaient sur les rails, j’ai eu confiance. Même si la télévision m’a fait vivre des expériences en dent-de-scie, je savais qu’avec lui, ce serait différent. Tout simplement, parce qu’il a tourné Les Oubliées comme un film de cinéma, en termes de lumière, de découpage, de narration. C’est une œuvre hors norme, insolite qui, par son sujet et son traitement, tranche avec le tout venant de la fiction télé industrielle. Sur la conception même de la musique, j’insisterai aussi sur son évolution au gré du projet…

Hervé Hadmar : Au départ, c’est vrai, j’attendais sans doute moins de lyrisme… Et puis, en cours de route, j’ai précisé à Eric : « C’est un thriller, l’action se déroule dans le Nord de la France, la lumière sera froide. Finalement, la musique devra peut-être réchauffer le climat. Ecris quasiment comme s’il s’agissait d’une histoire d’amour. » Du coup, Eric a gardé en tête l’idée de l’abstraction mais en y glissant un romantisme raisonné, que je n’ai pas freiné, au contraire. Ce qui m’a permis dans la mise en scène d’aller vers plus d’âpreté : je savais que, plus tard, Eric ferait contrepoids. Par ailleurs, le personnage principal, Janvier / Jacques Gamblin, mène une longue enquête en gardant volontairement ses distances. Ce recul-là ne signifie pas qu’il ne ressent pas d’émotions. Simplement, c’est Eric qui révèle les sentiments que Janvier n’ose pas exprimer.

Eric Demarsan : Je suis d’accord même si je dois nuancer un mot que tu as utilisé : romantisme. Je parlerais plutôt de lyrisme, voire de lyrisme triste. A l’arrivée, j’ai moins érodé les ligne de chant que je ne l’avais imaginé au départ : le thème de l’enquête est construit sur une boucle de quatre mesures. Celui de Janvier sur une mélodie désincarnée, bâtie sur quatre courts modules. Derrière une froideur apparente, je devais raconter son obsession qui va en crescendo. La dimension sans fin, sans issue de sa quête… Et puis, comme chez Nicloux, il fallait glisser du réalisme vers une forme d’onirisme, d’une réalité à une autre réalité.

Hervé Hadmar : Tout ce qu’Eric évoque a pris forme à l’enregistrement. Depuis un an et demi, je vivais quotidiennement avec ce sujet que j’avais écrit et tourné. A force d’immersion, vous ne savez plus qui vous êtes, où vous habitez, si votre travail est nul ou passable. Et là, en studio, je suis redevenu spectateur, en l’occurrence de la créativité d’un compositeur, mise au service de mon projet. La musique m’a fait redécouvrir Les Oubliées, les a éclairés d’une autre lumière. Dans mon esprit, ce n’est pas un point d’arrivée mais un point de départ : avec Eric, je rêve déjà de nouvelles aventures partagées.

Bande annonce:







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