Oz the Great and Powerful


Intrada Walt Disney (0050087285791)
Film | Date de sortie: 04/03/2013 | Sortie du film: 2013 | Type: CD, Téléchargement
 

Inscrivez-vous!

Restez informé et d'obtenir un meilleur accès aux informations des collectionneurs!





 

# Track   Duration
1.Main Titles2:57
2.A Serious Talk2:23
3.Oz Revealed1:58
4.A Strange World1:48
5.Where Am I?/Schmooze-A-Witch2:05
6.Fireside Dance1:19
7.Meeting Finley1:57
8.The Emerald Palace0:47
9.Treasure Room/Monkey Business2:56
10.China Town3:07
11.A Con Job1:47
12.Glinda Revealed1:43
13.The Munchkin Welcome Song0:41
14.Bad Witch4:32
15.The Bubble Voyage2:48
16.Great Expectations/The Apple4:58
17.Meeting the Troops1:18
18.What Army?0:29
19.Theodora's Entrance/A Puppet Waltz1:51
20.A Threat2:07
21.Bedtime/The Preparation Montage7:00
22.Call to Arms2:13
23.Destruction2:38
24.Oz The Great and Powerful1:25
25.Fireworks/Witch Fight1:39
26.Time for Gifts5:54
27.End Credits from Oz1:59
 66:19
Introduisez votre critique Afficher les avis dans d'autres langues

 

Oz the Great and Powerful - 06/10 - Critique de Mattis B., ajouté le
Le réalisateur de la première trilogie Spiderman réalise cette année le remake du magicien d'Oz. Le but étant de dépoussiérer le conte de L. Frank Baum et par la même occasion, le film de 1939 réalisé par Victor Fleming. C'est donc avec plaisir que l'on retrouve l'univers féérique du magicien d'Oz, avec une toute autre histoire franchement pas inintéressante et des personnages pour la plupart attachants (ou au contraire volontairement détestable). L'ensemble se laisse finalement facilement regarder et le bouquet final est grandiose.

Voici donc les points forts du film, maintenant, venons-en aux points faibles, car oui, ce film est malheureusement loin d'être parfait. Déjà l'histoire - aussi sympathique soit-elle - est très prévisible. A aucun moment on se dit : 'Ah tiens, je ne m'y attendais pas, à ça !'. Oz évolue dans un monde déjà vu entre celui d'Avatar et celui d'Alice de Tim Burton, avec des animaux et des méchants du même genre. Pourquoi ne pas créer un monde d'Oz propre au film que l'on a pas encore vu ? Pour compliquer son histoire, il y a trois sorcières. Deux sont sans aucune inventivité : ce sont les portraits crachés de celles que l'on voit habituellement dans les films de nos jours (Snow White and the Huntsman, Dark Shadows etc…). Il y en a cependant une, fidèle aux bonnes vieilles sorcières à l'ancienne, moche, verte et au rire démoniaque ! Difficile donc de trouver le parti pris du réalisateur : voulait-il donner un petit coup de jeune au conte ou le mettre à la norme des films hollywoodiens de nos jours ? C'est d'ailleurs le principal problème des remakes qui veulent dépoussiérer un vieux conte, ils ne font pas que lui passer un coup de plumeau, il lui refont la couverture, les pages, la trame de l'histoire, les personnages, ce qui fait qu'au final, on se retrouve avec un divertissement bien fichu, propre, mais au combien formaté et banal, et surtout très différent de l'ouvrage d'origine !

Sam Raimi a aujourd'hui deux compositeurs attitrés : Christopher Young et Danny Elfman. Après avoir fait appel deux fois de suite à Christopher Young pour Spiderman 3 et Drag Me to Hell, c'est sans surprises que pour Oz, on retrouve Danny Elfman à la musique (c'est presque décevant de constater ce formatage !). Néanmoins, Elfman connaît bien son travail et difficile de passer cette année à côté de cette B.O. qui devrait ravir ses fans de la première heure. Il n'y a pas à dire, depuis 2012, le compositeur enchaîne les projets, tous plus ambitieux les uns que les autres et la plupart sont de franches réussites. Pour Oz, Elfman reste fidèle à son style et nous ressert sa fameuse musique si bien convenue aux films de Tim Burton, même si cette fois-ci, l'ensemble reste un peu en deçà de ce qu'il est capable de faire...

Le 'Main Titles' débute sur une petite mélodie issu dans le film de la boîte à musique du magicien d'Oz. Une mélodie très facilement identifiable et marquante qui rappelle instantanément le thème principal de Corpse Bride. Cette mélodie est vraiment le thème fédérateur du film : il n'a pas un élément ou un personnage de l'histoire qui lui est associé, mais il est continuellement présent du début à la fin. Elfman fait un véritable travail dans les variations de ce thème, qu'il soit joyeux, mélancolique, démoniaque ou apocalyptique. La suite du 'Main Titles' est typique de ce que sait faire de mieux Elfman : sonorités féériques et chœurs comme toujours mis en avant sont de la partie. Le deuxième thème principal du score est lancé solennellement aux cuivres dès 0:54. Plus qu'un thème, on pourrait presque penser à l'hymne national du pays d'Oz ! Hormis ces thèmes très présents, j'ai également relevé deux motifs très discret, et pour le coup, très peu présents. D'abord le thème ascendant de Finley, le singe que rencontre le magicien dans son parcours entraperçu à 1:23 du 'Main Titles' et notamment présent à la clarinette dans 'Meeting Finley'. Puis un autre thème très sympa dans 'Bedtime / The Preparation Montage' à 5:03 et qui revient dans le générique de fin, mais je ne vois pas du tout à quoi il peut être associé.

L'arrivée dans le pays d'Oz se fait sur le superbe 'Oz Revealed'. A souligner que dans la première partie du film, l'écran est en 4:3 et l'image en noir est blanc. Le passage du noir et blanc à la couleur saturée et du 4:3 au 16:9 est vraiment superbe (même si pas totalement justifié) ! D'un seul coup, on sent revivre l'image, c'est un très bon point pour le film, et la musique reflète assez bien ce changement d'univers. On regrette cependant les instrumentations passe-partout de celle-ci. Il s'agit d'ailleurs du gros point faible de l'album : un peu comme pour Alice, Elfman propose un travail de qualité, fidèle à lui-même, mais pas propre au monde qu'il accompagne. Le pays d'Oz aurait mérité un traitement différent à celui d'Alice, de Charlie ou de Frankenweenie ! C'est un défaut qui commence à devenir un peu redondant chez lui. Pourtant, on sent que ce dernier cherche à se renouveler dans 'A Strange World', un peu différent de ce que l'on a l'habitude d'entendre, mais ce parti pris ne dure malheureusement que dans cette piste. Cependant cette faiblesse fait également la qualité de l'album. Bah oui, Danny Elfman a beau se répéter depuis les années 80, la magie opère encore et toujours ! Petit malin, va !! En effet, difficile de rester de marbre à l'écoute du superbe 'Fireside Dance', et sa fabuleuse reprise de la mélodie du magicien d'Oz. De même pour le magnifique 'China Town' et son charismatique violoncelle. Elfman s'autorise également quelques petites folies comme la chanson 'The Munichkin Welcome Song', hélas un peu courte pour vraiment en profiter.

Les morceaux plus sombres sont, comme on pouvait s'y attendre, très bien écrit, même si encore une fois on regrette leur manque d'originalité. On regrette également l'absence d'un thème pour la méchante sorcière. A la place on a continuellement la mélodie principale qui revient (je tiens encore à souligner le travail intéressant dans les variations de ce thème). Parmi les morceaux sombres du score, on peut relever 'Bad Witch' qui nous propose un bon aperçu des déclinaisons de ce thème principal, 'Theodora's Entrance/A Puppet Waltz' agité à souhait, ou encore les redoutables 'What Army' (tout droit emprunté à Dark Shadows), 'Fireworks/Witch Fight' et 'Oz The Great and Powerful' où l'on a à faire à l'Elfman plus ténébreux de Sleepy Hollow ou Dark Shadows justement.

Le score se conclut sur 'Time for Gifts' où le compositeur en profite pour nous balancer son feu d'artifice final pas aussi grandiose qu'on l'attendait mais tout de même convainquant. Enfin, 'End Credits from Oz' conclut sur les principaux thèmes du score (allez, petit récapitulatif : 0:10 - Hymne du pays ; 0:31 - Le thème mystère ; 0:46 - Thème de Finley ; 0:55 - Mélodie principale). Bref, vous l'aurez compris, ce n'est ni la B.O. la plus belle ni la plus inspiré et encore moins la plus novatrice d'Elfman. Il y a peu de thèmes et des sonorités déjà entendues mille fois, mais… rhââ, il réussit quand même à nous appâter ! La recette magique de Danny Elfman semble inusable, et même dans les scores ou il semble un peu moins inspirés que d'habitude (comme ce Oz), la musique captive avec et sans le film ! Le score est décevant mais en même temps captivant, qu'est-ce qu'on peut y faire ?
Bande annonce:



La bande annonce de cette B.O. contient de la musique de:

Rebirth, Groove Addicts (Bande annonce)
Center of the World, X-Ray Dog (Bande annonce)




Signaler une erreur ou envoyer des infos supplémentaires!: Connexion

 



Plus