All The Light We Cannot See
(Digital)

Après Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire, Emily in Paris et Willow, James Newton Howard continue d'investir le petit écran avec l'adaptation du roman historique à succès All The Light We Cannot See, apprécié et salué par le compositeur lui-même. Sa partition prend de multiples élans dramatiques, bordés d'espoir et de tension, qui, en plus de souligner avec justesse et précision les histoires croisées de Marie-Laure et Werner, affiche une ambition musicale aussi folle qu'un grand film hollywoodien ('August 1944', 'Ten Seconds', 'Not Today', 'Liberation', 'Sea of Flames'). L'envergure de sa musique se déploie parmi une profusion de mélodies récurrentes: on y distingue le thème principal ('Main Title', 'Sea of Flames', 'Model City Duet') du thème de l’héroïsme ('August 1944', 'No Trains Left') mais aussi le thème du destin ('Ten Seconds', 'Fearless', 'No Escape', 'Time To Meet') au thème de la foi ('Burden', 'Speak To Me', 'Not Today'), tous portés majoritairement par l'orchestre et les cordes; et dans lesquels le compositeur affirme son amour pour le livre. Alternant des solos de violons interprétés par James Ehnes ('Burden', 'A Promise', 'Falling Leaflets', 'Speak To Me', 'Model City Duet'), telle une vague réminiscence d'un autre chef-d’œuvre de James Newton Howard commémorant la Seconde Guerre Mondiale (Les Insurgés, en collaboration avec Joshua Bell), et un piano somme toute assez solaire ('Model Building', 'To the Museum', 'Saint-Malo'), la musique apporte cette lueur d'humanité que la série vante tant. Et, lorsque le danger culmine, celle-ci se montre toute aussi efficace, offrant ainsi de belles pièces d'action rythmées comme 'Thought Destroys Action' mais surtout 'Not Today' avec son tracé caractéristique de cordes rappelant sans équivoque Signes et Le Dernier Maître de l'Air. Rarement une musique de série aura été aussi qualitative et mérité de couvrir de gloire son compositeur !