The Black Orchid / Station Terminus
Indiscretion of an American Wife


Película | Fecha de estreno: 15/04/2012
 

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# Pista   Duración
Station Terminus - Indiscretion of an American Wife (1953)
1.Terminal Station4:07
2.The Meeting4:19
3.Rendez-vous3:41
4.Search & Near Accident3:21
5.Deserted Car2:37
6.Decision3:56
7.Parting2:49
 
The Black Orchid (1958)
8.Prologue2:27
9.Hurdy Gurdy Song ((A. Cicognini - M.David)2:05
10.First Meeting / State Farm5:27
11.Love Theme / Rhumba / Reprise Love Theme5:19
12.Deep Thought / Rose Consents1:52
13.Ralphie blames Roses2:17
14.Hurdy Gurdy Song ((A. Cicognini - M.David)2:53
15.Ralphie Returns4:43
16.Love Theme and Hurdy Gurdy Song Finale3:09
 55:01
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The Black Orchid / Station Terminus - 06/10 - Crítica de FilmClassic Soundtrack , Publicado en (Francés)
Premier film hollywoodien du réalisateur italien De Sica, en coproduction internationale avec David O. Selznick, Indiscretion Of An American Wife (italien : Stazione Termini), est un film dramatique romantique. Datant de 1953, le film met en vedette Jennifer Jones, Montgomery Clift et Richard Beymer (crédité comme Dick Beymer) dans son premier rôle. Il raconte l'histoire d'amour entre une Américaine mariée et un intellectuel italien. Mais la collaboration entre les deux hommes était pleine de différences créatives constantes et sévères, au point d’aboutir à deux versions différentes du même film : une version italienne de 89 minutes et une recoupe américaine de 72 minutes. L’expérience a été telle que De Sica n'a plus jamais travaillé avec un producteur hollywoodien, bien qu'il a réalisé par la suite des films en anglais avec des acteurs américains.

De Sica a fait ici appel au maestro Alessandro Cicognini, comme ce fut le cas quelques années auparavant pour des œuvres associées au néoréalisme et devenues des classiques du cinéma italien tels que Sciuscià en 1946, Ladri di biciclette (fr : Le Voleur de bicyclette) en 1948 et Umberto D en 1952. Pour Indiscretion Of An American Wife, Cicognini a déployé tout le lyrisme requis pour rehausser cette histoire intimiste et plutôt statique. Les mélodies qui abondent dans toutes les séquences sont tenues principalement par les violons, dont la suavité nous fait oublier l’âge de l’enregistrement.

Cinq ans plus tard et dans la même texture musicale que Indiscretion Of An American Wife, Cicognini signa la partition du film The Black Orchid (fr : L'Orchidée noire). Réalisé par Martin Ritt en 1958, The ce film raconte l'histoire de Rose Bianco (Sophia Loren), la veuve d'un mafioso. Un jour, son voisin, Frank Valente (Anthony Quinn), veuf lui aussi se met à la courtiser. Malgré ses scrupules, elle finit par l’épouser. Mais la fille de Frank, Mary, ne peut accepter cette union. Elle s'enferme dans sa chambre, comme l'avait fait durant dix ans sa mère neurasthénique. Frank, ne pouvant supporter de voir souffrir sa fille, ne sait plus que faire d'autant que Rose est prête à renoncer à lui. Ce superbe mélodrame ne verra sa conclusion que dans les cinq dernières minutes du film.

Tout comme son travail pour Indiscretion Of An American Wife, le maestro italien accentue parfaitement bien la texture dramatique du film avec une partition sobre, comme le ‘prologue’, mais aussi souvent accentuée d'une mélodie frivole, comme la séquence ‘Love Theme’.

Pour les fans inconditionnels des premiers pressages, les deux musiques ont été éditées lors de la sortie du film en LP (1). Ces partitions ont été réunies en un seul CD, paru en 2012 sous le label canadien ‘Disques Cinémusique’.

Bien qu’ Alessandro Cicognini fut surtout un compositeur de choix pour le cinéma de Vittorio de Sica, il a non seulement illuminé de sa musique le cinéma italien des années 1940-1950, mais également d’autres collaboration outre-Atlantique, comme A Breath Of Scandal (fr : Un scandale à la cour), It Started In Naples (fr : C'est arrivé à Naples) en 1960, sans oublier l’épopée d’Ullyse avec Kirk Douglas et Anthony Quinn en 1954.

The Black Orchid / Station Terminus sont des musiques qui plairont à certains BOphyles et qui verront dans cette édition l’opportunité d’étendre leur connaissance en la matière.

(1) Indiscretion Of An American Wife a été édité par Columbia Records en format 25 cm ('10) et The Black Orchid par Dot Records.

FilmClassic Records
Stazione Termini (1953)

The Black Orchid (1958)
STATION TERMINUS / L’ORCHIDÉE NOIRE
Musiques d'Alessandro Cicognini
Sortie : 15 avril 2012

Contemporain de Nino Rota, Alessandro Cicognini est un compositeur de formation classique qui a écrit la musique de quelque 150 films dans son Italie natale et collaboré à certaines coproductions américaines, comme en témoignent les deux partitions réunies ici, présentées pour la première fois en format numérique.

Station Terminus (1953) s'attarde sur la dernière rencontre, à la gare centrale de Rome, d'une femme mariée infidèle mais repentante et de se son amant italien. D'après un scénario de Cesare Zavattini, dialogué par Truman Capote, Vittorio De Sica a tourné en anglais ce mélodrame mettant en vedette Montgomery Clift et Jennifer Jones, l'épouse du producteur délégué David O. Selznick. Mécontent du résultat, Selznick retrancha près du tiers du minutage pour le marché américain, et renomma cette nouvelle version Indiscretion of an American Wife.

De Sica a fait ici appel au maestro Alessandro Cicognini, comme ce fut le cas quelques années auparavant pour des oeuvres associées au néoréalisme et devenues des classiques du cinéma italien tels que Shoeshine, Le Voleur de bicyclette et Umberto D. Le compositeur déploie tout le lyrisme requis pour rehausser cette histoire intimiste et plutôt statique. Les mélodies qui abondent dans toutes les sélections sont tenues principalement par les violons, dont la suavité nous fait oublier l’âge de l’enregistrement.

Le drame de Martin Ritt, L'Orchidée noire (1958), raconte les efforts de deux veufs, incarnés par Sophia Loren et Anthony Quinn, qui souhaitent refaire leur bie ensemble en gagnant l'approbation de leur progéniture respective. Le titre fait allusion au charme austère de l'héroïne endeuillée au début de l'histoire et à son travail dans une fabrique de fleurs artificielles. Le 'happy ending' est conforme au modèle hollywoodien mais Loren prouve une fois encore qu’elle a bien davantage à offrir qu’un physique d’exception tandis que Quinn livre une performance impeccable dans son rôle de brave homme, animé d’un appétit de vivre contagieux.

La musique de Cicognini rappelle les origines italiennes de Rose. Elle est constituée ici de suites qui ont été réengistrées ou à tout le moins remixées pour les besoins de l'album stéréophonique. Outre quelques plages à teneur dramatique pimentées de jazz, la bande originale de 30 minutes offre notamment, dans de multiples variations, un délicieux thème d'amour arrangé pour flûte, clarinette et cordes, ainsi qu'une 'chanson' plus légère, Hurdy Gurdy Song, qui est en fait interprétée au piano mécanique puis à l'accordéon avec accompagnement orchestral. Livret bilingue de 12 pages en couleur.
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Music scores composed by Alessandro Cicognini
Release date: April 15, 2012

A contemporary of Nino Rota, Alessandro Cicognini is a classical-trained composer who scored about 150 movies in his native Italy and also worked on some American coproductions like the two films featured here. This is a CD premiere for these vintage original soundtrack albums.

Terminal Station (1953) focuses on the last encounter at Rome's central train station of a remorseful married woman and her Italian lover. From a script by Cesare Zavattini and with dialog by writer Truman Capote, Vittorio De Sica directed this English language melodrama starring Montgomery Clift and Jennifer Jones, the wife of executive producer David O. Selznick. Unsatisfied of the result, Selznick cut nearly one third of the movie’s running time for the American market, newly retitled Indiscretion of an American Wife.

De Sica called here on maestro Alessandro Cicognini, as he did a few years earlier for his typical neorealism movies that have become classics of Italian cinema: Shoeshine, Bicycle Thieves and Umberto D. The composer provided all the sweeping lyricism required to highlight this intimate and rather static drama. The beautiful melodies that blossom in every selection are mainly carried by the violins, whose fervor nearly makes us forget the age of the recording.

Martin Ritt’s drama The Black Orchid (1958) tells of the efforts of a widow and a widower to start a new life together with the approbation of their troublesome children. The title refers to the stern charm of the main character Rose (Sophia Loren), as well as her work in an artificial flowers factory. The happy ending fits within the scope of Hollywood pattern but Sophia Loren proves once again that she can offer much more than just her exceptional beauty, while Anthony Quinn delivers a flawless performance as the widower, playing a down to earth man with an infectious joie de vivre.

The music by Cicognini recalls Rose's Italian origins. It takes the form of suites that were obviously rerecorded or at least remixed for the original stereophonic album. Besides a few dramatic passages spiced with occasional jazz elements, the 30 minutes soundtrack notably offers a recurrent, delightful love theme arranged for flute, clarinet and strings, complemented with a lighter Hurdy Gurdy Song, which is actually played on the piano organ and then the accordion with full orchestral accompaniment. 12-page color booklet.
Trailer:





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Otras versiones de Stazione Termini (1953):

Indescretion of an American Wife (1954)


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