Petulia
Warner Bros. Japan 1968 Vinyl
Warner Bros. Germany 1968 Vinyl
Warner Bros. France 1968 Vinyl
Warner Bros. Canada 1968 Vinyl
Warner Bros. US 1968 Vinyl
Warner Bros. Germany 1968 Vinyl
Warner Bros. France 1968 Vinyl
Warner Bros. Canada 1968 Vinyl
Warner Bros. US 1968 Vinyl
Película Estreno de película: 1968
¡Subscríbete!
¡Manténgase informado y obtener mejor acceso a la información de los coleccionistas!
¡Manténgase informado y obtener mejor acceso a la información de los coleccionistas!
| # | Pista | Duración | |
|---|---|---|---|
| 1. | Main Title | 1:55 | |
| 2. | Friends Of The Evergreen | 2:05 | |
| 3. | Highway 101 | 2:31 | |
| 4. | A Little Old-Fanshioned Nostalgia | 2:50 | |
| 5. | Motel | 4:48 | |
| 6. | Petulia | 3:00 | |
| 7. | Petulia | 3:21 | |
| 8. | Comprehendo | 1:58 | |
| 9. | Border Gate At Tijuana | 2:38 | |
| 10. | Once Having Been Lovers | 3:05 | |
| 11. | Eat Topless | 3:27 | |
| 12. | End Title | 5:00 | |
| 36:37 |
Manda tu crítica
Ocultar reseñas en otros idiomas
Véritablement ancré dans l’esprit de la « libération sexuelle », cher aux années 1960, Petulia a été réalisé par Richard Lester en 1968. L’histoire du film est une romance qui décrit le parcours d’une jeune femme (Julie Christie) de San Francisco, à la vie aisée, et mariée depuis six mois à un homme jeune et parfois violent, David Danner (Richard Chamberlain). Lors d'une soirée, elle s'éprend d'un médecin quadragénaire, récemment divorcé et séduisant, Archie Bollen (George C. Scott). Et le désordre s'installe dans la vie de Petulia...
Après The Knack ! (Le Knack... et comment l'avoir), trois ans plus tôt et bien que Ken Thorne était le compositeur traditionnel de Lester (Help !, A Funny Thing Happened on the Way to the Forum, How I Won the War …), pour la seconde fois, le réalisateur a fait appel à John Barry.
Les partitions conçues par ce dernier pour le metteur en scène de Philadelphie évoluaient toujours sur un terrain élégant, d’une grande constriction et d’un certain hermétisme. Pour Petulia, il a construit un thème central mélancolique d’une grande amertume, où le saxophone joue un atout important pour exposer les contradictions de la protagoniste, montrant différents aspects dans ses multiples variations. Une fois taciturne pour le 'Main Title – Petulia' (A1), sensuel dans ses arrangements avec la séquence 'Petulia' (A6, B1), ou encore extrêmement triste dans 'l’épilogue End Title' (B6).
Comparée à plusieurs titres où Barry affiche un ton dissonant et psychologique intéressant, comme les séquences 'Friends of the evergreen' (A2), 'Comprehendo ?' (B2) et 'Once having been lovers' (B4), la partition explore aussi les possibilités dramatiques de la musique source dans des coupes de fausse diégèse qui reflètent l’état d’esprit de Petulia, allant du voluptueux ‘Eat topless’ (B5) au magistral et romantique ‘Motel ‘ (A5), sans oublier l’agressive séquence ‘Highway 101’ (A3).
Éditée en LP lors de la sortie du film, sous la bannière de Warner Bros Records, cette musique, couplée avec une autre partition « curieuse » de John Barry (Alice's Adventures in Wonderland) a été rééditée en 2005 par Film Score Monthly.
Au final, la partition de Petulia est l’occasion rêvée de se rapprocher de l’un des grands compositeurs de musique de film qui ont émergé dans les années 1960. C’est évidemment un score que je conseille vivement.
FilmClassic Soundtrack
Après The Knack ! (Le Knack... et comment l'avoir), trois ans plus tôt et bien que Ken Thorne était le compositeur traditionnel de Lester (Help !, A Funny Thing Happened on the Way to the Forum, How I Won the War …), pour la seconde fois, le réalisateur a fait appel à John Barry.
Les partitions conçues par ce dernier pour le metteur en scène de Philadelphie évoluaient toujours sur un terrain élégant, d’une grande constriction et d’un certain hermétisme. Pour Petulia, il a construit un thème central mélancolique d’une grande amertume, où le saxophone joue un atout important pour exposer les contradictions de la protagoniste, montrant différents aspects dans ses multiples variations. Une fois taciturne pour le 'Main Title – Petulia' (A1), sensuel dans ses arrangements avec la séquence 'Petulia' (A6, B1), ou encore extrêmement triste dans 'l’épilogue End Title' (B6).
Comparée à plusieurs titres où Barry affiche un ton dissonant et psychologique intéressant, comme les séquences 'Friends of the evergreen' (A2), 'Comprehendo ?' (B2) et 'Once having been lovers' (B4), la partition explore aussi les possibilités dramatiques de la musique source dans des coupes de fausse diégèse qui reflètent l’état d’esprit de Petulia, allant du voluptueux ‘Eat topless’ (B5) au magistral et romantique ‘Motel ‘ (A5), sans oublier l’agressive séquence ‘Highway 101’ (A3).
Éditée en LP lors de la sortie du film, sous la bannière de Warner Bros Records, cette musique, couplée avec une autre partition « curieuse » de John Barry (Alice's Adventures in Wonderland) a été rééditée en 2005 par Film Score Monthly.
Au final, la partition de Petulia est l’occasion rêvée de se rapprocher de l’un des grands compositeurs de musique de film qui ont émergé dans les années 1960. C’est évidemment un score que je conseille vivement.
FilmClassic Soundtrack
Otras versiones de Petulia (1968):
