Vertigo

Compte tenu de leur collaboration réussie pour ‘The Trouble With Harry’ (1955) et ‘The Man Who Knew Too Much’ (1956), c’est à ‘Bernard Herrmann’ qu’Hitchcock’ confia la composition de son nouveau film, en 1958 et qui deviendra un classique du Film Noir Hollywoodien : ‘Vertigo’ (Sueurs froides).
‘Herrmann’ a compris que les films d’Hitchcock’ prenaient toujours le point de vue d'une tierce personne. Un observateur, détaché du récit, mais qui n'en étaient pas moins un élément véhiculant ses propres peurs latentes. Sur base de cela, Il a répondu avec une partition marquée par l'obsession romantique, l'isolement, la mort et la psychologie des récits complexes du réalisateur, rendant ainsi ses films entiers.
Son prélude (A1), est probablement l'ouverture du film la plus dramatique jamais offerte, offrant un exemple étonnant de musique qui donne puissamment le ton d'un film. Au total, ce n’est pas moins de cinq thèmes principaux que le compositeur a fourni sous des formes subtiles et mystérieuses les unes par rapport aux autres. Le thème de ‘Madeleine’ (A2) est une séquence offrant des souches d'une romance presque intangible baignée dans l'obscurité. Le reste est tout autant remarquable, comme l'emblématique ‘Love Music’ (B2).
Au travers de cette musique, ‘Bernard Herrmann’ a astucieusement capturé l’esprit Hitchcockien touchant son but final : Obtenir un aperçu à travers les notes bien avant qu'elle ne dise un mot.
Compte tenu des huit films sur lesquels ces deux monstres sacrés du cinéma ont collaboré, ‘Vertigo’, est certainement celui qui a marqué l'apogée de leur collaboration.
Rare sont à les éditions sorties à l’époque. Épinglons celle-ci, sortie simultanément aux States et en Italie, sous le label ‘Mercury’, une édition originale, évidemment qu’on ne trouve pas à chaque coins de rue !

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