El Cid
Japanese Pressing - YS 5047


MGM Records 1962 乙烯基
 

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# 跟踪   持续时间
1.Overture3:30
2.Prelude3:13
3.Palace Music0:58
4.Fight For Calahorra3:33
5.13 Knights3:35
6.Farewell6:22
 21:10
# 跟踪   持续时间
1.Intermezzo: The El Cid March4:05
2.The Twins2:22
3.Battle Of Valencia7:20
4.The Cid's Death3:10
5.The Legend And Epilogue5:04
 22:01
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El Cid - 09/10 - 评论 FilmClassic Soundtrack , 提交于 (法国)
Le producteur ‘Samuel Bronston’ venait d’achever son film épique ‘King of Kings’ (fr : Le Rois des rois) qu’il décida que le moment était enfin venu de réaliser son rêve, celle de porter l’histoire d’El Cid’ à l’écran. C’est vers ‘Anthony Mann’ qu’il se tourna pour la réalisation. En outre, il a embauché un superbe casting qui comprenait ‘Charlton Heston’ pour le rôle principal, rejoint par ‘Sophia Loren’ dans le rôle de ‘Dona Chimene’ (1).

Bien que ‘Bronston’ ait été très satisfait de la partition de ‘Miklós Rózsa’ pour ‘King of Kings’, son premier choix fut ‘Mario Nascimbene’ en raison de la partition financière italienne du film. Mais ce projet fut avorté lorsque ‘Nascimbene’ refusa la demande de ‘Bronson’ qui désirait adapter son projet musical à celui de l’opéra ‘Le Cid’ de ‘Jules Massenet’. Devant son refus, il s’est tourné alors vers ‘Rózsa’ en abandonnant l’objectif ‘Massenet’.

‘Bronston’ a emmené ‘Rózsa’ et sa famille à Madrid, offrant une belle maison à partir de laquelle il pouvait aisément travailler. La vie en Espagne l’a profondément influencé et lui a fourni beaucoup d’inspiration. Il a ainsi soigneusement étudié l’histoire d’El Cid’, la poésie médiévale et la musique de ‘La Cantigas de Santa Maria’ avec le ‘Dr Ramon Menendez Pidal’. En outre, les œuvres d’Alfonso le Sage’, datant du 12ème siècle l’a aidé à conceptualiser son paysage sonore. Enfin, il a également consulté une riche collection de chansons folkloriques espagnoles qu’il a interpolées dans le tissu de la partition. ‘Rózsa’ a compris que sa musique devait incorporer l’idiome de l’époque médiévale et raconte que stylistiquement son approche a été influencée par un trio de facteurs; le Médiéval, le Maure et la fusion des deux pour représenter une Espagne divisée.

Je donne ici qu’un aperçu de l’enregistrement de la partition sur l’édition sortie en 1962 (2) :

‘Ouverture (A1) offre un point culminant splendide, qui ne fait pas partie de la partition du film. Cette pièce est construite sous forme « ABA » classique avec une fanfare d’ouverture et de fermeture. Nous ouvrons avec le son héraldique de la fanfare ‘El Cid’, qui agite l’âme et présage d’un conte épique. 29 secondes plus tard, nous entrons dans un roulement et une cadence des chevaliers montés au galop. Enfin, ‘Rózsa’ s’exprime par sa composition à la splendeur castillane, qui nous baigne des auras chaudes et colorées de l’Espagne. Chérissez cette déclaration, car ‘Rózsa’ n’offre aucune reprise !

‘Prelude’ (A2) soutient le générique d’ouverture et offre également un point culminant d’une partition émouvante. Il est parfait dans sa conception et sa construction, mettant en valeur ses deux thèmes principaux. Les cordes tourbillonnantes du Motif castillan lancent cette pièce construite sous forme ABA classique, qui s’ouvre sur un rendu audacieux et direct du thème ‘El Cid’ dans toute sa splendeur. Arrivé à ce stade, nous comprenons que ‘Rózsa’ commence un crescendo passionné, une ascension glorieuse, qui culmine avec la beauté sublime du thème de l’amour, si plein de désir, et rendu pleinement. Nous fermons avec une montée de cordes d’où naît une déclaration finale du thème ‘El Cid’. C’est tout simplement sublime.

‘Palace Music’ (A3) offre la musique source du moyen-Âge. Un petit ensemble de flûte à bec, deux harpes et une guitare portent la mélodie tendre.

‘Fight for Calahorra’ (A4) révèle le rendez-vous de ‘Rodrigo’ avec le destin. Rózsa joue cette séquence par des trompettes de célébration pour soutenir la grandeur de cette scène.

‘13 Knights’ (A4) offre un indice d’action splendide. La mort du Roi ‘Ferdinand’ a provoqué une crise de succession, Ici, ‘Rózsa’ compose le thème royal du Chevalier, une marche militaire stridente, déterminé et agressive, qui sera rejoint par le thème ‘El Cid’ assorti à une cadence approprié à la scène. Lorsque ‘Rodrigo’ défie les treize chevaliers, les appels de trompette déchaînent l’enfer pendant que ‘Rózsa’ fouette son orchestre dans une frénésie, fournissant certaines des musiques de combat les plus agressives et les plus stridentes de la partition. Enfin, cette séquence se clôture en apothéose par la reprise du thème principal, celui d’El Cid’.

Avec ‘Farewell’ (A5) nous sommes honorés par le thème de l’Amour. Un thème qui n’est pas joyeux, mais plutôt celui de la résignation. ‘Chimène’ se marie contre son gré sur ordre du Roi. Comme ‘Rodrigo’ part sans ‘Chimene’, son départ la laisse dans la douleur. Une fois de plus, l’exquise parure de violon solo tisse un témoignage émouvant d’amour. Nous fermons l’acte I glorieusement au sommet d’un rendu audacieux de la Marche ‘El Cid’.

‘Intermezzo: The El Cid March’ (B1) offre, selon mon avis, un moment fort de la partition. Il s’agit de la plus grande marche de l’histoire du cinéma, celle qui pénètre le Panthéon des grands thèmes de musique de film, hissant ‘Rózsa’ parmi les plus grands compositeurs Hollywoodiens. Rendue sous forme d’un ABA classique, la musique s’ouvre glorieusement avec un cor royal et se déroule avec une puissance héroïque étonnante, une marche entraînante et audacieuse, irrésistible et incomparable.

Dans ‘The Twins’ (B2) ‘Rodrigo’ apprend qu’il a des filles jumelles. Joyeux, il se rend chez ‘Chimène’ pour la voir et rencontrer sa nouvelle famille. Il voit d’abord ses filles et un thème adroitement joué par la guitare nous parle de la beauté, de sa joie et des liens familiaux qui les unissent.

Pour ‘Battle Of Valencia’ (B3), les éditeurs de l’époque ont malheureusement fragmenté la partition (2). Sur une durée de 7 minutes 30, l’album présente, les déclarations de corne héraldiques illustrant parfaitement bien la bataille. Pour soutenir cette séquence, des percussions de caisse claire retentissent alors que ‘Rodrigo’ monte avec ses troupes jusqu’au mur de la ville. ‘Rózsa’ se déchaîne au sommet d’une tempête de fureur orchestrale. Cette partition renforce et fait avancer la bataille avec une force cinétique riche, dynamique et féroce. Après plus de 4 minutes, le thème ‘El Cid’ se joue d’une manière plus dramatique et la partition reprend son calme après la cinquième minutes.

‘The Cid's Death’ (B4), la partition insèrent le désespoir du motif de la mort, alors que ‘Rodrigo’ gît mortellement blessé. De là s’élève un rendu plaintif du thème de l’amour, qui lutte, impuissant à prévenir la mort du héros. Dans un acte de bravoure suprême, il refuse l’enlèvement de la flèche qui la mortellement blessé, car cela le rendrait incapable de mener ses troupes au combat le lendemain.

‘The Legend and Epilogue’ (B5) offre un point culminant de la partition. ‘Chimène’, fidèle à sa parole, a ordonné à ‘Rodrigo’ d’être monté et attaché à son cheval. Elle regarde avec ses enfants pendant que les troupes crient « Pour Dieu, le Cid et l’Espagne ». Les portes s’ouvrent et ‘El Cid’ les yeux ouverts émerge, réalisant une apothéose resplendissante. Le thème d’El Cid résonne sur un orgue massif semant la panique dans les troupes de ‘Yussuf’ qui brisent les rangs et fuient, croyant qu’El Cid’ est ressuscité d’entre les morts. Alors qu’El Cid monte, l’orgue porte sa progression jusqu’à 0:57 quand nous voyons ‘Yussuf’ ordonner à ses troupes en fuite de tenir bon. Un rendu assiégé de son thème soutient ses efforts futiles alors qu’il est jeté de son cheval et piétiné à mort par ses troupes. ‘Rózsa’ fouette son orchestre dans la frénésie avec des citations du thème principal. Ensuite, la marche d’El Cid résonne pour porter le Roi ‘Alfonso’ à la victoire alors que les hommes de Yussuf sont massacrés. Après une prière demandant à Dieu de recevoir l’âme du chevalier le plus pur de tous, nous concluons avec la dernière scène du film, celle où ’El Cid’ à cheval galope le long d’une plage déserte jusqu’à la légende. ‘Rózsa’ l’interprète avec une sublime finale et une expression pleine et entière du thème ‘El Cid’, qui montent glorieusement, culminant dans un éclat triomphant à couper le souffle.

Selon ‘Rózsa’, cette partition épique a servi de tournant à sa carrière. Après ce film, il écrira que douze partitions de plus et aucune d’entre elles n’atteindrait l’éclat de ‘El Cid’. Sa partition offre un témoignage durable du pouvoir de la musique pour améliorer et élever un film. Il ne m’est pas possible d’exagérer l’éclat et la magnificence de cette partition, qui offre un témoignage durable du génie de ‘Rózsa’. Au vues de nombreuses rééditions, dont certains contenant des bonus, je vous recommande fortement d’acquérir ce que je crois être l’une des dix plus grandes musiques de films de tous les temps.

(1) La controverse entre les deux acteurs principaux a surgi quand ‘Charlton Heston’ a découvert que ‘Sophia Loren’ était payé un million de dollars de plus que lui. Il est devenu furieux et son dédain a fuité dans sa performance. Vous remarquerez qu’il refuse systématiquement de regarder ‘Sophia Loren’, même pendant les moments romantiques, ce qui a nui à sa performance et au récit du film.

(2) Lorsque ‘Rózsa’ a découvert après avoir visionné le montage final du film, que 23 minutes de sa partition de 136 minutes avaient été excisées de manière maladroite, laissant certains passages maladroitement tronqués, avec d’autres manquants, ou dépouillés de leurs déclarations d’entrée. Il était atterré et a fait appel à ‘Bronston’ pour soit restaurer la musique, soit lui permettre de faire des réparations, mais en vain. ‘Rózsa’ n’a jamais pardonné à ‘Bronston’ la façon dont son travail manuel a été massacré par les monteurs de sons et de films, et a refusé par la suite de collaborer à nouveau avec lui.

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