No Time To Die


Decca Records 13/11/2020 CD (0602508823435)
电影 电影发行: 2020
 

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# 跟踪 艺术家/作曲家 持续时间
1.Gun Barrel0:55
2.Matera1:59
3.Message From an Old Friend6:35
4.Square Escape2:06
5.Someone Was Here2:56
6.Not What I Expected1:24
7.What Have You Done?2:14
8.Shouldn’t We Get to Know Each Other First1:21
9.Cuba Chase5:40
10.Back to MI61:30
11.Good to Have You Back1:17
12.Lovely to See You Again1:25
13.Home3:45
14.Norway Chase5:06
15.Gearing Up2:53
16.Poison Garden3:58
17.The Factory6:42
18.I’ll Be Right Back4:59
19.Opening the Doors2:44
20.Final Ascent7:25
21.No Time to DieBillie Eilish4:04
 70:58
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No Time To Die - 05/10 - 评论 David-Emmanuel Thomas, 提交于 (法国)
PERMIS DE CHANGER

Partis commémorer la Première Guerre Mondiale (1917), Sam Mendes et Thomas Newman passent le relai à Cary Joji Fukunaga et son compositeur attitré, Dan Romer (Sleepwalking in the Rift, Beasts of No Nation et Maniac) qui ne pourra aller au bout de l’aventure Mourir Peut Attendre en raison de « divergences artistiques ». L’heure n’est pas à la formation d’un néophyte, on cherche à bénéficier d’un appui musical de marque pour conclure l’ère Daniel Craig. Exit Dan Romer, le poste demeure vacant et l’on implore le retour de David Arnold ! L’espoir sera malheureusement de courte durée… La production porte finalement son choix sur un compositeur aussi célèbre que 007. Son nom ? Zimmer, Hans Zimmer. Encore un come back manqué pour Arnold qui, même lorsqu’on lui témoigne notre soutien le plus total quelques temps avant le premier round du concert Settling the Score à Londres, paraît toujours aussi inconsolable… Comme parfois, l’implication de Zimmer est à la fois jubilatoire et redoutée : saura-t-il s’armer d’une inspiration redoutable après plusieurs années de frilosité créative ? Ou bien, cédera-t-il à la facilité en raison des deadlines courtes (trois mois pour écrire et enregistrer) ? Sa signature omniprésente va-t-elle enrichir l’héritage musical de la saga ou risque-t-elle, au contraire, de le dénaturer ? Hélas, comme l’on pouvait s’y attendre, Mourir Peut Attendre soutient difficilement la comparaison avec la force thématique de ses prédécesseurs. Peut-être parce que Zimmer fait le choix d’instaurer un climax immersif à défaut d’y laisser une véritable empreinte. Son approche rappelle en tout point le traitement réservé à l’œuvre de Lalo Schifrin dans le Mission Impossible : Fallout de Lorne Balfe : les codes de l’instrumentation « bondienne » se retrouvent dissouts dans une masse rythmique électro-orchestrale mainstream qui s’accorde à servir le récit sans une once d’originalité (« Message From An Old Friend », « Square Escape », « Norway Chase », « The Factory », « Opening The Doors »). Et ne comptez pas sur le talentueux Johnny Marr pour rehausser le niveau, sa collaboration marketée aura simplement eu le mérite de combler le fanboy qui est en lui. Quel tort de ne pas avoir donné, à la manière d’Inception ou The Amazing Spider-Man 2 : Le Destin d’un Héros, plus d’importance à sa guitare électrique ! Ses notes grattées n’interviennent que trop rarement ou trop timidement (« What Have You Done ? », « Should We Get To Know Each Other First ? ») en dehors des itérations indispensables du « James Bond Theme » (« Gun Barrel », « Back To MI6 »), davantage utilisé comme un leitmotiv, et du riff harassant de l’incroyable course-poursuite à Matera (« Message From An Old Friend »).

Il faut croire que l’urgence de la situation n’aide pas l’équipe de Remote Control à repousser leurs limites créatives… Zimmer enclenche le pilotage automatique et multiplie sans vergogne les autocitations à n’en plus finir : citons les cordes et percussions ténébreuses de Batman Begins / The Dark Knight (« Molossus », « Like A Dog Chasing Cars ») dans « I’ll Be Right Back », les trompettes anarchiques de The Dark Knight Rises (« Gotham’s Recknoning ») dans « Norway Chase », les cuivres vociférants de Sherlock Holmes : Jeu d’Ombre (la toute fin de « Tick Tock ») dans « Square Escape » et « Opening The Doors », ou encore le crescendo de La Ligne Rouge (« Journey To The Line ») / Inception (« Time ») dans « Final Ascent ». Puis, lorsque l’occasion lui est donnée d’étoffer l’aura émotionnelle de Bond – plus humanisé que jamais – celui-ci se contente simplement d’exhumer le love theme d’Au Service Secret de Sa Majesté (« We Have all the Time in the World » de John Barry dans « Matera ») en guise de témoin d’un bonheur amoureux retrouvé, et d’interpoler le générique de Billie Eilish et Finneas O’Connell (« No Time To Die ») pour symboliser l’union familiale – le piano intime pour Madeleine (« Lovely To See You Again », « Final Ascent »), l’ostinato de violons (« I’ll Be Right Back ») ou les voix susurrantes pour leur fille Mathilde (« Home »).

Après ça, que reste-il à se mettre sous l’oreille ? L’extravagant « Cuba Chase » nous lance sur la piste de danse, trompettes et guitares flamencos à l’appui, pour nous offrir un instant jouissif, aussi pétillant et surprenant que l’agente Paloma (Ana de Armas) – la preuve que Zimmer et sa fine équipe veillent toujours à s’amuser. Une audace que nous ne retrouvons guère dans le motif de Safin (Rami Malek), un fouillis électronique sans âme ni saveur qui n’a d’égal que ses motivations superflues (« Safin » par Steve Mazzaro, non présent dans l’album, « Lovely To See You Again ») évoluant plus tard sous la forme d’une berceuse malsaine puis d’une envolée de cordes (« Poison Garden »), alors qu’il dévoile l’ampleur de ses desseins criminels. Pour une fois depuis Casino Royale, on aurait apprécié que le thème de l’antagoniste offre enfin un contrepoint notable digne de rivaliser avec le thème ou les couleurs de Bond… La partition de Mourir Peut Attendre aura au moins le mérite de marquer dignement le tournant mythologique de ce dénouement émouvant et inévitable. Sa mission étant achevée, Bond s’apprête à fuir l’explosion du repaire de Safin mais, infecté par sa toxine létale, il ne peut rejoindre Madeleine ni sa fille sous peine de les contaminer. Démarre alors une sombre marche funeste aux violoncelles qui lui font prendre conscience de la fatalité de son destin : il sait, depuis sa toute première mission, son tout premier meurtre, que la mort est inévitable. Aucun avenir heureux ne lui sera jamais promis. C’est dans un crescendo de cordes frissonnant, dense et dramatique, que Zimmer fera réellement ses adieux au héros, au patriote et au père. Chant du cygne remarquable, « Final Ascent » symbolise à la fois notre empathie, notre attachement et notre admiration pour l’icône qu’il représente et la source d’inspiration qu’il génère à travers les multiples générations de cinéphiles. Mais ne versez pas vos larmes trop vite car, comme il est écrit dans le générique : « James Bond will be back » !

David-Emmanuel - Le BOvore

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