Things to Come


Filme | Data de lançamento: 01/03/2013 | Lançamento do filme: 1936 | Formato: Download
 

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# Rastrear   Duração
Sir Arthur Bliss & London Symphony Orchestra
1.Ballet3:24
2.Attack2:01
3.Pestilence2:09
 7:34
# Rastrear   Duração
Sir Arthur Bliss & London Symphony Orchestra
1.Reconstruction1:47
2.Machines1:23
3.March3:31
 6:40
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Things to Come - 07/10 - Revisão de FilmClassic Soundtrack , apresentado em (Francês)
Écrit par 'H.G. Wells', ‘Things to Come’ (fr : La Vie future) a été racheté par ‘Alexander Korda’, fort de son dernier succès intitulé ‘The Private Lives of Henry VIII’ et l’a adapté au cinéma en 1936, en confiant les rênes de la réalisation à 'William Cameron Menzies'. Ce récit futuriste débute en 1940, par une veillée de Noël. Alors que les médias titrent l’imminence d’une guerre, la population semble être insouciante en continuant leur activités quotidienne. Mais la guerre débute et s'éternise sur plusieurs décennies. Avec le temps, l’humanité a rétrogradé et s'est divisée en communautés primitives, sans savoir exactement qui a déclenché le conflit, ni quelle en fut la raison. De plus, en 1966, une pandémie décime les quelques rares survivants. Un jour, un curieux aéroplane atterrit près de l'une de ces communautés, avec à son bord un homme qui parle d'une organisation appelée « Wings Over The World », dont le seul but est d’interdire la guerre et tenter de reconstruire la civilisation. De grands chantiers seront entrepris durant les décennies qui suivront, jusqu'à ce que la société soit de nouveau grande et puissante...
La musique fut composé par Sir ‘Arthur Bliss’(1) (2). Ce compositeur anglais avait une connaissance profonde sur tout ce qui avait un rapport avec l’Art, principalement pour le théâtre, dont il avait un rapport particulier. C’est avec cet intérêt qu’il surmonta ses préjugés sur le cinéma et a répondu avec enthousiasme à l’approche de ‘H.G. Wells’ et son roman d’anticipation. ‘Bliss’ a capturé le noyau émotionnel du récit du film, qui a révélé l’humanité dans une noble quête. Prise dans sa totalité, sa partition offre un voyage musical remarquable, qui parle de la chute et de la renaissance de la civilisation, où l’obscurité et le désespoir fait place à une joie utopique ayant pour objectif d’établir une meilleure société et un nouvel ordre mondial fondé sur les principes de la science. Décortiquons à présent quelques passages de ce 45t :
Je ne citerai pas ‘Ballet’ (A1). Bien que cette séquence est magnifique, elle fut éludé lors de la sortie du film.
Dans ‘Attack’ (A2), vu l’imminence de celle-ci, l’armée ordonne au peuple de dégager les rues et de rentrer chez lui. Les camions arrivant avec des masques à gaz tire la sonnette d’alarme et ne servent qu’à instiller davantage de terreur dans la population. La panique se déchaîne alors que les bombes commencent à pleuvoir sur la ville, qui est détruite sous nos yeux. ‘Bliss’ sème la terreur et une panique croissante avec principalement des trompettes et des cordes, propulsant l’action qui se déroule sous nos yeux avec une puissance cinétique brutale.
Plus calme mais aussi plus inquiétant, ‘Pestilence’ (A3), commence par un titre de journal datant de 1966. On peut y lire en grand caractère : « La fin est en vue. La victoire est à venir ». Pourtant, plus bas sur la même page se trouve des nouvelles d’une peste qui se propage. ‘Bliss’ offre un paysage sonore sombre et textural dont les auras sombres révèlent la futilité de la guerre, et le sort horrible de la peste, qui gâche ce qui reste de l’humanité.
Pour ‘Reconstruction’ (B1) L’écran affiche 1970 et raconte que la peste est passée. Enfin ! l’humanité peut entamer une restauration. Au travers de sa partition nous percevons un espoir repris par une ‘Marche Solennel’. C’est un moment splendide, parfaitement exécuté par le compositeur et probablement une des meilleurs séquences.
En revanche, ‘Machines’ (B2) commence par un air plus inquiétant, soutenu par des cordes saccadées et des hautbois. Cette séquence intervient après une heure et huit minutes du film. Nous voyons la forge et la presse de plaques métalliques massives utilisées pour envelopper les bâtiments. ‘Bliss’ soutient astucieusement la fonderie avec une marche mécanisée et la clôture par un apothéose de musique lorsque 2036 clignote à l’écran et que nous voyons Everytown reconstruit sous les trait d’une belle cité métallique et moderniste.
‘Bliss’ clôture sa musique avec ‘March’ (B3) en lui fournissant un point culminant sous le rythme d’une marche entraînante et merveilleuse. Elle apparaît à plusieurs reprises dans le film, notamment lorsque les soldats victorieux pénètrent dans ‘Everytown’ en ruine. Elle clôture aussi l’échec de ‘Theotocopulos’, farouche opposant de tout progrès technologiques et le pamphlet du gouverneur ‘Cabal’. Avec la séquence ‘Reconstruction’ (B1), c’est probablement son meilleur indice. Si le film se termine par un chœur, repris dans la version 78t mais malheureusement pour les raisons cités ci-dessous, il sera esquivé de la version 45t.
Comme ‘Wells’ était un admirateur du compositeur, il l’a conseillé d’écrire la partition en premier et le film adapté à la musique. C’est ainsi qu’environ six mois avant sa sortie, il dirigea une suite pour la BBC. Malheureusement, le producteur ‘Alexander Korda’ a dominé la vision de ‘Wells’ en raison de contraintes budgétaires. C’est ainsi que, si certaines sections sont restées intactes, d’autres ont été retravaillées, sous l’œil attentif de ‘Muir Mathieson’, également impliqué dans la production en tant que directeur musical.
Finalement, ‘Things to Come’ a été non seulement le premier film sonore à avoir une partition spécialement écrite, mais il a également été le premier à faire sortir cette partition commercialement. C’est en février 1936, coïncidant avec la première du film que quatre partitions ont été édité sur deux disques 78t, paru chez Decca Records. Deux autres, dirigés par ‘Mathieson’ furent enregistrées et publiés sur un troisième disque. Enfin, c’est en 1959, qu’est sorti en format 45t, le premier exemplaire stéréophonique contenant une suite de six séquences.

Personnellement après la lecture de ma critique, je ne vous conseille pas de partir à la recherche de ces pièces rares. Comme décrit plus haut, elles ont été retravaillées. Pour vous en donner la preuve : ‘Bliss’ a écrit 34 minutes de musique pour le film mais ce support 45t ne contient que 14 minutes ! En revanche, je vous conseille de découvrir cette superbe BO dans l’édition parue chez ‘Chandos’ en 2001 et conduit par le chef d’orchestre Anglais ‘Rumon Gamba’. Au travers des 31 minutes et 58 secondes, ce dernier a su capturer l’esprit que ‘Bliss’ a fait passer à travers ce film et sa superbe composition musicale signé ‘Arthur Bliss’.

(1) Il a été anobli en 1950, et est devenu maître de la musique royale en 1953, une nomination prestigieuse précédemment détenue par ‘Edward Elgar’.
(2) En tout ‘Arthur Bliss’ fourni 8 musiques de films et une avortée.

FilmClassic

Outros lançamentos de Things to Come (1936):

Bernard Herrmann Conducts Great British Film Music (1976)
Things to Come (1958)
Colour Symphony / Things To Come Music From The Film, A (1977)
Things To Come (1936)


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