Star Wars: The Rise Of Skywalker


Walt Disney Records 20/12/2019 CD (0050087423988)
Film Uwolnienie filmu: 2019
 

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# Tor   Czas
1.Fanfare and Prologue4:34
2.Journey to Exegol2:49
3.The Rise of Skywalker4:18
4.The Old Death Star3:16
5.The Speeder Chase3:21
6.Destiny of a Jedi5:12
7.Anthem of Evil3:23
8.Fleeing from Kijimi2:51
9.We Go Together3:17
10.Join Me3:42
11.They Will Come2:50
12.The Final Saber Duel3:57
13.Battle of the Resistance2:51
14.Approaching the Throne4:16
15.The Force Is with You3:59
16.Farewell5:14
17.Reunion4:04
18.A New Home1:47
19.Finale10:51
 76:31
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Star Wars: The Rise Of Skywalker - 09/10 - Przegląd wersji David-Emmanuel Thomas, zgłoszone w (Francuski)
Intronisée dans les esprits cinéphiles depuis 42 ans, la mythologie musicale de John Williams atteint finalement son apogée avec la sortie de L’Ascension de Skywalker. Soucieux de délivrer un final dantesque malgré un âge particulièrement avancé qui pourrait freiner son esprit imaginatif, l’octogénaire se donne nettement les moyens de ses ambitions pour aboutir à une énième bande originale grandiose. Véritable pièce maîtresse de cette neuvième symphonie galactique, The Rise of Skywalker vénère les fondementaux de Star Wars dont le maître mot est « l’espoir ». Cette longue balade de cordes aux consonances très 'potteresques' s’affirme comme un concert d’adieu saisissant à la franchise, qui instaure par la même occasion un sentiment de paix infini après tant d’années de guerres égrénées au fil de 3×3 trilogies. L’allure crépusculaire des vestiges musicaux de l’Empire balayent promptement cet apaisement sonore pour faire resurgir des abîmes les cuivres menaçants du thème de Dark Vador (« The Old Death Star ») ainsi que les chants macabres associés à celui de l’Empereur Palpatine (« Anthem of Evil », « Approaching the Throne », « The Force is With You »). Ses trompettes cabalistiques resurgissent à outrance (« The Force is With You ») sans jamais s’entremêler à celui de Rey, bien que les deux soient liés par le sang (un choix scénaristique discutable rendant incompréhensible la crucifixion des Derniers Jedi de Rian Johnson). Les cors et trompettes belliqueux s’entrechoquent aux coups des sabres lasers de Kylo Ren et Rey au cours de leurs multiples affrontements. Des violons d’une rare noirceur émotionnelle, comme un lointain souvenir de La Revanche des Sith, se déchirent lorsque Leia sauve Kylo d’une mort certaine (« The Last Saber Duel ») pour finalement saluer de leurs traits héroïques le sacrifice rédempteur de Ben Solo (« Farewell »). Bien que Rose et son thème pétillant soit relégués au rang de personnages secondaires, Williams célèbre une nouvelle fois l’héroïsme féminin en remobilisant la mélodie de Rey, à la fois bienveillante et mélancolique, tout en lui faisant subir des variations plus épiques et nerveuses (« The Force is With You »).

La fanfare des rebelles fusionne avec la mise en scène graphique époustouflante de J.J. Abrams (« They Will Come », « Battle of the Resistance ») alors qu’un scherzo vigoureux vient pimenter la course-poursuite du désert de Pazama (« The Speeder Chase »). Williams y fait valser des arpèges, directement hérités d’une aventure musclée d’Indiana Jones, qui font également écho à l’excellent « Follow Me» de l’épisode VII. Malheureusement, ces quelques thèmes esseulés ne suffiront pas à compenser la fragilité d’une histoire bancale assujettie à un fan service rageant. Là où Rian Johnson cherchait à enterrer le passé en se conformant à la vision originelle et novatrice de Lucas, Abrams vient saccager l’œuvre de son prédécesseur pour réconcilier une communauté de fans divisée par Les Derniers Jedi. De plus, la partition de Williams se retrouve régulièrement masquée par l’omniprésence d’effets sonores venant obstruer une écoute attentive. De ce fait, il est impératif de s’isoler en compagnie de l’album CD pour en savourer ses subtilités. Parfois, elle est tout simplement passée sous silence (les quelques cuivres timides de « The Final Saber Duel » arrivent à la fin du combat de Rey et Kylo Ren sur les vestiges de l’Étoile de la Mort) alors qu’elle aurait pu davantage propulser les scènes d’affrontement au sabre laser comme ce fut le cas jadis avec « Duel of the Fates » (La Menace Fantôme) ou « Battle of the Heroes » (La Revanche des Sith). La lignée des Skywalker s’est désormais éteinte avec la mort de Ben Solo. John Williams clôture sa partition en invoquant successivement les thèmes de Poe, Yoda, Rey, Leia ou encore Luke dans un medley quelque peu caricatural (« Reunion », « Finale »). Le frissonnant « A New Home » et ses orchestrations savamment maîtrisées laissent désormais augurer l’émergence d’une nouvelle ère d’intrigues intergalactiques…

Loin de provoquer des « crises d’épilepsie » – après tout, J.J. Abrams a le droit de fantasmer sur la réaction de ses fans…- l’approche rétrograde du cinéaste renforcera le constat établi à la sortie du Réveil de la Force en 2015 : la musique de John Williams représente l’un des seuls attraits de cette nouvelle trilogie qui, à l’exception d’un Dernier Jedi outrepassant la réussite, s’embourbe dans la redite. Si elle ne constitue pas la quintessence de son œuvre sur la saga, la bande originale de L’Ascension de Skywalker clôture dignement l’œuvre de son auteur. A défaut de pouvoir prétendre à l’Oscar pour son rôle de tenancier de bar borgne sur la planète Kijimi, Williams pourrait bien décrocher une nouvelle nomination pour un départ en retraite couronné de succès… John Williams à la retraite, vraiment ?! C’est utopique ! Le mélodiste chevronné doit (déjà) chapeauter les partitions du cinquième volet d’Indiana Jones programmé pour l’été 2021…
Oscars: Best Original Score (Nominat)

Inne wydania muzyczne Star Wars: The Rise Of Skywalker (2019):

Star Wars: The Rise Of Skywalker (2020)


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