Star Wars: The Last Jedi
Walt Disney Records - 00050087377205 Lucasfilm Ltd. Digipack


Walt Disney Records 15/12/2017 CD (0050087377205)
Film Uwolnienie filmu: 2017
 

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# Tor   Czas
1.Main Title and Escape7:26
2.Ahch-To Island4:23
3.Revisiting Snoke3:29
4.The Supremacy4:01
5.Fun with Finn and Rose2:34
6.Old Friends4:29
7.The Rebellion is Reborn4:00
8.Lesson One2:10
9.Canto Bight2:38
10.Who Are You?3:04
11.The Fathiers2:42
12.The Cave3:00
13.The Sacred Jedi Texts3:33
14.A New Alliance3:13
15.“Chrome Dome”2:03
16.The Battle of Crait6:48
17.The Spark3:36
18.The Last Jedi3:04
19.Peace and Purpose3:08
20.Finale8:28
 77:49
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Star Wars: The Last Jedi - 08/10 - Przegląd wersji David-Emmanuel Thomas, zgłoszone w (Francuski)


Lorsque je me suis assis, pour la toute première fois, pour regarder le film avec John Williams – les lumières se sont éteintes, le logo de Lucasfilm est apparu tout comme le « dans une galaxie lointaine lointaine, très lointaine … » puis l’ouverture de la fanfare a commencé – je me suis penché vers lui et je lui ai soufflé: « Cette musique est temporaire, nous ferons quelque chose de totalement différent ici ». Il m’a regardé sans se rendre compte que je plaisantais… La musique a continué et je n’ai même pas pu lui signaler que je plaisantais du fait que la musique était trop forte…
Rian Johnson

Si Le Réveil de la Force jouait la carte du conservatisme, Les Derniers Jedi accumule les prises de risques audacieuses. Cet épisode VIII restera d’abord et surtout imprégné dans les mémoires par la réapparition de Mark Hamill dans le rôle légendaire de Luke Skywalker, déjà inaugurée dans l’épilogue du précédent volet. Toutefois, ce n’est pas l’argument majeur qui a poussé Williams à accepter l’offre de Kathleen Kennedy et Rian Johnson… Envoûté par le charme de Daisy Ridley, le maestro avouera avoir rempilé afin que personne d’autre que lui ne s’accapare l’écriture sonore de la pilleuse d’épaves mais aussi parce que son interprète est toujours de la partie. Williams capture aussi bien le mystère entourant l’exil de Luke Skywalker que celui du lieu choisi, l’île d’Ahch-To, et son décor majestueux trouvé à l’île irlandaise Skellig Michael (« Ahch-To Island »). Il jongle ainsi avec les violons à la fois lumineux et aventureux d’une Rey padawan s’adonnant à un entraînement jedi supervisé par Luke Skywalker, réticent, tandis que les violons tumultueux et angoissants de « Lesson One » laissent planer le doute quant à son basculement vers le côté obscur. En parallèle, le thème de Kylo Ren se teint également de plus de noirceur soutenue par l’apparition d’une chorale masculine qui étend sa suprématie à l’écran tout en témoignant de sa « poussée de croissance » fulgurante (« Main Titles and Escape », « Revisiting Snoke », « The Supremacy »). La connexion mentale qui s’établit alors entre les deux antagonistes est soulignée par quelques passages plus aériens. Du côté de la Résistance, Williams ajoute de la profondeur au personnage de Rose – tentative échouée de placer une héroïne féminine au cœur des rebelles – par une scène d’introduction assombrissante qui dépeint le sacrifice de sa sœur (« Main Title and Escape »). Par ailleurs, il lui confectionne une mélodie des plus flatteuses qu’il introduit discrètement dans « Fun With Finn and Rose » avant de la faire briller dans « The Rebellion is Reborn » puis « The Battle of Crait », celle-ci devenant la référence musicale de la bande originale.


Williams adapte brillamment son orchestration selon l’échelle de chaque scène, prouvant encore une fois qu’il manie aussi bien son stylo que sa baguette, tel un Jedi usant de son sabre laser (« The Battle of Crait »). Dans un torrent d’émotions, il multiplie les clins d’œil à ses précédentes compositions qui viennent s’implanter dans ce nouveau matériel thématique. La sagesse des cordes du thème de Maître Yoda apporte par exemple un sentiment de réconfort et de nostalgie (« Finale »). Ainsi des touches d’un piano intimiste qui s’emparent du thème de Leia très rapidement regagné par des cordes suaves et héroïques en un hommage larmoyant à la disparition de son interprète Carrie Fisher en décembre 2016 (« The Supremacy »). Tel un enfant, Williams retrouve un terrain de jeu plus expérimental grâce à la séquence du Casino sur la planète Cantonica qui mélange jazz, steel-drums et autres bizarreries (« Canto Bight ») afin de livrer un hommage déguisé au cultissime « Cantina Band» d’Un Nouvel Espoir.

Sa partition se rembrunit ensuite pour s’inscrire dans une dimension testamentaire marquée par l’utilisation des trompettes militarisées de « The Spark » qui entame la marche funeste de Luke Skywalker vers son ultime combat contre Kylo Ren (« The Last Jedi »). Dans un final des plus magistraux, le crescendo de cordes du thème de la Force embrasse le sacrifice de son héros le plus emblématique pour un adieu poignant souligné d’un trait de cymbales solennel (« Peace and Purpose »). Après la contre-attaque de l’Empire en 1981, les retours du Jedi puis de la Force respectivement en 1984 et 2016, John Williams se voit attribué sa 4e nomination aux Oscars pour son travail sur la franchise Star Wars. Il s’inclinera finalement face à Alexandre Desplat récompensé pour la bande originale de La Forme de l’Eau (G. Del Toro, 2018)...

Star Wars: The Last Jedi - 10/10 - Przegląd wersji Ignacio Granda, zgłoszone w (Język hiszpański)
John Williams lo ha vuelto a lograr. De nuevo, nuestro maestro Jedi nos ha legado una obra maestra más (y van....). Con 'Los últimos Jedi' ha escrito su octava partitura de la saga galáctica más emblemática (con el permiso de Star Trek) de la historia del cine. Es probable que el aficionado (y no sólo el musical) eche en falta el asombroso caudal temático de las anteriores aventuras estelares, en las que sobresalían los motivos plenos de carisma, y que han acabado formando parte, por méritos propios, de la cultura global. Sin embargo, en esta ocasión Williams se ha decantado por un estilo en el que priman los referentes temáticos mencionados, dotándolos de una presencia más solvente. Sí es cierto que el maestro neoyorquino también ha escrito otros nuevos, destacando uno de los más emotivos en su filmografía reciente: 'The rebellion is reborn'. Aún así, la banda sonora no descansa en lo novedoso, sino en los firmes pilares de una serie de temas que parecen adherirse a los personajes como guantes melódicos. Una obra, en definitiva, más allá de los cánones actuales caracterizados por lo predecible de sus premisas, muy habitualmente pueriles. Gracias, señor Williams, por regalarnos otro fascinante viaje musical a una galaxia muy lejana.
Lo mejor: La frescura del conjunto.
Lo peor: Que pueda ser considerado un autohomenaje sin carisma.
Oscars: Best Original Score (Nominat)


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