Guns For San Sebastian


Film Score Monthly 2006 CD - Edycja limitowana (638558022429)
Film Uwolnienie filmu: 1968
 

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# Tor   Czas
1.The Overture3:47
2.Prologue/The Chase2:50
3.Church Music/Sneaking Away1:48
4.The Long Trek5:15
5.The Assault1:31
6.The Bandit/Leon Tied/Bleeding Statue2:49
7.Love Theme from Guns for San Sebastian (Kinita's Plea)2:02
8.Restoring the Village1:10
9.Teclo Shamed/Surveying the Fields2:05
10.Building the Dam/Hymn for San Sebastian1:28
11.Leon Fights Tecto1:57
12.The Burning Village2:38
13.Love Theme from Guns for San Sebastian (Leon Tells His Love)2:54
14.Love Theme from Guns for San Sebastian (Leon Leaves Kinita)2:57
15.Music at the Governor's Dinner1:53
16.Army March/Yaqui Camp1:43
17.The White Stallion1:35
18.The Gift3:25
19.Gift Returned/Leon's Mass/The Attack3:36
20.The Villagers Prepare to Blow Up the Dam1:28
21.Teclo's Death/Victory1:58
22.End Title4:08
23.The Chase (alternate)1:56
24.Love Theme from Guns for San Sebastian (Leon Tells His Love) (album version) 2:51
 59:43
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Guns For San Sebastian - 09/10 - Przegląd wersji FilmClassic Soundtrack , zgłoszone w (Francuski)
En 1968, le Romain Ennio Morricone était déjà devenu le précurseur d'un nouveau style de musique occidentale très imité, ou plus précisément des westerns spaghetti, sous-genre qui l'unira pour la vie à la figure de son principal mécène Sergio Leone. À cette époque, tous deux avaient terminé la mémorable trilogie qui avait débuté avec ‘Per un pugno di dollari’ (fr : Pour une poignée de dollars), s'était poursuivie avec ‘Per qualche dollaro in più’ (fr : Et pour quelques dollars de plus) et s'était terminée avec ‘Il buono, il brutto, il cattivo’ (fr : Le bon, la brute et le truand), bien que cette même année 1968 restait à venir, avec ce bijou cinématographique et musical appelé Once Upon A Time In The West’ (fr : Il était une fois dans l'Ouest).

Pendant ce temps, un Morricone au sommet de sa carrière continue d'être un musicien très demandé en Europe, peu avant de se lancer dans ses incursions sporadiques aux États-Unis. À tel point que sa participation au film ‘Guns for San Sebastian’ (fr : La Bataille de San Sebastian) semblait un secret de polichinelle, étant donné le sujet et le budget de cette coproduction italo-franco-mexicaine réalisée par Henry Verneuil, un cinéaste qui fera appel aux services du compositeur romain dans plusieurs de ses films ultérieurs, comme ‘Le Clan des Siciliens’, ‘Le casse’, ‘Le serpent’...

Le film, avec une forte distribution d'acteurs tels qu'Anthony Quinn et Charles Bronson, raconte l'histoire de ‘Leon Alastray’, un hors-la-loi qui est pris comme prédicateur par les habitants d'une petite ville frontalière, qui vivent dans la peur des attaques continuelles d'une violente tribu indienne Yaqui dirigée par le maléfique ‘Teclo’. Ce sera ‘Leon’ qui ralliera les paysans pour qu'ils se libèrent de leurs peurs et mènent une contre-attaque directe contre les ennemis Yaqui. Un film, après tout, qui se situe dans le genre du film d'aventure, même s'il prend la forme d'un apparent western.

Ce dernier fait est important lorsqu'on analyse l'œuvre écrite par l'Italien. Il est indéniable que la partition contient quelques traces (certaines instrumentations, l'intervention du célèbre chœur d'Alessandro Alessandroni) du Morricone associé à l'univers de Sergio Leone. Mais globalement, le compositeur est ici un peu plus ambitieux sur le plan orchestral, maniant une série de textures plus complexes et renforçant par sa musique le développement de l'intrigue d'une manière qui, franchement, n'a pas grand-chose à envier à sa plus populaire trilogie du dollar.

Morricone a structuré sa partition en quatre thèmes thématiques clairement différenciés, dont trois que nous entendons dès le début avec ‘The Overture’ (A1). Les coupes en tonalité mineure qu’il introduit sont littéralement dédiées à l'environnement rural et à la vie paisible des paysans, qui sont accentuées par une utilisation précise des percussions et de la guitare qui accompagne les cordes. C’est un véritable leitmotiv qui s'étend, non seulement dans cette ouverture, mais également développé avec jovialité dans des morceaux tels que ‘Building The Dam’ (B2).
Ensuite, Morricone dédie une douce phrase de hautbois, ponctuée par la guitare, qui composera ce que j’appelle le thème de ‘la religion’, dédié à l'ami aumônier du protagoniste, le Père ‘Joseph’, dont on peut également entendre les accords dans la seconde moitié de ‘The Long Trek’ (A3). Thème subtil, qui fait évidemment appel au souvenir, au religieux, et dont la mélodie se prolonge sans interruption jusqu'à l’apparition impressionnante de la voix d'Edda Dell'Orso, qui entonne les superbes accords du troisième thème, celui de l’amour. Celui-ci se rattache de manière très particulière au motif précédent du Père ‘Joseph’, car il est également présenté dans une tonalité mystique et quasi-religieuse, faisant même davantage appel au céleste (ce que Morricone réussit non seulement mélodiquement, mais aussi en grande partie grâce à l'intervention susmentionnée de la brillante Dell'Orso).
Ce qui est certain, c'est que ce thème d'amour (A4 et B1), même avec ses légères réminiscences du célèbre thème ‘The Ectasy of Gold’ provenant du film ‘The Good, The Bad and The Ugly’, décrit de manière très belle et pure la relation qui va naître entre ‘Léon’ et la belle ‘Kinita’.

Enfin, en contrepoint de la délicatesse et de la sérénité des trois thèmes décrit ci-dessus, le compositeur en a inséré un autre, un quatrième pour traduire la férocité et la brutalité de la tribu indienne Yaqui, ainsi qu'à son chef ‘Teclo’. C’est par exemple le cas pour les séquences ‘The Attack’ (B3) et ‘The Burning Village’ (B4).

Il convient également de noter l'inclusion de pièces diégétiques telles que la séquence ‘The Chase’, dans lequel Morricone nous surprend par une frénésie symphonique écrasante - soutenue toutefois par la légèreté de la guitare -, avec le soutien du chœur qui propage un halo épique franchement séduisant, comme cela se produit (bien que dans une tonalité encore plus écrasante) dans le spectaculaire ‘The White Stallion’ (A6).

Sorti à l’époque du film, par le label M-G-M, cette composition a fait l’objet d’une première réédition en 1986, tant aux States (MCA) qu’en France (Général Music). Enfin, en 2006, pour les aficionados, on épinglera ce CD contenant de nombreux bonus, paru sous la bannière de Film Score Monthly (FSM).

‘Guns for San Sebastian’ constitue une bande sonore absolument justifiable, robuste, sincère, hautement recommandable près de 50 ans après sa sortie. Ce n'est pas en vain que nous nous retrouvons avec l'une de ces partitions essentielles dans l'énorme discographie du maître Morricone, visuellement impeccable et formidablement reconnaissante lorsqu'elle est écoutée seule.

FilmClassic Soundtrack
Guns For San Sebastian - 09/10 - Przegląd wersji Kristof Janssens, zgłoszone w (Holenderski)
'Guns for San Sebastian' zoals de Engelstalige titel luidt, was een actievolle avonturenfilm uit 1968 met in de hoofdrollen Anthony Quinn en Charles Bronson. De Franse regisseur Henri Verneuil deed voor deze prent voor het eerst beroep op Morricone's multitalent. De samenwerking werd later meermaals herhaald: The Sicilian Clan (1969), Le Casse (1971), Il Serpente (1973), Peur Sur La Ville (1975) en I as in Icarus (1979).

1968 was één van de productiefste jaren van Ennio Morricone. Dat jaar componeerde hij de muziek voor ongeveer 26 films. Ondanks die hoge productiviteit leverde de componist in 1968 niet eens een slechte score af. Naast 'Guns for San Sebastian', schreef hij dat jaar de muziek voor andere westernklassiekers zoals 'The Mercenary', 'Once Upon a Time in the West' en 'The Great Silence'.

Deze westernmuziek heeft nooit de status bereikt van bijvoorbeeld 'The Good, The Bad and The Ugly' of 'For a Fistfull of Dollars'. Onterecht, want La Bataille de San Sebastian mag gerekend worden tot de tien beste scores van Ennio Morricone.

De score vangt aan met The Overture. Een magistrale openingstrack die tot de meest epische en beste tracks behoort van Morricone's oeuvre. Het betreft geen overture à la Maurice Jarre (zoals in Lawrence of Arabia ), maar een erg melodieuze, rustige overture met een grootse intro. De instrumentale zang van Edda Dell'Orso en de oorstrelende orkestraties gaan perfect samen en laten ons puur genieten. Eigenlijk onbegrijpelijk waarom dit thema zo weinig op verzamelaars van Morricone staat.

Het eerste gitaarstuk dat we voor de eerste maal te horen kregen in het hoofdthema fungeert als intro van het tweede thema 'Prologue/The Chase'. Deze track bevat verscheidene nieuwe melodieën die erg mooi gecombineerd worden.

De score bevat ook enkele actievollere thema's met erg strakke percussie zoals 'The Burning Village' en 'The Attack'.

'Guns for San Sebastian' kan in zekere zin vergeleken worden met een goede wijn. Deze muziek is misschien minder snel verteerbaar dan Morricone's bekendere werken, toch zal het meesterlijke na enige tijd bij eenieder opgemerkt worden. Deze filmmuziek verdient dan ook meerdere luisterbeurten.

Inne wydania muzyczne La bataille de San Sebastian (1968):

Guns for San Sebastian (1986)


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