David and Bathsheba / A Child is Born


Film | Rok: 1978 | Format: Płyta winylowa
 

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David and Bathsheba by Alfred Newman (1951)
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A Child is Born by Bernard Herrmann (1955)
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David and Bathsheba / A Child is Born - 07/10 - Przegląd wersji FilmClassic Soundtrack , zgłoszone w (Francuski)
Après le succès de Samson And Delilah en 1949, Darryl F. Zanuck, directeur de la 20th Century Fox, pensait qu'il était temps pour son studio de se lancer dans le genre de l'épopée biblique. Il porta son attention sur la vie du légendaire roi David d'Israël. Avec un budget de 2,17 millions de dollars, il engagea Philip Dunne pour écrire le scénario et chargea Henry King de la réalisation. Si le projet initial donnerait un film de quatre heures, Zanuck l’a considérablement réduit, en se concentrant entièrement sur la liaison illicite de David avec Bethsabée. Pour le casting, il insista pour que les acteurs populaires et à succès furent Gregory Peck et Susan Hayward jouant respectivement David et Bethsabée. En second rôle, on retrouvait Raymond Massey dans le rôle de Nathan, Kieron Moore dans celui d'Urie et James Robertson Justice dans celui d'Abishai.

Le film se déroule dans le royaume d'Israël vers 1000 avant J.-C. et explore l'histoire d'amour illicite du roi David et de Bethsabée, épouse d'Urie, l'un des soldats de David. Commettant l'adultère avec Bethsabée, qui tomba enceinte, David, dans une tentative de dissimulation, ordonna à Urie de prendre congé dans l'espoir qu'il couche avec Bethsabée et accepte la paternité lorsqu'elle se déclarera plus tard enceinte. Fidèle à son engagement, Urie refuse cette offre et continue à remplir ses fonctions de soldat. David, désormais frustré, n’a pas d’autres choix que de placer Urie en première ligne en espérant qu’il se fasse tuer. Après sa mort, David annonce son intention d'épouser Bethsabée, mais le prophète Nathan lui révèle ses péchés...

David and Bathsheba a été un énorme succès commercial, rapportant un bénéfice de 2,55 millions de dollars. Les critiques ont salué le film pour son interprétation majestueuse du récit biblique et il a obtenu cinq nominations aux Oscars, notamment celui pour la meilleure musique de film.

En tant que directeur musical de la 20th Century Fox, Alfred Newman avait pour habitude de se consacrer à tous les projets passionnels de Darryl F. Zanuck. L'engagement en temps était important, et Newman a passé 70 jours sur ce projet, ce qui fut un record. Il avait discerné que cette épopée biblique nécessitait les fanfares et les accompagnements de la cour royale requis. Pourtant, au cœur de ce récit se trouve une romance fervente et adultère entre un roi qui se sent en droit de le faire, et la belle épouse d'un de ses soldats. Il devrait traduire à la fois leur amour, mais aussi la tragédie qui en résulte. Comme dans toutes les histoires bibliques, la foi et la religion font partie intégrante du récit et il a réalisé qu'il devait insuffler les auras et les sensibilités religieuses traditionnelles, en particulier pour la séquence finale de la rédemption.

Pour façonner son paysage sonore, Newman a commencé par trois éléments de décor, dont deux allaient soutenir des scènes avec des danseurs chorégraphiés : l'arrivée de l'Arche d'Alliance et la scène de la danse du palais, tandis que le troisième consistait à faire jouer de la harpe par David alors qu'il récitait à Bethsabée le Psaume 23. Pour l'architecture de sa partition, six thèmes principaux expriment son récit : le thème exotique de Bethsabée est porté par des cordes séductrices, qui expriment son allure et sa beauté sexuelles.

Le thème de l'amour évoque la romance entre David et Bethsabée et offre un très beaux thèmes. Celui-ci est porté par des cordes romantiques, qui s'élèvent brillamment et finissent par s'envoler.
Le thème divin est associé au pouvoir et à la Loi divines ainsi qu'au Psaume 23, qui fait partie intégrante de la narration du film. Il est également associé de manière indirecte au prophète Nathan, qui est un instrument de la volonté divine.

Le thème de la majeure partie du film est une fanfare sinistre, qui évoque la colère de Dieu, et qui, dans la scène finale du film ; où David exprime sa rédemption ; qu'il se transforme en une déclaration complète et non dissimulée. C’est probablement l'une des meilleures partitions thématiques religieuses de la carrière de Newman.

Le thème israélite soutient le royaume d'Israël et offre une force martiale, renforcée par des cors militaire et des tambours belliqueux. S'il soutient l'armée israélienne, il sert également d'hymne au roi David.

Puis, nous avons le thème de David lorsqu’il est jeune. Celui-ci offre une pastorale de bois qui soutient David en tant que jeune berger s'occupant de son troupeau. Il y a une pureté et une innocence dans ce thème, qui nous informe sur les raisons pour lesquelles Samuel l'oint comme l'élu de Dieu pour être Roi.

Enfin, On conclut avec le thème de la désolation, qui évoque le châtiment divin de Jéhovah contre le peuple d'Israël, représenté à l'écran par d'incessantes tempêtes de sable desséchantes, qui dévastent la terre, provoquent la famine, la sécheresse, la famine et la mort. Il offre une narration musicale sinistre et torturée par les cordes, entrecoupée par les déclarations des cors de la fanfare de la colère de Dieu.

Lors de la sortie du film, le label Decca Records a édité une compilation 45 tours (EP) de quatre musiques de film, le thème de l'amour, réinterprété par Newman, figure sur la quatrième piste, ce qu’il faut bien admettre était chiche ! Avec certains moyens qui m’échappe, deux éditions pirates sont parus dans les années 1980. A la demande de nombreux fans, c’est en 2005 qu’Intrada édita un CD comprenant 18 séquence. Sept ans plus tard, offrant une excellente expérience d'écoute stéréophonique ,c’est au tour du label Kritzerland d’offrir un CD avec pas moins de 24 morceaux... Une excellence !

In fine : bien qu'Alfred Newman n'ait pas été un juif pieux et pratiquant, tout au long de sa carrière, il a démontré le don de composer de la musique profondément émouvante pour des films à thème religieux tels que The Song of Bernadette (fr : Le Chant de Bernadette), The Keys to the Kingdom (fr : Les clés du Royaume), The Robe (fr : La Tunique) et The Greatest Story Ever Told fr : La plus belle histoire jamais contée). Cette partition offre un témoignage du génie de Newman et de la maîtrise de son art. Je pense sincèrement qu’il a mérité sa nomination aux Oscars, et que sa partition se place parfaitement bien dans son canon. Un incontournable Alfred Newman à posséder dans sa collection.

FilmClassic Soundtrack


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