Guns for San Sebastian
MGM Records ‎– SE-4565 ST


MGM Records 1968 Vinyl
 

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# Track   Lengte
Side One
1.The Overture3:42
2.The Chase1:52
3.The Long Trek5:08
4.Love Theme From 'Guns For San Sebastian'2:50
5.Music At The Governor's Dinner1:50
6.The White Stallion1:31
 16:52
# Track   Lengte
Side Two
1.Love Theme From 'Guns For San Sebastian'2:51
2.Building The Dam1:30
3.The Attack1:59
4.The Burning Village2:35
5.The Villagers Prepare To Blow Up The Dam1:28
6.Telco's Death1:21
7.End Title3:59
 15:43
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Guns for San Sebastian - 09/10 - Recensie van FilmClassic Soundtrack , ingevoerd op (Frans)
En 1968, le Romain Ennio Morricone était déjà devenu le précurseur d'un nouveau style de musique occidentale très imité, ou plus précisément des westerns spaghetti, sous-genre qui l'unira pour la vie à la figure de son principal mécène Sergio Leone. À cette époque, tous deux avaient terminé la mémorable trilogie qui avait débuté avec ‘Per un pugno di dollari’ (fr : Pour une poignée de dollars), s'était poursuivie avec ‘Per qualche dollaro in più’ (fr : Et pour quelques dollars de plus) et s'était terminée avec ‘Il buono, il brutto, il cattivo’ (fr : Le bon, la brute et le truand), bien que cette même année 1968 restait à venir, avec ce bijou cinématographique et musical appelé Once Upon A Time In The West’ (fr : Il était une fois dans l'Ouest).

Pendant ce temps, un Morricone au sommet de sa carrière continue d'être un musicien très demandé en Europe, peu avant de se lancer dans ses incursions sporadiques aux États-Unis. À tel point que sa participation au film ‘Guns for San Sebastian’ (fr : La Bataille de San Sebastian) semblait un secret de polichinelle, étant donné le sujet et le budget de cette coproduction italo-franco-mexicaine réalisée par Henry Verneuil, un cinéaste qui fera appel aux services du compositeur romain dans plusieurs de ses films ultérieurs, comme ‘Le Clan des Siciliens’, ‘Le casse’, ‘Le serpent’...

Le film, avec une forte distribution d'acteurs tels qu'Anthony Quinn et Charles Bronson, raconte l'histoire de ‘Leon Alastray’, un hors-la-loi qui est pris comme prédicateur par les habitants d'une petite ville frontalière, qui vivent dans la peur des attaques continuelles d'une violente tribu indienne Yaqui dirigée par le maléfique ‘Teclo’. Ce sera ‘Leon’ qui ralliera les paysans pour qu'ils se libèrent de leurs peurs et mènent une contre-attaque directe contre les ennemis Yaqui. Un film, après tout, qui se situe dans le genre du film d'aventure, même s'il prend la forme d'un apparent western.

Ce dernier fait est important lorsqu'on analyse l'œuvre écrite par l'Italien. Il est indéniable que la partition contient quelques traces (certaines instrumentations, l'intervention du célèbre chœur d'Alessandro Alessandroni) du Morricone associé à l'univers de Sergio Leone. Mais globalement, le compositeur est ici un peu plus ambitieux sur le plan orchestral, maniant une série de textures plus complexes et renforçant par sa musique le développement de l'intrigue d'une manière qui, franchement, n'a pas grand-chose à envier à sa plus populaire trilogie du dollar.

Morricone a structuré sa partition en quatre thèmes thématiques clairement différenciés, dont trois que nous entendons dès le début avec ‘The Overture’ (A1). Les coupes en tonalité mineure qu’il introduit sont littéralement dédiées à l'environnement rural et à la vie paisible des paysans, qui sont accentuées par une utilisation précise des percussions et de la guitare qui accompagne les cordes. C’est un véritable leitmotiv qui s'étend, non seulement dans cette ouverture, mais également développé avec jovialité dans des morceaux tels que ‘Building The Dam’ (B2).
Ensuite, Morricone dédie une douce phrase de hautbois, ponctuée par la guitare, qui composera ce que j’appelle le thème de ‘la religion’, dédié à l'ami aumônier du protagoniste, le Père ‘Joseph’, dont on peut également entendre les accords dans la seconde moitié de ‘The Long Trek’ (A3). Thème subtil, qui fait évidemment appel au souvenir, au religieux, et dont la mélodie se prolonge sans interruption jusqu'à l’apparition impressionnante de la voix d'Edda Dell'Orso, qui entonne les superbes accords du troisième thème, celui de l’amour. Celui-ci se rattache de manière très particulière au motif précédent du Père ‘Joseph’, car il est également présenté dans une tonalité mystique et quasi-religieuse, faisant même davantage appel au céleste (ce que Morricone réussit non seulement mélodiquement, mais aussi en grande partie grâce à l'intervention susmentionnée de la brillante Dell'Orso).
Ce qui est certain, c'est que ce thème d'amour (A4 et B1), même avec ses légères réminiscences du célèbre thème ‘The Ectasy of Gold’ provenant du film ‘The Good, The Bad and The Ugly’, décrit de manière très belle et pure la relation qui va naître entre ‘Léon’ et la belle ‘Kinita’.

Enfin, en contrepoint de la délicatesse et de la sérénité des trois thèmes décrit ci-dessus, le compositeur en a inséré un autre, un quatrième pour traduire la férocité et la brutalité de la tribu indienne Yaqui, ainsi qu'à son chef ‘Teclo’. C’est par exemple le cas pour les séquences ‘The Attack’ (B3) et ‘The Burning Village’ (B4).

Il convient également de noter l'inclusion de pièces diégétiques telles que la séquence ‘The Chase’, dans lequel Morricone nous surprend par une frénésie symphonique écrasante - soutenue toutefois par la légèreté de la guitare -, avec le soutien du chœur qui propage un halo épique franchement séduisant, comme cela se produit (bien que dans une tonalité encore plus écrasante) dans le spectaculaire ‘The White Stallion’ (A6).

Sorti à l’époque du film, par le label M-G-M, cette composition a fait l’objet d’une première réédition en 1986, tant aux States (MCA) qu’en France (Général Music). Enfin, en 2006, pour les aficionados, on épinglera ce CD contenant de nombreux bonus, paru sous la bannière de Film Score Monthly (FSM).

Guns for San Sebastian’ constitue une bande sonore absolument justifiable, robuste, sincère, hautement recommandable près de 50 ans après sa sortie. Ce n'est pas en vain que nous nous retrouvons avec l'une de ces partitions essentielles dans l'énorme discographie du maître Morricone, visuellement impeccable et formidablement reconnaissante lorsqu'elle est écoutée seule.

FilmClassic Soundtrack
Trailer:





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