Ben-Hur


Film | Releasejaar: 1959 | Film release: 1959 | Medium: Vinyl
 

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# Track   Lengte
1.Prelude3:23
2.The Adoration of the Magic2:15
3.Roman March1:21
4.Friendship1:38
5.Love Theme of Ben-Hur2:49
6.The Burning Desert5:02
7.The Rowing of the Galley Slaves2:46
8.Naval Battle2:45
9.Return to Judea2:03
10.Victory Parade2:13
11.The Mother's Love2:38
12.The Leper's Search for the Christ2:31
13.The Procession to Calvary4:29
14.The Miracle and Finale3:37
 39:30
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Ben-Hur - 10/10 - Recensie van FilmClassic Soundtrack , ingevoerd op (Frans)
Début des années 1950, les dirigeants des studios de la MGM se mettent à la recherche d'un grand récit à porter à l'écran. En 1952, ils décident d'opter pour un remake de leur film muet épique de 1925, ‘Ben-Hur’ (1). Il faudra attendre six ans pour que le producteur Sam Zimbalist puisse mener le projet à bien. Il a fallu douze versions du scénario, de quatre auteurs différents, pour finalement satisfaire les exigences du réalisateur William Wyler. Le casting fut également un défi, car il fallut engager plus de 5 000 personnes, tant pour des rôles secondaires que pour des figurants. Le studio n'a pas lésiné sur les moyens, fournissant finalement à Wyler un budget stupéfiant de 15 millions de dollars.Soutenu par une excellente distribution, le film a été un énorme succès commercial, décrochant 12 Oscars, dont un pour la meilleure musique.

Ayant un contrat avec la MGM, Rózsa avait la possibilité de prendre le premier film de son choix. Lorsque ‘Ben-Hur’ s'est présenté, il a immédiatement saisi l'occasion. Fort de son expérience avec ‘Quo Vadis’ (1951), il était bien préparé à s'attaquer à l'immense toile que lui offrait ‘Ben-Hur’. Il a passé un an et demi attaché à ce projet et a trouvé beaucoup d'inspiration en séjournant dans une villa à Santa Margherita Ligure, une station balnéaire au sud de Gênes, sur la côte ouest de l'Italie. Ce cadre l'a aidé à composer non seulement les nombreuses marches et fanfares royales qui remplissent le film, mais aussi la multiplicité des thèmes exigés par ce récit épique. Rózsa avait compris que sa musique devait s'adresser à une multiplicité d'identités culturelles : chrétienne, juive, macédonienne et romaine. De ces quatre identités culturelles est née une partition très complexe et riche, avec une multiplicité de thèmes.

Passons en revue quelques séquences qui, je le rappelle, est basé sur l’exemplaire 33 tours sorti à l’époque.

‘Prelude’ (A1) Cette séquence ouvre sur une fanfare de trompettes romaines majestueuses et des cloches de célébration dans une déclaration très audacieuse. S’ensuit un fracas de cymbales faisant apparaître le thème principal. Présenté ici comme une déclaration modale majeure, il est triomphant, glorieux et inspirant.

‘The Adoration Of The Magi’ (A2), soutient l'arrivée des Mages, qui présentent des cadeaux et s'agenouillent devant l’enfant Jésus. La musique est portée par un chœur féminin angélique, des cordes délicates avec des accents de flûte solo et de glockenspiel.

‘Roman March’ (A3) soutient l’arrivée de légions romaines défilant dans Nazareth, Celle-ci est une classique marche militaire, dont seul Rózsa avait l’Art d’en produire. Loin d’être festive, elle se veut courte mais déterminée, volontaire, traduisant parfaitement bien la puissance militaire romaine.

‘Friendship (A4), est un moment fort de la partition. Elle soutient la rencontre entre ‘Ben-Hur’ et ‘Messala’. Nous sommes gratifiés d'une interprétation chaleureuse du thème de l'amitié. Ce passage émotionnel est long et de forme ABA classique, avec des cordes chaudes, des cors et un beau solo de hautbois.

‘The Burning Desert’ (A6) décrit bien l’hostilité du désert, alors que nous voyons ‘Ben-Hur’ épuisé par sa chaleur implacable. Rózsa introduit une construction torturante de sept notes, une ligne dissonante répétée, assaillie par des cors sinistres, des bois qui s'élancent, des cordes qui se débattent, couplée à un battement de tambour régulier, plein de désespoir et d'effroi. Alors que le garde arrête les hommes près d'un puits à Nazareth, des cordes entament une montée passionnée du rythme et du registre. Pendant que ‘Ben-Hur’ assoiffé et crie à l'agonie, le Christ lui donne de l'eau. Rózsa nous gratifie d'un moment fort de la partition, en introduisant le thème du Christ qui résonne glorieusement.

‘Rowing Of The Galley Slaves’ (A7) nous offre une séquence étonnante où l'on observe ‘Arius’ tester le métal de ses rameurs en ordonnant des vitesses de rame toujours plus élevées : normale, bataille, attaque et éperonnage. Une basse méthodique, des glissandi de trombone et les coups de tambour martelés de l'hortator jouent un ostinato répétitif, auquel s'oppose un contre-ostinato des altos et des cors. Dans ce morceau, nous avons droit à une accélération rythmique oppressant, en escalier. Alors qu'Arius ordonne des vitesses d'aviron toujours plus élevées, le contre-ostrato s'accélère et s'intensifie, tandis que le reste des cordes et des cors se joignent à lui. Bientôt, d'autres ordres de vitesse sont donnés et le rythme de la basse s'accélère tandis que la musique gagne en énergie et en tension à mesure que nous voyons les rameurs lutter pour maintenir le rythme.

Nous arrivons maintenant à une stupéfiante séquence pleine d'action avec ‘Naval Battle’ (B1), qui soutient la bataille navale. Elle ouvre avec le sinistre thème des macédoniens, associé au pirate et soutenu par des déclarations de trompettes sinueuses qui donnent l'alarme et signalent l'arrivée imminente de la bataille. Nous passons ensuite à un torrent orchestral et à un jeu intensif de thèmes concurrents, qui témoigne du génie de Rózsa pour la musique d'action.

‘Victory Parade’ (B3) présente une magnifique marche de victoire, portée par une fanfare de trompettes, des bois festifs, des percussions et des cymbales qui s'entrechoquent. La musique est réglée sur la course de chars triomphale d'Arius à Rome, où Juda participe à la gloire du défilé de la victoire devant l'empereur, le Sénat et le peuple de Rome.

La séquence ‘The Leper's Search For The Christ’ (B5) sème le malaise avec des phrases sinistres répétées du motif du lépreux, accompagnées de cordes trémolos tendues et d'effets de cor dissonants. Des émotions puissantes et tragiques se ressentent dans cette scène et la musique de Rózsa les fait pleinement ressortir.

Dans ‘The Procession To Calvary’ (B6), Jésus est condamné par Pilate et commence son voyage vers le Calvaire. C’est un thème modal mineur lent et lourd de onze notes qui suscite une tristesse et un désespoir insupportables. Ce morceau solennel s'ouvre comme une sinistre marche funèbre avec des cordes jouant dans leur registre le plus grave et un battement de tambour solitaire de malheur compensé par un écho fourni par le tuba et les trombones. Au fur et à mesure que le thème d'ouverture de onze notes progresse, les cordes commencent à augmenter progressivement le tempo et à monter de façon soutenue dans leur registre, mais au lieu d'atteindre un point culminant, le thème perd espoir, ralentit, et nous entendons les cordes descendre dans leur registre pour commencer un autre cycle de tourments. Cette montée et cette descente cycliques créent un pathos de désespoir, un signe avant-coureur d'une fin tragique qui ne peut être évitée.

Nous achevons notre exploration musicale avec ‘The Miracle And Finale’ (B7) qui offre un point culminant de la partition. La scène décrit la guérison miraculeuse de ‘Miriam’ et ‘Tirzah’ ont été purifiées par le pouvoir de l'amour de Jésus. Rózsa nous offre ici une interprétation joyeuse et exaltante du thème du Christ soutenu par un chœur qui chante ‘Hallelujah’ et qui résonne alors que les cors brillants et les cloches s'unissent dans une glorieuse déclaration de célébration, offrant ainsi l'une des fins de film les plus glorieuses de l'histoire du cinéma.

Les historiens de la musique de film s'accordent à dire que cette partition est la plus grande réussite de la carrière de Rózsa et un jalon dans l'histoire du cinéma. Vous la ressentez profondément, elle vous émeut et, finalement, vous transforme. Je la considère comme le Magnum Opus de Miklós Rózsa. Édité en deux volumes à l’époque par M-G-M Records et réédité à de nombreuses reprises, je vous recommande vivement d'acquérir ce couronnement de l'âge d'or hollywoodien pour votre collection.

(1) La première version de 1925 a été réalisé par Fred Niblo.

FilmClassic Soundtrack

Ben-Hur - 10/10 - Recensie van Willy Rommelaere, ingevoerd op (Nederlands)
Geachte,

Ik zou graag de Soundtrack van de film Ben-Hur willen kopen.
Wat kost die? En kan ik die bestellen?

Mvg.

Rommelaere Willy

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