The Way We Were
(Japanese Pressing SOPM 89)


CBS Records 1974 Vinile
 

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# Traccia   Durata
1.The Way We Were3:50
2.Red Sails In The Sunset1:40
3.Look What I've Got2:59
4.Like Pretty2:18
5.River Stay Way From My Door1:52
6.The Way We Were (Instrumental)2:58
 15:37
# Traccia   Durata
1.Katie2:25
2.In The Mood2:38
3.Did You Know It Was Me?4:32
4.Remembering1:19
5.Wrap Your Troubles In Dreams (And Dream Your Troubles Away)2:59
6.The Way We Were (Finale)3:47
 17:40
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The Way We Were - 09/10 - Revisione del FilmClassic Soundtrack , presentato a (Francese)
Flairant une bonne affaire et après avoir lu le scénario de The Way We Were (fr : Nos plus belles années), le producteur Ray Stark a acheté les droits pour en faire un film et il a engagé Sydney Pollack pour le réaliser. Le choix des acteurs principaux était essentiel pour le succès de l'histoire et c'est ainsi que Barbara Streisand a été choisie pour le rôle de Katie et Robert Redford pour celui de Hubble. C’était, il faut bien le reconnaitre un duo et un choix idéal ! L'histoire tourne autour de deux personnes attirées par l'amour à cause de leurs différences, mais finalement séparées à cause de leur incapacité à réconcilier ces différences. Katie est une juive marxiste stridente et bruyante, tandis que Hubble est plutôt du genre insouciant, sans affect et apolitique. Malgré tout ce qu’ils les oppose, Ils finissent par se marier. Bien qu’aisés, les pressions et leur choix de vie font qu’ils s'éloignent de plus en plus l'un de l'autre. Ils finissent par divorcer et se revoient des années plus tard, elle avec des tracts militants à la main, lui isolé, mais heureux avec une nouvelle femme. C'est une rencontre douce-amère, car elle raconte qu'il était au mieux de sa forme en tant qu'écrivain lorsqu'il était avec elle. Ils se séparent, chérissant le souvenir de ce qu'ils étaient...

Cette histoire d'amour ayant trouvé un écho auprès du public, The Way We Were a connu un énorme succès commercial, Nominé pour six Oscars, le film a permis à Marvin Hamlisch d’en remporter deux : celui de la meilleure musique de film et celui de la meilleure chanson.

Hamlisch a compris que le cadre de ce film nécessitait des références musicales qui évoquaient la culture américaine des années 1950. C'est pour cette raison qu’il a imprégné son paysage sonore d'œuvres d'artistes populaires de l'époque. La partition est clairement ancrée dans l'interprétation par Streisand de la chanson titre, qui s’est hissé à la première place pendant trois semaines consécutives. Il est intéressant de noter que Streisand ne voulait pas que le film soit une comédie musicale, mais plutôt un drame sérieux. Elle ne voulait donc pas que son interprétation de la chanson soit intégrée dans la partition. Heureusement, Pollack a eu le dernier mot, estimant que la chanson devait constituer la fin de l'album. Il convient également de noter que les premières paroles étaient à l'origine ‘day dreams’, que Streisand a contesté avec succès et qu'elle a pu remplacer par ‘Memories’. Et la suite appartient à l’histoire de la musique de film ...

Passons en détail quelques séquences qui ne correspondent pas à la chronologie du film.
Le film s'ouvre sur un numéro de jazz entraînant, qui crée une ambiance new-yorkaise parfaite, alors que nous voyons les rues de la ville en pleine effervescence. Malheureusement, ce morceau d'ouverture n'est pas inclus sur le LP. La séquence nous montre Katie et son patron se rendant dans une boîte de nuit pour se détendre et, alors qu'elle attend son verre, elle balaie la salle du regard et découvre Hubble, assis sur un tabouret de bar, les yeux fermés. Nous voyons dans sa réaction qu'elle est déconcertée par sa beauté stupéfiante. Hamlisch soutient l'ambiance de la boîte de nuit avec ‘Red Sails In The Sunset’ (A2), une chanson de 1935 écrite par Jimmy Kennedy et Hugh Williams, qui s'exprime avec la sensibilité d'une samba, créant ainsi une atmosphère parfaite.

Alors qu'elle s'approche de lui et brosse ses cheveux sur son front, nous revenons en arrière, à l'époque où ils étaient à l'université, avec la voix de Streisand sur ‘The Way We Were’ (A1), un point culminant de la partition qui capture le cœur émotionnel du film. C'est une chanson intemporelle où la mélodie de Hamlisch, avec les paroles de Bergman et la voix de Streisand atteignent une confluence sublime. Au fur et à mesure que la chanson se déroule, nous voyons des images de Katie, l'activiste infatigable, et de Hubble, l'athlète.

‘Look What I’ve Got’ (A3) est un séquence qui réchauffe le cœur, et qui se déroule alors que nous voyons Katie et Hubble étudier de part et d'autre de la bibliothèque. Hamlisch déconstruit le thème de sa chanson et le recompose en une entité étincelante, qui scintille d'aspiration. Ensuite, la musique s'éclaircit et s'envole dans un changement de scène où l'on voit Katie courir vers son cours. Hubble est dans sa classe et lorsque le professeur lit son essai, nous voyons qu'il hésite. Émue, elle quitte le cours, désemparée, en déchirant sa dissertation, qu'elle juge si inadéquate. Hamlisch fait allusion à l'amour naissant, mais toujours pas réalisé, en nous transportant doucement comme un ruisseau avec la mélodie de sa chanson. C'est un superbe moment de cinéma.

‘Like Pretty’ (A4) offre une ambiance classique de danse jazz lente. Sa mélodie langoureuse soutient la danse de remise des diplômes où l'on voit Katie servir, tandis que Hubble danse avec une belle blonde.
La soirée se poursuit avec ‘In The Mood’ (B2), un air de swing entraînant pour l'orchestre qui soutient la danse, ainsi que le numéro de jazz doux ‘Wrap Your Troubles In Dreams (And Dream Your Troubles Away)’ (B5), qui soutient Hubble en train de danser lentement avec Katie. Celle-ci est clairement éprise et nous voyons qu'elle exerce sur lui une étrange fascination.

Nous revenons au présent et elle ramène Hubble ivre à la maison pour prendre un café. Lorsqu'elle quitte la cuisine avec le café, elle découvre qu'Hubble s'est déshabillé et qu'il est allongé dans son lit, évanoui. L'ambiance est créée par la musique entraînante ‘River Stay Way From My Door’ (A5), écrite par Harry Woods, qui est diffusée comme si elle provenait de sa radio. Elle s'installe dans le lit avec une certaine appréhension et il se tourne lentement vers elle, l'embrasse et lui fait l'amour. Hamlisch soutient ce moment d'intimité avec ‘The Way We Were’ (instrumental) (A6), qui est et restera à jamais un magnifique point d'orgue de la partition.

‘Katie’ (B1) est une séquence qui débute lorsqu’elle dépense ses rations pour acheter un dîner et que Hubble, contraint par la honte, se sent obliger de rester. Lorsqu'elle lui montre qu'elle a son premier roman et qu'elle croit en son talent, il reconnaît qu'il est amoureux et ils font l'amour. Nous assistons à un montage de scènes où nos amants passent du temps ensemble. Hamlisch soutient l'épanouissement de leur amour en interprétant avec effusion son thème principal. Il s'agit une fois de plus d'un mariage parfait entre l'imagerie cinématographique et la musique !

À présent, nous nous déplaçons sur la côte pacifique de la Californie, où nous voyons Hubble et Katie dans un voilier sur une mer ensoleillée. Un aperçu de leur nouvelle vie en Californie se déroule dans la séquence ‘Did You Know It Was Me ?’ (B3). Hamlisch utilise une interprétation tendre et nostalgique de son thème principal pour soutenir leur nouvelle vie.

Avec le temps, leur relation se détériore et dans ‘Remembering’ (B4), Katie lui demande de rester avec elle jusqu'à la naissance du bébé. Une fois de plus, le thème principal, teinté de tristesse et de regret, soutient la scène.

Dans ‘The Way We Were’ (Finale) (B6), des années plus tard, ils sont tous deux de retour à New York. Un jour, leurs regards se croisent et elle rencontre Hubble et sa nouvelle femme. On sent clairement qu'ils s'aiment toujours et elle lui passe un dernier coup de balai dans les cheveux. La puissance évocatrice de ce moment doux-amer fait couler des larmes à chaque visionnage, renforcée par l'enflure du thème principal de Hamilisch. Nous terminons par une reprise de la chanson, une fois de plus interprétée par la voix exceptionnelle de Streisand. Bravo ! Cette chanson est intemporelle et l'une des plus grandes musiques de film que je conseille vivement d’acquérir au plus tôt, et ce, quelque-que soit l’édition.

FilmClassic Soundtrack


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