The Call of the Wild
Intrada Records INT 7164


Intrada 29/06/2021 CD
Film Rilascio pellicola: 2020
 

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# Traccia   Durata
1.Wake The Girls2:37
2.Train North4:02
3.Skagway, Alaska2:31
4.Snowy Climb1:25
5.First Sledding Attempt2:27
6.The Ghost Wolf Of Dreams1:06
7.Joining The Team2:59
8.Ice Rescue2:26
9.Sometimes Nature’s Cruel And Gods Fight4:57
10.Buck Takes The Lead4:54
11.We Carry Love3:02
12.Couldn’t Find The Words2:22
13.Overpacked Sled2:31
14.Newfangled Telegram2:23
15.In My Bed?2:54
16.Buck & Thornton’s Big Adventure4:36
17.Finding Bears And Love In The Woods2:57
18.They’re All Gone2:51
19.Rewilding3:48
20.Animal Nature2:34
21.Come Say Goodbye2:09
22.What An Adventure3:01
23.The Call Of The Wild2:51
 67:22
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The Call of the Wild - 08/10 - Revisione del David-Emmanuel Thomas, presentato a (Francese)
UNE ODE AUX CANIDES

Comme en témoigne l’actualité très canine de sa page officielle qui met en vedette ses grands caniches Moose et Chase (👉 https://www.facebook.com/johnpowellmusic/), John Powell s’est toujours révélé être un grand amoureux des chiens ! Tout porte à croire que cette revisite du récit éponyme de Jack London par son comparse Chris Sanders (co-réalisateur de Dragons en 2010) a été conçue pour lui permettre d’exprimer musicalement sa passion pour les canidés. Il est maintenant l’heure de se pencher sur la partition de L’Appel de la Forêt…

La réunion d’un tandem représente toujours quelque chose d’excitant… Si l’on évoque Powell & Sanders, on se remémore instantanément la partition audacieuse et rafraichissante du premier volet de Dragons en 2010 ; aujourd’hui citée comme référence majeure dans l’histoire de la musique du film d’animation. Son « habilité à nous transporter pleinement à travers le temps et les époques » le présente comme étant le choix artistique évident aux yeux du cinéaste pour L’Appel de la Forêt ; adapté du roman de Jack London qui suit l’histoire du très attachant Buck, capturé, maltraité et enrôlé en tant que chien de traineau dans le Yukon canadien pendant la Ruée vers l’Or dans les années 1890. La localisation de l’intrigue conditionne l’orientation musicale souhaitée par Sanders et Powell, s’accordant ainsi une approche plus instrumentale, « légèrement folklorique » et authentique. « Les gens n'ont pas emmené de pianos à queue dans ce genre d'endroits ; ils prenaient des accordéons et des banjos, peut-être parce qu'ils venaient de France ou d'Irlande, mais aussi parce qu'ils étaient très mobiles » explique Powell. Sa musique richement colorée fait intervenir une pléiade d’instruments ethniques qui lui confère un aspect rustique et spirituel très plaisant à l’écoute : accordéons, flûtes irlandaises, harmonium, banjos, guitares, mandolines et flûtes de pan s’harmonisent et résonnent au cœur des étendues sauvages du Yukon canadien (‘Buck And Thornton’s Big Adventure’, ‘Finding Bears and Love in the Woods’, ‘The Call of The Wild’). Quelques traits de cordes dramatiques viennent toutefois souligner la gravité du récit (‘Train North’, ‘What an Adventure’) tandis que la vision du loup noir géant – symbolisant l’appel de la forêt - est brillamment rendue mystérieuse par l’utilisation d’un ensemble choral chantant des phrases « en langue inuit des peuples autochtones du nord de l'Alaska et des provinces du nord du Canada » (‘The Ghost Wolf of Dreams’ et ‘Sometimes Nature’s Cruel and Gods Fight’ qui rappelle nettement l’utilisation des chœurs de ‘Marauders Arrive’ dans Solo : A Star Wars Story). Les thématiques musicales mises en place se dénombrent sur les doigts de la main : Powell tente premièrement d’attribuer une voix à Buck grâce à une mélodie d’abord assemblée de 12 banjos particulièrement entraînants (‘Wake The Girls’) qui adoptera une allure plus héroïque au cours des expéditions postales menées par Perrault (Omar Sy) (‘Snowy Climb’, ‘Joining the Team’, ‘Buck Takes the Lead’) et qui finira par s’apaiser sous les traits d’instruments plus suaves (‘We Carry Love’, ‘What an Adventure’). Les cordes vivaces et les percussions rythmiques de l’exceptionnel ‘Buck Takes The Lead’ s’imprègnent du dynamisme musical cher au compositeur afin de refléter l’endurance de Buck tout en rythmant sa course athlétique. Cette même mélodie se décline finalement en une balade musicale resplendissante et flamboyante lorsque Thornton et Buck s’aventurent dans des contrées inconnues (‘Buck And Thornton’s Big Adventure’). Plus discret et nostalgique, le thème de Thornton (Harrison Ford) retranscrit sa « douleur » liée à la perte de son fils (‘In My Bed ?’). Le score regorge également de passages intrépides (‘Joining The Team’, ‘First Sledding Attempt’, ‘Ice Rescue’, ‘Rewilding’) qui raviront les oreilles aguerries du style powellien ; malheureusement peu audibles en salles de cinéma donnant parfois l’impression même d’être inachevés. Un conseil pour ne pas rester sur votre déception à la sortie du cinéma : quelques écoutes isolées du score s’avèrent indispensables pour se délecter de ses nombreuses subtilités si peu mises en avant avec les images…

EN BREF : Rustique, ethnique et dynamique, le score de John Powell ne paraît pas aussi surprenant en salles de cinéma ; ce qui suppose irrémédiablement plusieurs écoutes isolées prolongées. Enregistrée en présence de Buckley, le modèle vivant de Buck, la BO de L’Appel de la Forêt se distingue par son authenticité et sa pertinence à défaut d’élever cette adaptation du roman de Jack London. Powell brille encore une fois par l’utilisation de ses instruments solos et de son orchestre tout en mobilisant son dynamisme musical spécifique à son style protéiforme (il y a vraiment de quoi aboyer de plaisir à l’écoute de l’exaltant ‘Buck Takes The Lead’ !). Un grand merci à Intrada Records d'avoir édité le score =D

Altre versioni di The Call of the Wild (2020):

Call of the Wild, The (2020)


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