The Caine Mutiny
Original Music From The Motion Picture


Intrada Special Collection 30/05/2017 CD - Edizione limitata (720258538222)
Film Rilascio pellicola: 1954
 

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# Traccia   Durata
1.Main Title4:02
2.I Can’t Believe That You’re In Love With Me (Vocal)1:32
3.I Can’t Believe That You’re In Love With Me (Instrumental)1:51
4.Keith Meets Navy1:16
5.Top To Bottom2:43
6.Lost Paravane4:47
7.Meet Queeg1:02
8.De Vriess Leaves0:42
9.Off To Target0:31
10.Shirt Tail2:17
11.To The Barn1:00
12.Mother Meets May1:35
13.Love In The Valley4:42
14.Escort Jacob0:51
15.Yellow Streak4:25
16.The Plaque0:20
17.Mental Disorders1:26
18.Queeg Rants3:16
19.Berries, Anyone?0:32
20.On The Bible1:05
21.See Halsey3:47
22.Storm Warning1:54
23.Phone May2:13
24.Greenwald Takes Case0:40
25.End Title2:03
26.Main Title / I Can’t Believe That You’re In Love With Me (Vocal)5:32
27.Bos’n Whistle0:11
28.He’s A Jolly Good Fellow0:36
 56:51
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The Caine Mutiny - 08/10 - Revisione del FilmClassic Soundtrack , presentato a (Francese)
Séduit par le roman d'Herman Wouk (1), intitulé ‘The Caine Mutiny’ (fr : Ouragan sur le Caine), Stanley Kramer va acheter les droits du film, charge Edward Dmytryk de le réaliser, et Wouk d’en écrire le scénario. Mais tout ne se passa pas comme prévu. Premièrement, Dmytryk congédie Wouk parce qu’il n'était pas satisfait de lui, qui voulait un film de dix heures. A la place, il engage le scénariste chevronné Stanley Roberts. Bien que ce dernier ait réussi sa mission, il démissionne lorsqu’il apprend que des nouvelles coupures vont été ordonnées pour maintenir la durée du film en dessous de deux heures. C'est ainsi que Michael Blankfort est appelé à la rescousse et supprime 50 pages du scénario, pour aboutir à sa version finale.

Secundo, la marine est réticente à soutenir le film en raison de l'histoire d'un capitaine déséquilibré et d'une mutinerie à bord d'un navire de la marine américaine. Le scénario final a finalement apaisé les choses et les ressources du navire ont été mises à disposition.

La controverse ne s'arrête pas là, car le casting part également du mauvais pied. En effet, le président de la Columbia, Harry Cohn, a profité du désir de Humphrey Bogart d'obtenir le rôle principal du capitaine ‘Queeg’ pour réduire son salaire habituel de 200 000 $, ce qui a provoqué la consternation et l'amertume de l'acteur. Il finit par accepter le rôle et fournit l'une des meilleures prestations de sa carrière. Il est entouré d'une excellente distribution, composée de Jose Ferrer dans le rôle du lieutenant ‘Barney Greenwald’ et Van Johnson dans celui du lieutenant ‘Steve Maryk’.

L'histoire se déroule en juillet 1944 à bord du ‘USS Caine’, un dragueur de mines. Le commandant ‘William De Vriess’, apprécié et populaire parmi son équipage, est relevé de son commandement par le capitaine ‘Queeg’. Aux antipodes du commandement de ‘De Vriess’, ce nouvel officier est un autocrate croustillant qui tente d'instaurer l'ordre et la discipline au sein de l'équipage. Au fil du temps, sa personnalité excentrique et abrasive sape le moral de l'équipage. Les choses empirent au cours d'une opération navale où ‘le Caine’ est chargé de couvrir un assaut de péniches de débarquement. Lorsqu’il est sous le feu de l’ennemi, ‘Queeg’ s'enfuit, abandonnant ainsi les marines désormais vulnérables. Cette lâcheté lui vaut le mépris de l'équipage, qui le surnomme ‘Old Yellowstain’. Les choses se gâtent encore lorsque le navire commence à sombrer dans un violent typhon. ‘Queeg’ refuse de faire tourner le navire dans le sens du vent pour atténuer les vagues qui le secouent. Lorsque le navire manque de chavirer et qu'il se fige, ‘Maryk’ le relève de son commandement et ramène le navire à la base. Les officiers sont accusés de mutinerie et jugés. Au cours d'un procès très tendu, la maladie mentale de ‘Queeg’ est finalement révélée et les officiers sont acquittés.

Le film a été un énorme succès commercial, rapportant plus de dix fois son coût de production de 2 000 000 $. Il a également été acclamé par la critique et a été nommé sept fois aux Oscars (2) dont la meilleure musique de film.

Début des années 1950, les studios Hollywoodiens, commençant à mettre fin à la pratique des compositeurs sous contrat, ne renouvela pas celui de Max Steiner. Désormais indépendant, son prestige encore reconnu lui valut de se voir confier la composition de la musique du film (3). Steiner a compris qu'il s'agissait, au fond, d'un drame axé sur les dialogues. Il y avait donc des contraintes en ce qui concerne le repérage de la musique et la nécessité de ne pas être intrusif au point de détourner l'attention du dialogue. Acceptant ces contraintes, son approche du film n'employait que trois thèmes principaux et deux motifs. Son thème principal qui est polyvalent s'exprime sous deux formes. La première était une marche entraînante, riche en trompettes et débordant de fièvre patriotique, tandis que la seconde s'exprime avec une noblesse contenue. Il est intéressant de noter comment Steiner manipule et rend le thème pendant les scènes stressantes et difficiles.

Il y a le thème militaire qu’on retrouve sur la piste ‘The Bright Young Men’ (A1) qui sert d'identité à l'esprit de la marine américaine, et offre une construction martiale audacieuse, fière et franche, propulsée par des trompettes et soutenu par une cadence de tambour entraînante.

‘I Can't Believe That You're In Love With Me’ (A2) est un thème romantique pour identifier l’histoire d'amour entre ‘Willie’ et ‘May’. Ici, Steiner a inséré et embelli une ballade du compositeur Jimmy McHugh et du parolier Clarence Gaskill, qui datait de 1926. Ce thème est empreint d'une sensibilité de danse des années 1920.

La volonté de Steiner était de ne pas couvrir musicalement le procès intense en dialogues, qui se termine par une dépression de ‘Queeg’ à la barre des témoins. Mais lorsqu’il a appris que le label ‘RCA Victor’ souhaitait éditer un LP favorisant le dialogue du procès tout en éclipsant la partition de Steiner, ce dernier a menacé de poursuivre juridiquement les éditeurs. Débités, ceux-ci ont arrêté la production, et très peu de copies ont été commercialisées (3). Aujourd’hui, ce disque figure parmi les musiques de film les plus rares au monde et sa valeur se chiffre en milliers de dollars.
Durant les années 1970, avec une photocopie en noir et blanc de la pochette originale, une réédition non-officiel a circulé et vendu sous le manteau ce qui a certainement réjouis tous les amateurs de bonnes musiques de film.
Mais en 2017, Intrada va créer l’événement en éditant enfin la musique dans toute son intégralité, sans oublié une bribe !

Oui, ‘The Caine Mutiny’ est un film riche en dialogues et en personnages, et à ce titre, les défis de Steiner étaient considérables. Mais une fois de plus, il a relevé le défi et a créé une musique entraînante et patriotique, qui reflète le contexte de guerre du film. En effet, sa musique a insufflé une énergie vitale au récit du film, ce qui a contribué à le propulser. Il est également instructif de constater que sa musique évoque la tension entre l’équipage du ‘USS Caine’ et la paranoïa croissante de son commandant.

L'intrigue secondaire romantique a également été soutenue de manière experte par un magnifique thème d'amour contemporain, qui constitue une merveilleuse juxtaposition au drame intense. Je crois que Steiner a fourni un bel effort, qui s'est adapté au film comme une main dans un gant. La partition était entraînante quand il le fallait, stressante quand les interactions tendues entre les personnages l'exigeaient, et correctement absente pendant les scènes les plus fascinantes du film. Elle témoigne de la maîtrise de Steiner dans son art, et je vous recommande vivement d'acheter celles-ci, longtemps recherchée et appréciée, pour votre collection.

(1) Le roman fut un best-seller et se vit couronné par le prix Pulitzer fiction 1952.
(2) Il est intéressant de noter que Bogart a perdu l'Oscar cette année-là au profit de Marlon Brando pour ‘On The Waterfront’, ce qui est d'autant plus ironique que Brando a perdu l'Oscar pour ‘A StreetCar Named Desire’ en 1951 au profit de Bogart pour ‘The African Queen’.
(3) Max Steiner avait brillamment composé la musique de deux autres films de Bogart, ‘Casablanca’ (1943) et ‘Le trésor de la Sierra Madre’ (1948).

FilmClassic

Altre versioni di The Caine Mutiny (1954):

Caine Mutiny, The (1954)
Caine Mutiny, The (1970)


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