The Hawaiians


Film Rilascio pellicola: 1970
 

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# Traccia   Durata
Side One
1.Theme From “The Hawaiians” (Main Title)2:31
2.Auntie's Theme3:17
3.Pineapple Pirates3:12
4.Music For A Japanese Bath2:27
5.Quiet Thoughts3:31
 14:58
# Traccia   Durata
Side Two
1.Fumiko (Japanese Love Theme)3:04
2.Molokai3:31
3.The Streets Of Chinatown2:26
4.Theme From “The Hawaiians” (Homecoming)2:40
5.Auntie's Theme (End Title)4:17
 15:58
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The Hawaiians - 07/10 - Revisione del FilmClassic Soundtrack , presentato a (Francese)
Après avoir travaillé avec Charlton Heston dans Will Penny, un western intéressant avec une musique signée David Raksin, et Number One, un film oubliable sur une gloire du football américain des années 40, Tom Gries a dirigé l’acteur, pour la troisième fois consécutive, dans The Hawaiians (fr : Le Maître des îles).

Inspiré du roman Hawaii de James A. Michener, Le film (1) (2) est basé sur les derniers chapitres du livre, qui couvraient l'arrivée des Chinois et des Japonais, ainsi que la croissance des plantations. Outre Charlton Heston la distribution comprend également Geraldine Chaplin dans le rôle de Purity Hoxworth. On notera également la performance de Tina Chen, qui lui a valu une nomination au Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle.

Sorti en 1970, ce film nous plonge dans les îles hawaïennes au XIXème siècle, peu avant l'annexion des États-Unis. Il narre l’histoire de deux familles, l’une riche et puissante, les Hoxworth, l’autre pauvre et esclave, représentée par leur serviteur Nyuk Tsin. Le récit conduit le spectateur vers une fiction où se mêlent passions, envie, intrigues politiques et événements romantiques...

Henry Mancini avait été, à bien des égards, un musicien pionnier dans le Hollywood de la fin des années 50 et du début des années 60. Non seulement son style mélodique soutenait désormais une nouvelle façon de voir le cinéma et ses histoires, mais depuis l’époque de la saga télévisée Peter Gunn, il avait pris ses distances avec ses collègues professionnels en se lançant dans une croisade personnelle contre les studios pour obtenir le butin des droits de sa propre musique 32). En 1970 et avec une carrière marquée par de nombreux succès vocaux, Mancini prit conscience de l’usure d’une formule dont la date de péremption semble proche. Alors que la musique de film connaissait une nouvelle évolution, encore plus populiste que celle qui, au début de la décennie précédente, avait accompagné la disparition progressive du « système des studios », le maestro de Cleveland envisagea de s’éloigner de son image de compositeur comique (les soi-disant « partitions de chansons » sont la recette de sa collaboration avec Blake Edwards), pour se concentrer sur des œuvres où la nature de sa musique prend des fins purement dramatiques.

Après avoir assisté au festival de Rio de Janeiro, où il était invité à faire partie de son jury, Mancini reçu un appel de Paramount à collaborer sur The Molly Maguires (fr : Traître sur commande), dont la bande originale, composée par Charles Strouse, a été rejetée. Parallèlement à son rendez-vous annuel avec Edwards pour le projet du film Darling Lili, Mancini est engagé cette année-là pour deux autres projets : la réalisation de la partition d’une coproduction européenne financée par Carlo Ponti, avec Loren et Mastroianni à la tête de son casting (4), et l’élaboration d’une autre pour un film de Mirisch Corporation, le biopic « The Hawaiians ». De toutes ces éditions discographiques des bandes originales, Mancini ne parvient qu’à sauver l’intégralité des droits d’exploitation de Darling Lili (édité par RCA, avec lequel le musicien a un contrat), tandis que le reste voit la lumière sur les labels des distributeurs respectifs (Molly Maguires chez Paramount Records, Hawaiians sur United Artist Records et Sunflower sur American Avco Embassy).

Ces partitions lui donna l’occasion, non seulement d’offrir de nouvelles façons d’échapper à cette marque « Mancinienne », mais aussi la possibilité d’entrer dans un kaléidoscope passionnant de cultures musicales très équidistantes les unes des autres : côté Irlandais, en utilisant le tin whistle, la harpe ou la squeezebox pour le film The Molly Maguires, les russes avec l’utilisation de la balalaïka dans Sunflower, et l’hawaïen et le chinois, à travers une large distribution d’instruments indigènes dans The Hawaiians. La possibilité d’explorer de nouveaux timbres et couleurs se traduit par cette dernière dans l’établissement, d’un point de vue musical, de deux visions autonomes de l’intrigue, toutes deux fonctionnant comme des compartiments étanches: l’une exubérante (pour désigner les riches les Hoxworth), l'autre plus intime et spirituelle (la famille pauvre représentée par Nyuk Tsin). Avec The Hawaiians, Mancini a réussi à joindre l’Orient et l’Occident grâce à l’utilisation d’un orchestre traditionnel auquel il ajoute un large tambour de percussions. Avec ce schéma conceptuel, le compositeur souligne les événements qui composent l’histoire de l’île sur 40 ans, fournissant une couverture épique et géographique à l’histoire.

On retrouve cette idée avec le ‘Main Title’ (A1), où Mancini manie avec une habileté incroyable les contrepoints entre cordes, harpes et cuivres.

Après ce merveilleux thème, nous écoutons Auntie’s Theme (A2 et B5). Pour cette séquence, Mancini se tourne vers une gamme plus pentatonique et à un large échantillon d’instruments orientaux (Cheng, santour, flûte chinoise, koto ou hsung), pour accentuer l’histoire sombre de Nyuk Tsin et de sa progéniture.

Une fracture opportune de cette dualité thématique a lieu avec l’inclusion de la séquence Pineapple Pirates (A3). C’est une séquence d’action inspirée dans la ligne de « Sound of Hatari ! » qui est appuyé par le santour.

Bien qu’il y a encore d’autres points à relever, The Hawaiians est un bon exemple d’une composition faite avec solvabilité dans des paramètres qui, au final, sont assez conventionnels. Une fonctionnalité qui met en évidence, comme dans une grande partie de son travail pour le cinéma, non pas tant la solidité narrative sur laquelle repose sa brillante construction formelle que l’absence indéniable d’aspirations qui respire cette même architecture sonore.

(1) The Hawaiians, sorti au Royaume-Uni sous le titre Master of the Islands
(2) Le troisième chapitre du livre avait été adapté dans le film Hawaii, sorti en 1966.
(3) Bien qu’il était impensable de conserver le Studio au-delà de 50%, cette démarche a convaincu Blake Edwards d’obtenir l’intégralité de la série Peter Gunn.
(4) Il s’agissait du film The Sunflower

FilmClassic Soundtrack

Altre versioni di The Hawaiians (1970):

Hawaiians, The (2010)
Maître des Îles, Le (1971)
Master Of The Islands (1970)


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