Butch Cassidy and the Sundance Kid


A&M Records 1969 Vinile
Film Rilascio pellicola: 1969
 

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# Traccia   Durata
Side One
1.The Sundance Kid2:10
2.Raindrops Keep Fallin' On My Head (B.J. Thomas Vocal)3:00
3.Not Goin' Home Anymore3:25
4.South American Getaway5:13
 13:48
# Traccia   Durata
Side Two
1.Raindrops Keep Fallin' On My Head (Instrumental)2:30
2.On A Bicycle Built For Joy (B.J. Thomas Vocal)3:08
3.Come Touch The Sun2:27
4.The Old Fun City (N.Y. Sequence)4:00
5.Not Goin' Home Anymore Reprise1:02
 13:07
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Butch Cassidy and the Sundance Kid - 07/10 - Revisione del FilmClassic Soundtrack , presentato a (Francese)
Fasciné par l'histoire de Butch Cassidy et Harry Alonzo Longabaugh (plus connu sous le nom de Sundance Kid), le scénariste William Goldman a estimé que ce récit devait être porté sur grand écran. Il a confié le scénario à Richard Zanuck, de la 20th Century Fox, qui après l’avoir lu, a acheté les droits pour la somme astronomique de 400 000 dollars ! Il chargea John Foreman pour la production et George Roy Hill pour la réalisation. Un casting exceptionnel a été réuni, comprenant Paul Newman (Butch Cassidy), Robert Redford (The Sundance Kid), Katherine Ross (Etta Place), Jeff Corey (Sheriff Bledsoe) et Strother Martin (Percy Garris).

Cette histoire authentique se déroule dans le Wyoming à la fin des années 1890. Robert LeRoy Parker et Harry Longabaugh ont forgé un partenariat qui les a rendus célèbres en tant que hors-la-loi. Leurs forces respectives complétaient les faiblesses de l'autre : Butch avait l'intelligence et Sundance la force de frappe. Pendant des années, ils ont bloqué des trains et dévalisé des banques. Au fil du temps, les autorités civiles ont mobilisé davantage de ressources et un détachement a été mis en place pour les traduire en justice. Alors que le filet se resserre, ils se séparent de leur gang et finissent par s'échapper de justesse. Avec l'aide d’Etta Place, petite amie de Sundance, Butch les convainc de mener une nouvelle existence en Bolivie. Là-bas, bien qu’ils essaient de se remettre dans le droit chemin, leurs anciennes habitudes reviennent...

Butch Cassidy and the Sundance Kid a connu un énorme succès commercial et a été acclamé par la critique. Nominé à sept reprises aux Oscars, il en a remporté quatre, dont celui de la meilleure musique de film et meilleure chanson.

Plutôt d'une approche occidentale et traditionnelle, George Hill voulait que la musique corresponde à l'attitude des deux personnages principaux. Voilà pourquoi il engagea Burt Bacharach, véritable icône de la musique pop à l'époque. La partition a été limitée dès le départ, car Hill ne voulait pas que la musique soit jouée pendant les scènes de dialogue. Finalement, William Goldman et décidèrent que trois interludes musicaux seraient insérés dans le film. Ainsi, sur les 26 minutes de musique qu'il a écrites pour le film, seules douze minutes ont finalement été utilisées !
Pour les chansons, Bacharach fait appel au parolier Hal David et, pour le chant, à B. J. Thomas. Très tôt, le compositeur a compris que le film était axé sur les personnages et que sa musique devait donc refléter la dynamique qui existait entre les trois personnages principaux. Je pense qu'il a réussi sur tous les plans, et certaines de ses chansons sont devenues iconiques.

Passons en revue les séquences, qui je précise ne sont pas dans l’ordre chronologique du film :

‘The Sundance Kid’ (A1) est l'un des points forts de la partition, merveilleux, léger, et coulant comme une bossa nova langoureuse, qui met parfaitement en valeur le talent de Bacharach. Elle était destinée à être jouée pendant le générique de début. Malheureusement, une grande partie a été tronquée.

‘Not Goin' Home Anymore’ (A3) offre une mélodie tendre, portée par le piano, qui devait être le thème d'Etta.

‘South American Getaway’ (A4) soutient le montage du vol en Bolivie où l'on voit notre trio s'enfuir dans les collines. Bacharach marque la scène de manière non-conventionnelle avec un défilé de valses jazz, de sambas lentes et de pop brésilienne, qui sont propulsées par des voix sans paroles, syncopées et bouillonnantes. Puis, un changement de scène nous amène à un nouveau braquage de banque et la musique se transforme en une danse lente dont le flux est soutenu par la pop syncopée sans paroles. Alors qu'ils braquent la banque et sont poursuivis, la musique passe de nouveau à un rythme plus élevé et soutient un montage de braquages. Nous terminons sur une danse lente où nous voyons notre trio en train de dîner et de profiter de leur nouvelle richesse et de leur nouveau statut.

‘Raindrops Keep Falling On My Head’ (B1) propose la chanson sans l'interlude orchestral burlesque utilisé dans le film. Cette séquence présente la version orchestrale de la chanson dans un style pop.

‘On A Bicycle Built For Joy’ (B2) soutient le premier interlude musical où l'on voit Butch réveiller Etta et Sundance et cette dernière sortir pour le rejoindre dans une promenade à bicyclette amusante et ludique. Une minute plus tard, nous avons un interlude orchestral burlesque, qui soutient merveilleusement l'espièglerie enfantine de Butch. Puis, nous reprenons le fil narratif de la chanson, pour arriver à une conclusion très satisfaisante. Je pense que Bacharach a parfaitement saisi l'esprit du moment. Le plus intéressant est que cette chanson excentrique, dont l'insertion dans le film a été décidée tardivement, a connu un succès immédiat, se hissant à la première place des hit-parades de l’époque pendant quatre semaines.

‘Come Touch The Sun’ (B3), ainsi que sa reprise (B5) sont des morceaux doux et émouvants, au lyrisme dansant, dont la mélodie est portée par une trompette solo.

‘The Old Fun City’ (B4) joue pendant un montage de photos sépia de notre trio voyageant dans la ville de New York, leur point d'embarquement pour leur voyage en Bolivie. Nous voyons notre trio s'amuser et vivre une vie de célébrité. À bien des égards, cette musique de passage, fluide et enjouée, évoque une sensibilité de danse joyeuse. Elle a des allures de charleston, ce qui la rend très agréable. Plus loin dans la séquence, nous ralentissons et passons à une danse tendre lorsque nous voyons Butch et Etta danser lentement ensemble sur le bateau à vapeur qui les emmène en Bolivie. Nous terminons par leur arrivée en train à la gare de Bolivie.

Vu le succès, tant du film que de la musique, la partition, édité par le label AM Records, est parue dans le monde entier en quantité tellement suffisante qu’il est encore possible d’en trouver chez un disquaire de seconde main en très bon état. Et pour ceux qui préfèrent le format CD, ils trouveront leur bonheur par les différentes rééditions proposées au cours des années 1986 à nos jours.

Aussi délicieuse que soit cette partition, je pense que la culture populaire et l'amour du public pour la chanson et le film ont contribué à sa victoire. Il suffit de dire que la concurrence cette année-là était plutôt faible : Anne of the Thousand Days de Georges Delerue, The Reivers de John Williams, The Secret of Santa Vittoria d'Ernest Gold et The Wild Bunch de Jerry Fielding.

Compte tenu des contraintes imposées par le réalisateur, je pense que Bacharach a fait preuve d'une grande polyvalence et d'une grande créativité. Il s'agit d'une partition amusante, insouciante et légère, qui emprunte sans aucun doute le chemin le moins fréquenté. Je la recommande aux amateurs de Bacharach et aux fans des musiques de films à Oscars.

FilmClassic Soundtrack

Altre versioni di Butch Cassidy and the Sundance Kid (1969):

Raymond Lefèvre et son Grand Orchestre: Concerto Pour Une Voix ... (1970)
Butch Cassidy and the Sundance Kid (1970)
Raindrops Keep Falling On My Head / Come Touch The Sun (1970)


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