The Big Country


Film | Anno: 1958 | Rilascio pellicola: 1958 | Formato: Vinile
 

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# Traccia   Durata
Side One
1.The Big Country3:15
2.The Welcoming3:03
3.Old Thunder1:37
4.McKay's Triumph1:21
5.The Waltz2:12
6.The Old House2:14
 13:42
# Traccia   Durata
Side Two
1.Big Muddy2:28
2.The War Party Gathers2:34
3.McKay In Blanko Canyon2:21
4.The Death Of Black Henry2:40
5.The Stalking1:18
6.The Big Country1:55
 13:16
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The Big Country - 08/10 - Revisione del FilmClassic Soundtrack , presentato a (Francese)
On peut réellement affirmer que la décennie des années 1950 est l’apogée du western en tant que genre. Au travers des idéaux tels que la famille, le courage, le triomphe et la liberté, ces films ont gravé nos mémoires. On pense bien entendu à John Ford avec The Searchers (fr : La Prisonnière du désert), Howard Hawks pour Rio Bravo, William Wyler et bien d’autres ..., qui ont certainement contribué pour donner forme et arrière-plan aux histoires de cow-boys courageux qui finissent par se tailler un avenir dans des environnements immenses et magnifiques.

C’est dans cette veine-là que fut réalisé en 1958 The Big Country (fr : Les Grands Espaces). Le réalisateur William Wyler utilisa le roman homonyme de Donald Hamilton et son projet fut adapté par James R. Webb, Sy Bartlett et Robert Wilder, pour nous emmener dans le Far West comme prélude à une histoire d’amour et d’honneur.

Face à cette histoire, si caractéristiques du genre, la bande originale appuie largement sur un son purement « Americana », dont la référence sans équivoque se trouve dans l’héritage d’Aaron Copland, qui a largement servi de modèle à d’illustres compositeurs ultérieurs.

C’est Jerome Moross qui a été nommé pour adapter ce son Copland à l’histoire en question. Un auteur qui a cultivé le genre avec succès, suffit comme exemple à écouter sa composition pour The Proud Rebel en 1958, partition qui ressemble quelque peu à The Big Country, étant donné la simultanéité dans la composition des deux, ou le tout aussi stimulant Wagon Train. Son utilisation prédominante des métaux, en conjonction avec les cordes et les vents, aussi présents dans cette bande sonore que tout au long de sa filmographie, a donné naissance à un style de personnalité et d’autonomie marquées.

En parcourant cette partition, il convient de noter que Moross essaie de s’éloigner (sauf dans des cas très spécifiques) du traitement musical appliqué uniquement aux personnages. Il a plutôt conçu sa bande sonore à partir d’intentions plus génériques et transcendantes, évoquant lyriquement des aspects tels que la vie de famille, la liberté, le courage et, bien sûr, le facteur « Grand » (mot mentionné à plusieurs reprises dans le film) des endroits impressionnants dans lesquelles évoluent les personnages du film.

Examinons à présent quelques séquences en détails, tirées de l’édition originale 33 tours :
Le ‘Main Titles (The Big Country) (A1) est tout simplement l’une des meilleures définitions musicales du western qui ont été écrites, un classique qui a marqué une étape importante dans l’histoire du cinéma. À lui seul, il évoque les éléments de liberté et de grandeur, auxquels sont connectées les séquences magistrales du film.
Moross est tout aussi intéressant lorsque l’intrigue tourne ouvertement vers l’action, recourant à un large échantillon de coupes qui renforcent la tension contre des composants descriptifs simples. Par exemple avec ‘The Welcoming’ (A2), qui contient quelques rythmes syncopés.

L’expérience que Moross a acquise au cours des années 1940 en tant qu’orchestrateur des compositeurs de Warner et RKO, est perçue dans la partition. Tout au long de celle-ci, l’auteur donne une couleur totalement nouvelle à chacun des motifs écrits, avec des variations exquises et efficaces. Ainsi, pour varier la séquence tirée du Main Titles, Moross l’a traduit presque onirique pour la séquence où James McKay (Gregory Peck) contemple le domaine de Julie (Jean Simmons), partition musicale que l’on entend dans ‘Big Muddy’ (B1).

Une autre technique qu’aborde Moross pour ce score est d’opter pour un silence prémonitoire dans les préludes des combats, et ceci de dépouiller l’image de tout élément qui pourrait distraire le spectateur de la lutte simple et nue entre les personnages et par la suite, donner un soulignement musical juste avec l’intention finale de décrire sa fatigue. Cette technique est principalement utilisée pour créer de l’angoisse dans les scènes de duel, comme ‘The Stalking’ (B5).

Édité en version mono par United Artists en 1959, il fera l’objet d’une réédition l’année suivante avec une pochette différente et en stéréo, qui, au final se révélera être un son mono ! D’autres labels et dans différents formats emboîtera le pas, et ce, pour la plus grande joie des BOphyles.

Un véritable chef-d’œuvre de la musique de film à découvrir pour tous ceux qui ne le connaissent pas encore.

FilmClassic Soundtrack
United Artists Records ‎– UA LA270 G Reissue

Altre versioni di The Big Country (1958):

Big Country, The (2000)
Big Country, The (1958)
Big Country, The (2007)
Big Country, The (1991)
Big Country, The (1995)
Big Country & How the West Was Won, The (1990)
Big Country, The (2011)
Big Country, The (2008)
Big Country, The (1996)
Big Country, The (1996)
Big Country, The (2011)
Big Country, The (2012)
Big Country, The (1996)
Big Country, The (2013)
Big Country, The (2015)
Big Country, The (2011)
Big Country, The (1958)
Big Country, The (1970)
Big Country, The (2018)
Big Country, The (2019)
Big Country, The (2020)
Big Country, The (2021)
Big Country, The (2021)


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