Hanover Street


Varèse Sarabande Club (0030209109020)
Film | Anno: 2009 | Rilascio pellicola: 1979 | Formato: CD
Edizione limitata: 3000 copie
 

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# Traccia   Durata
1.Main Title3:44
2.David Meets Margaret1:31
3.The Bombing3:15
4.On Hanover Street3:25
5.Making Love2:08
6.Home Life1:37
7.Countryside And Courtship1:57
8.Christmas Eve1:45
9.Trying To Forget3:20
10.Message From Paul1:30
11.Change Of Plans1:33
12.Direct Hit1:59
13.Bail Out Over France3:08
14.Gestapo Headquarters2:07
15.Cover Blown6:03
16.A Resourceful Man2:47
17.Motorcycle Chase And Bridge Battle4:14
18.Finale3:56
19.End Credits2:37
 
Bonus Tracks:
20.Chatanooga Choo-Choo (Source)2:45
21.Little Brown Jug (Source)3:26
22.Finale (Alternate)3:58
23.Gestapo Headquarters (Revised - mono)2:07
24.Cover Blown (Revised - mono)6:01
25.Motorcycle Chase And Bridge Battle (Revised - mono)4:24
26.Finale (Revised - mono)3:48
 79:04
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Hanover Street - 06/10 - Revisione del FilmClassic Soundtrack , presentato a (Francese)
Londres, 1941. David, un lieutenant de l'armée de l'air américaine (Harrison Ford), et Margaret, une belle infirmière britannique (Leslie Anne-Down), se rencontre à un arrêt de bus. Rapidement ils tombent amoureux et chaque jeudi, ils décident de se retrouver dans la même rue de Londres où ils se sont rencontrés pour la première fois. Toutefois, l'infirmière est mariée à un officier de renseignement britannique (Christopher Plummer) qui, comme le veut le destin, aura besoin de l'aide de David pour une mission dangereuse dans la France occupée par les nazis. Ce triangle amoureux particulier, ainsi que les doses de suspense apportées par la mission risquée menée par deux hommes amoureux de la même femme, constituent la base de l'intrigue de Hanover Street (fr : Guerre et passion), réalisé par Peter Hyams, en 1979.

Devant la douceur d'une telle intrigue, John Barry a rapidement donné son accord lorsque Hyams lui-même a exigé qu’il soit engagé pour écrire la partition. Cette commande s'inscrivait sans doute parfaitement dans la discographie du compositeur Britannique qui, dans ces années-là, semblait plus soucieux d'apporter son talent à quelques aventures spatiales, comme Starcrash, The Black Hole ou encore Moonraker.
Hanover Street a cependant une marque de romantisme et d'intrigue typique à l'âge d'or hollywoodien, soit sous forme de clins d'œil narratifs, soit par une mise en scène soignée avec quelques détails désuets. Quoi qu'il en soit, cette partition est clairement divisée en deux noyaux thématiques qui soutiennent l'intrigue, à savoir : d'une part, et dans l'aspect le plus réussi et le plus familier pour Barry, la musique fonctionne avec une élégance remarquable comme un élément qui souligne l'histoire d'amour passionnée entre les personnages de Harrison Ford et Leslie Anne-Down, ainsi que la description des peines et des conséquences de ce trio complété par le mari honnête qui est la victime de la tromperie. Une telle approche ne pouvait être résolue autrement (et d'autant plus par un mélodiste profond comme John Barry), que par un déploiement du large lyrisme qui sous-tend toujours la partition, même dans les moments de drame et/ou de tragédie assumés.

D'autre part, le compositeur a également dû approfondir le suspense et les combats de guerre qui déclenchent le dénouement de l'histoire. Et c'est précisément ici que le score perd une bonne partie des gains obtenus dans la première partie. Il s’agit d’un bloc de thèmes caractérisé, par des idées excessivement basiques, tièdes, et finalement dépourvues du cran et de la distinction avec lesquels le compositeur s'était auparavant plongé dans le romantique. Ainsi, une partition qui commence splendidement finit par perdre beaucoup de sa force narrative à cause de la recréation maladroite illustrant des escarmouches dans la France occupée.

Je vous invite à présent à passer en revue quelques séquence fort de cet album :

Tout d’abord, je souligne le merveilleux thème principal qui ouvre le film. ‘Main Title (#1), laissait présager de plus grandes vertus pour une partition manifestement déséquilibrée. Ce thème principal, est l'un des plus beaux composés par John Barry au cours de sa longue carrière. Il développe l'essence de l'amour impétueux qui naît entre les protagoniste, David et Margaret. Ses accords réapparaissent tout au long de la partition, nous rappelant que leur relation est le moteur et la raison d'être de l'intrigue, du début à la fin. Canalisé par la chaude sonorité du piano, le soutien ultérieur et presque toujours syncopé des cordes lui donne une amplitude qui, bien qu'habituelle dans l'empreinte du compositeur, est ici si nettement voluptueuse qu'elle rappelle ces sections de cordes presque interminables dans le plus pur style Delerue. L'utilisation abondante de cette idée centrale peut être répétitive, linéaire et même lassante, étant donné l'absence d'un sous-thème nécessaire pour atténuer la recréation constante de ses accords. Mais la vérité est que Barry, en variant seulement l'orchestration et légèrement les harmonies, parvient en quelque sorte à mimer ce thème principal vers les différents registres requis par le film à chaque moment. Ainsi, nous l'entendrons comme un fond tragique d'un bombardement nazi à Londres avec la séquence ‘The Bombing (#3), embrassé par la passion sexuelle culminant des deux amants avec Making Love (#5), livré à un solo de violon dans une tonalité bucolique qui renforce les doutes et les remords d'une infidélité pour Trying to Forget (#9), ou menant à un Finale (#18) ambigu mais grandiloquent, qui a dû être réenregistré trois fois pour obtenir l'effet mélodramatique approprié à la fin du film.

La séquence Direct Hit (#12), est une composition efficace et incisive pour désigner la chute imminente de l'avion dans lequel voyagent mari et amant. Elle marque la ligne à partir de laquelle la partition ne fait rien d'autre que de révéler les lacunes d'un Barry qui manque franchement de recréer la tension en temps de guerre. La construction simpliste, (accentué par des phrases répétées et par des contrepoints trop proches de la saga Bond), le statisme irritant et le manque de progression se retrouvent malheureusement dans des morceaux tels que Gestapo Headquarters (#14), Cover Blown (#15) ou l'insipide Motorcycle Chase and Bridge Battle (#17), laissaient présager une décision de Hyams qui ne s'est pas fait attendre, comme le révèlent les notes du CD. Soucieux d'apporter plus de drame et de suspense au déroulement de la mission finale sur le sol nazi, le réalisateur a écarté tous les thèmes précités, tels qu'ils sonnaient à l'origine sur les pistes citées ci-dessus. Le compositeur britannique n'ayant pu les corriger à temps, c'est le chef d'orchestre des séances d'enregistrement, Harry Rabinowitz, qui s'est chargé de donner plus de punch à ces blocs en introduisant des arrangements qui, néanmoins, respectaient essentiellement les idées originales de Barry.

Le résultat avec les séquences Gestapo Headquarters (revised) (#23) Cover Blown (revised) (# 24) et Motorcycle Chase And Bridge Battle (revised) (#25) n'a donc pas trop contribué à combler les lacunes expressives laissées par Barry, même s'il est vrai que la restructuration rythmique et la correction du tempo dans un fragment clé de l'œuvre, comme le Motorcycle Chase and Bridge Battle (#23) susmentionné, sont venues atténuer légèrement la sensation initiale de stagnation de la séquence. Grâce à ces corrections, ce CD sorti en 2009 chez Varese Sarabande nous offre également la possibilité d'écouter les trois Finales (#18), Finale (Alternate) (#22) et Finale (revised) (#26), écrites pour l'épilogue du film.

En résumé, Hanover Street est une partition avec un début spectaculaire, un développement très correct et une conclusion décevante. Les énormes vertus d'un thème central mémorable sont partiellement réduites par le traitement musical particulier de Barry de l'action et de l'intrigue, obscurci dans la résolution de la question par un matériel peu engagé sur le plan visuel et donc incapable de soutenir certaines images avec la fluidité nécessaire. Ainsi, ce type d'approche qui a traditionnellement fonctionné pour le compositeur, et l'a même aidé à créer une marque de fabrique inimitable et louée par beaucoup, comme les partitions pour la saga Bond, devient ici le principal handicap d'une œuvre estimable qui, malgré l'attente née de sa commercialisation, ne semble pas figurer parmi les œuvres les plus importantes ou indispensables de son curriculum.

Colonne sonore della collezione: Limited Editions

Jules Verne's The Light at the Edge of the World (2014)
Star Trek: The Motion Picture (2012)
Beastmaster 2 : Through the Portal of Time (2013)
Revolt of Mamie Stover / Hilda Crane, The (2006)
Wedding Date, The (2005)
Lock Up (2005)
East of Eden (2007)
Due Cuori, una Cappella (2012)
Wavelength (2014)
Thunderbirds are Go! / Thunderbirds 6 (2014)


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