Billion Dollar Brain


United Artists US 1967 Vinile
Film Rilascio pellicola: 1967
 

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# Traccia   Durata
1.Billion Dollar Brain Theme2:39
2.Anya1:15
3.The Church1:45
4.Skidoo1:04
5.Ambush3:05
6.Kaarna2:50
7.Russian Cavalry1:30
8.Love Scene1:17
9.Hoe Down1:09
 16:34
# Traccia   Durata
1.Panic in the Brain1:15
2.Car Chase2:18
3.Midwinter's Army9:30
4.Anya0:59
5.Billion Dollar Brain Theme (reprise)1:25
 15:27
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Billion Dollar Brain - 06/10 - Revisione del FilmClassic Soundtrack , presentato a (Francese)
Depuis la sortie du premier James Bond en 1962, et jusqu'à la fin de la décennie, il était difficile d'échapper à l'univers des agents secrets, que ce soit dans des livres, des films sérieux, humoristiques ou des séries télévisées. L'une des créations les plus mémorables de cette période a été la série d’adaptation cinématographique des romans d'espionnage de l'auteur Len Deighton, qui a commencé avec The Ipcress File. Contenant une atmosphère assez différente de celle de la saga Bond (malgré la partition du compositeur John Barry), cette production a connu un tel succès qu'il a donné lieu à deux suites : Funeral In Berlin et Billion Dollar Brain. Réalisé par Ken Russell avant qu'il ne devienne l'enfant terrible du cinéma, Billion Dollar Brain est un film divertissant avec un solide casting et surtout une partition remarquable signée Richard Rodney Bennett.

L'intrigue de Billion Dollar Brain concerne la paranoïa de la guerre froide et une guerre bactériologique potentielle manipulée par un magnat du pétrole américain fou, le général Midwinter (Ed Begley). Celui-ci a l'intention d'éradiquer le communisme en envahissant la Lettonie occupée par les Soviétiques depuis la Finlande avec sa propre armée privée, aidée par un soulèvement nationaliste letton et une guerre bactériologique pour neutraliser l'armée russe. Ce complot, supervisé par Leo Newbigen (Karl Malden), présente un désastre potentiel de type Troisième Guerre mondiale. Dans la plus pure tradition de l'espionnage, le héros du film, Harry Palmer (Michaël Caine) (1) se retrouve à négocier et d'infiltrer dans l'opération de Midwinter, dont les tactiques proviennent d'un superordinateur appelé « le cerveau à un milliard de dollars »...

Dans les années 1960, une scène cinématographique internationale en plein essor a émergé pour combler en partie le vide laissé par le déclin du système des studios hollywoodiens dans les années 1950. Comprenant principalement les trois « John » - Addison, Barry et Dankworth, Richard Rodney Bennett a fait partie d'un conclave de compositeurs britanniques qui ont fourni la musique pendant cette période de cinéma unique et très originale. Et puis Bennett avait écrit son titre de noblesse en s’imposant avec la brillante partition du film de John Schlesinger Far from the Madding Crowd (fr : Loin de la foule déchaînée), qui fut par ailleurs nominé aux Oscars. Avec Billion Dollar Brain, Bennett a conçu une musique clinquante, postmoderne, éclectique et drolatique qui mêle minimalisme, modernisme, néoclassicisme et pop pour donner une vision tout à fait unique des films d'espionnage des années 1960. Il a introduit une orchestration originale comprenant des cuivres, deux à trois pianos, des percussions et des Ondes Martenot (2).

Le scintillant ‘Billion Dollar Brain Theme’ (A1) accompagne brillamment la séquence de titre du graphiste Maurice Binder (3), inspirée par les opérations des superordinateurs des années 1960. Comme Bernard Herrmann, Bennett obtient des sonorités remarquablement épiques et variées avec des forces minimales, en orchestrant lui-même la musique. La partition a été dirigée par Marcus Dods (1918-1984), qui a été le chef d'orchestre principal du BBC Concert Orchestra et a dirigé la plupart des musiques de film les plus connues de Bennett, tandis que Bennett lui-même jouait à l'un des trois pianos pour cette séquence. On retrouve ce thème joué d’une manière abrégé dans la séquence finale ‘Billion Dollar Brain’ (Reprise) (B5).

‘Anya’ (A2-B4) offre un contraste avec le titre principal frénétique en extrayant une mélodie dépouillée et en la jouant comme un solo d'Ondes Martenot mélancolique, introduit par un délicat passage de célesta et typiquement présenté avec une ligne de contrepoint au clavecin. La musique souligne la rencontre de Palmer dans une plaine finlandaise glacée avec la belle et mystérieuse Anya. On retrouve ce thème dans ‘Love Scene’ (A8).

‘The Church’ (A3) est une composition sombre et tonitruante qui accompagne la scène où un sniper tente d’éliminer Anya. Pour cette scène jouée sans dialogue, Bennett a introduit des carillons et des gongs qui résonnent contre une tapisserie de pianos, de percussions et de cuivres inférieurs, entonnant une mélodie sinistre, semblable à une chorale.

Pour illustrer la séquence ‘Skidoo’ (A4), Bennett a propulsé le thème d’Anya en introduisant des sons rythmiques à l’aide de bongos, claves et d’autres percussions rythmiques sur un fond genre « Ère spatiale ».

‘Ambush’ (A5) s’illustre par un thème énergique à saveur russe pour accompagner la scène où Harry accompagne un groupe antisoviétique appelé « Crusade for Freedom » dans le cadre d'une mission visant à attaquer un camion militaire et à photographier des documents. Puis, lorsque le groupe quitte Riga en trombe et emprunte une route isolée et enneigée, Bennett introduit un thème secondaire à saveur britannique qui souligne leur préparation à l'embuscade.

Dans ‘Kaarna’ (A6), Bennett se laisse aller à une musique de suspense évoquant les cuivres à la sauce James Bond et des xylophones à celle de Béla Bartók, un effet qui se reproduira à d'autres moments du film. Une reprise du thème d'Anya est introduite, et les contres lignes cassantes du clavecin suggèrent le décor baroque de la scène du film. Un cuivre, subtilement dissonant se glisse sous le thème d'Anya, et culmine avec un effet de choc soudain.

Dans la séquence ‘Russian Cavalry’ (A7), Bennett introduit un ostinato percutant de piano sous des cuivres épiques, ponctué par des carillons alors que Palmer est poursuivi dans la neige par des soldats soviétiques à cheval.

Pour caractériser le fanatique du général Midwinter, la séquence ‘Hoe Down’ (A9) est une marche militaire dissonante et molto agitato pour cuivres, timbales et percussions, alors que les invités de Midwinter font la fête au milieu d’autodafé.

‘Car Chase’ (B2) est une musique originale de Bennett, non utilisée pour cette séquence, un scherzo vif avec une mélodie brillante pour trompette solo sur une caisse claire militante et un accompagnement agité à la Prokofiev. Elle devait servir à couvrir une course-poursuite au cours de laquelle Harry et les hommes de Midwinter poursuivent Anya, qui a pris possession des œufs infectés par le virus, jusqu'à une gare, où elle prévoit de s'enfuir à Moscou. Cette partition aurait ajouté un air légèrement comique à la poursuite et a peut-être été abandonnée pour cette raison.

La finale du film est la tentative d'invasion de la Lettonie par Midwinter est représentée avec la séquence Midwinter’s Army (B3). Ce morceau de 9:27 combinant trois repères dominés par le thème à saveur russe de Midwinter, qui est développé à la fois comme une marche et comme un air de choral émouvant.

Édité lors de la sortie du film par United Artists, cette musique a été rééditée à plusieurs reprises.

Billion Dollar Brain a été tourné en Panavision et en couleur DeLuxe, mais dans ses scènes finlandaises et lettones, il s'apparente plus à un film en noir et blanc. Et Bennett n’y est pas étranger à cela, puisque grâce à ses sonorités glaciales de cuivres, souvent doublés de pianos et de percussions qu’il a introduit dans sa composition, il à parfaitement reflété l'accent mis par Russell sur les vastes étendues vides de neige et de glace, seulement interrompues à l'occasion par la lueur rouge artificielle d'une lampe de sécurité ou par les bleus et les acajous profonds d'un intérieur finlandais. Personnellement, bien que le travail de Richard Rodney Bennett convînt parfaitement bien au contexte du film, j'ai toujours eu du mal à me familiariser avec cette partition. C'est donc avec un avis mitigé que j'écris cette critique, en laissant chacun le choix d'avoir ou pas cette BO dans sa collection.

(1) Dans le film, Françoise Dorléac tient le rôle d'Anya, un agent soviétique. Tragiquement, Billion Dollar Brain a été son dernier rôle. Avant la sortie du film, la sœur aînée de Catherine Deneuve s’est tuée dans un accident de voiture à l'âge de 25 ans.

(2) Les Ondes Martenot sont un instrument électronique pré-synthétiseur joué à partir d'un clavier, notamment utilisé par Maurice Jarre dans Lawrence d'Arabie (1962).

(3) Maurice Binder fut rendu célèbre pour ses graphismes dans la saga James Bond.

FilmClassic Soundtrack

Altre versioni di Billion Dollar Brain (1967):

Billion Dollar Brain (0)
Billion Dollar Brain (2011)


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