Marco the Magnificent


Film | Date: 1965 | Sortie du film: 1965 | Type: Vinyle
 

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# Track Artiste/Compositeur Duration
1.Main Title (Somewhere - Instrumental)3:55
2.Road To Adventure1:49
3.A New Day2:26
4.The Eastern Desert2:09
5.The Golden Mask3:04
6.The Lonely Traveller6:04
7.Marco Polo March2:33
8.The Great Wall2:11
9.Dance Of Fire3:38
10.Untouchable Princess2:30
11.The Great Kublai Khan4:03
12.The Fatal Decision4:17
13.The New Dawn4:18
14.SomewhereJerry Vale3:06
 46:03
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Marco the Magnificent - 07/10 - Critique de FilmClassic Soundtrack , ajouté le
Marco the Magnificent (fr : La Fabuleuse Aventure de Marco Polo) est un film afghano-égypto-franco-italo-yougoslave coréalisé par Denys de La Patellière et Noël Howard, et sorti sur nos écran en 1965. L’histoire se déroule au XIII ème siècle, Marco Polo (Horst Buchholz), un jeune marchand vénitien, rêve de voyager jusqu'en Chine, à la découverte de ce pays mythique fermé depuis toujours aux Occidentaux. Le pape lui confie une ambassade et un message de paix à porter au grand Kubilay Khan (Anthony Quinn), le maître incontesté de l'Empire du milieu. Mais sur la longue route de la soie, le jeune aventurier et ses compagnons doivent surmonter de nombreuses épreuves, notamment le fils félon de Kubilay, le prince Nayam (Robert Hossein), qui s'ingénie à leur tendre des pièges pour retarder l'expédition et s'emparer du trône à la place de son père.

Un an auparavant, Denys de La Patellière s’était présenté chez Georges Garvarentz avec ce projet d’envergure, servi par un casting internationale et qui promettait de devenir un triomphe partout où il serait distribué (1). Plus que les longs métrages antérieurs, Marco the Magnificent allait ouvrir en grand les portes d’Hollywood au jeune compositeur.
Deux ans auparavant, André Hossein avait ciselé les portes symphoniques de ‘Shéhérazade’ pour Pierre Gaspard-Huit, dont l’album, sous forme de LP avait permis aux spectateurs européens de voyager en ne quittant pas le velours de leur fauteuil. Dans quelle mesure Garvarentz s’y est-il référé ? Personne ne pourrait le dire, mais sa verve musicale ne l’a jamais amené à écouter la production d’un confrère pour entendre germer un refrain et le plagier. Toutefois, il savait qu’il devait emprunter la voie voulue par le producteur et le réalisateur et les décevoir ne serait productif pour personne. La variété des paysages, la multiplication des ambiances et la prolifération des personnages rencontrés au cours des pérégrinations de Marco Polo ont largement influencé le compositeur à envisager une partition symphonique avec une succession de couleurs et de morceaux qui seraient le reflet des impressions d’un européen sur l’Orient.

Dès le Main Theme (A2), le motif principal est exposé avec un tempo de marche destiné à accompagner le jeune héros à travers l’Asie des tribus qui guerroient entre elles et des régions dominés par des hordes de pillards. Cette partition est devenu la chanson ‘Somewhere’, interprétée par Jerry Vale que l’on retrouve sur la piste A1.

Mais Garvarentz n’a pas hésité à introduire différents thèmes secondaires, parfois chargés d’héroïsme comme ‘Road To Adventure’ (A3), de chaleur slave avec ‘Dance Of Fire’ (B3) ou encore des thèmes plus liés à la méditation avec ‘The Fatal Decision’ (B6) et ‘The New Dawn’ (B7).

Loin d’être déplaisante, cette énième évocation des voyages du célèbre explorateur vénitien pèche par une narration en dent-de-scie, des excès, des ellipses, et un rythme malheureusement poussif, faisant regretter la version de 1938, avec Gary Cooper. Malgré des recettes relatives, Marco the Magnificent a permis d’augmenter la crédibilité du compositeur et a prouvé à ceux qui en doutaient, qu’il était parfaitement capable de s’inféoder à l’univers de l’aventure.

Si un 45 tours est sorti en France il est intéressant de savoir qu’un 33 tours est paru au States. Seul bémol dans l’histoire est la jaquette de cette édition US, qui est grossièrement dessiné et qui ne reflète en rien les séquences à découvrir. Sur ce plan, on se croirait dans une mauvaise BD avec des coloris criards. Fort peu représentatif, cette pochette n’invite malheureusement pas à se procurer le disque. Heureusement, les vrais collectionneurs savent que l’habit ne fait pas le moine et que la présence du compositeur au générique demeure un gage de qualité. À la fin des années 1990, cet album a été réédité par le label luxembourgeois ‘Tickertape’ et a fait d’une diffusion limitée dont quelques fans du compositeur ont pu trouver chez des vendeurs expérimentés.

(1) Le producteur Raoul Lévy s'est suicidé après avoir perdu la majeure partie de sa fortune en réalisant ce film.

FilmClassic Soundtrack

Autres sorties de musique de Marco The Magnificent (1965):

Marco the Magnificent (2011)
Marco the Magnificent (2016)


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