Frankenweenie


Walt Disney Records (050087281397)
Walt Disney Records (5099923269224)
Film | Date de sortie: 25/09/2012 | Sortie du film: 2012 | Type: CD, Téléchargement
 

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# Track   Duration
1.Frankenweenie Disney Logo0:37
2.Main Titles2:19
3.Mr. Burgermeister/Noses Meet2:16
4.Game of Death2:20
5.The Funeral2:38
6.Electricity3:27
7.Re-Animation5:15
8.Sparky s Day Out1:53
9.Dad s Talk0:49
10.The Bride/Edgar Knows2:19
11.Invisible Fish/Search for Sparky4:41
12.A Premonition1:25
13.The Speech1:20
14.Mom s Discovery/Farewell1:29
15.Getting Ready2:38
16.Making Monsters6:43
17.Pool Monsters Attack1:50
18.Mad Monster Party1:58
19.Final Confrontation2:56
20.Happy Ending3:25
 
Bonus Tracks
21.Alternate Main Titles2:18
22.Over the Fence1:15
 55:51
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Frankenweenie - 08/10 - Critique de Mattis B., ajouté le
Attention, cette critique contient des spoilers. Regardez le film avant de lire ce qui suit.

Frankenweenie est à l’origine un court métrage de 30 minutes réalisé par Tim Burton en 1984. C’est le Frankenstein de James Whale (1931), un des films préférés du réalisateur, qui lui inspirera cette histoire pour le moins originale. Victor Frankenstein est ici un jeune garçon qui perd brutalement son chien Sparky, renversé par une voiture. Cependant, il parvient à lui redonner vie en le foudroyant. Mais le Sparky ressuscité effraie toute la ville qui ne cherche à présent plus qu’à se débarrasser de lui. Ce court-métrage annonçait déjà le futur chef-d’œuvre Edward Scissorhands (1990) qui accentuera la peur et donc la haine que peuvent avoir les gens lorsqu’ils sont face à quelqu’un de différent.
 
28 ans plus tard, Tim Burton réadapte son court-métrage pour en faire un film de 90 minutes et en stop-motion. Si l’idée de départ ne fait que confirmer le fait que Tim Burton semble en panne d’inspiration pour trouver de nouvelles idées (ses derniers films sont très souvent des adaptations), il y avait espoir pour que le réalisateur retrouve son propre style : celui d’Edward Scissorhands, The Nightmare Before Christmas ou encore Corpse Bride. La seule crainte reposait sur Disney qui semble veiller scrupuleusement sur le réalisateur, prêt à bondir s’il propose quelque chose de trop personnel ou trop sombre. Rappelons que Frankenweenie (le court-métrage) a été produit par Disney, qui s'est séparé de Burton après avoir jugé ses travaux trop sombres. C’est sur Alice in Wonderland que le réalisateur renoue avec les studios qui ne lui ont pas laissés la liberté totale de s’exprimer aux grands regrets de ses fans.
 
Mais Disney a semble-t-il laissé une plus grande autonomie à Tim Burton sur ce projet, allant même jusqu’à interdire le film aux moins de dix ans aux Etats-Unis. Enfin on retrouve le Burton plus personnel, plus créatif, celui que l’on pensait perdu depuis longtemps. Le projet tenait à cœur au réalisateur et ça se ressent, il semble avoir retrouvé son milieu naturel. La trame du court-métrage a été respectée : le film s’ouvre et se referme de la même manière et la plupart des scènes du court-métrage se retrouvent dans ce long-métrage. De plus, Tim Burton accentue la noirceur de son conte en ajoutant des monstres et de nouveaux personnages très « Burtonniens » (mention pour la fille au chat !). Les fans apprécieront une nouvelle fois le parfait mélange horreur-fantaisie et l’humour noir cinglant tant visuel qu’auditif. Frankenweenie est un conte sans temps morts, visuellement impeccable et contenant de superbes plans et jeux d’ombres. Burton n’a peut-être pas retrouvé l’inspiration qui lui permettait d’écrire nouvelles œuvres originales, néanmoins il prouve qu’il a toujours son génie créatif et son talent de réalisateur bien en lui. A ne pas manquer pour tout bons fans du réalisateur.
 
La musique du court-métrage a été composée par David Newman. Aujourd’hui, Tim Burton retrouve son fidèle complice Danny Elfman pour la quatorzième fois depuis Pee-Wee's Big Adventure. Après un bon score gothique et dissonant pour Dark Shadows et un assez moyen Men In Black 3, Elfman peut enfin retrouver son côté plus léger et fantaisiste, un genre dans lequel il excelle (Charlie and the Chocolate Factory, Corpse Bride, Charlotte’s Web ou encore la référence inégalable : Edward Scissorhands). La musique de Frankenweenie est sans doute une des œuvre qui approche le plus la beauté d’un Edward. Ne vous attendez pas à une quelconque recherche d’originalité de la part d’Elfman ici, le compositeur puise son inspiration dans ses B.O. antérieurs, mais rarement la magie n'aura opéré aussi bien qu’ici. Le score est servi avec un très beau thème principal facilement reconnaissable et omniprésent tout du long du disque. Comme tout le monde le sait, Elfman rime avec chœur (presque!) : ici, pas d'exception, l’utilisation des voix est irréprochable et apporte toute la magie nécessaire au conte.
 
Le thème principal est présenté dans le 'Main Titles' après 34 secondes (à noter que la piste que l’on entend dans le film est en fait (je crois) la piste 21 : 'Alternate Main Titles'). Le plus souvent, ce thème est joué à la flûte traversière, instrument beaucoup employé ici afin de renforcer l’aspect enfantin du film. Ce thème prendra une tournure victorieuse dans 'Game of Death', morceau qui présente également un nouveau motif de trois notes joué par un violoncelle (2 : 04) associé à la mort et que l’on retrouve dans 'Electricity' (3 : 02). On ne pourra qu’être ému par 'The Funeral' où les chœurs apportent un côté quasi-funèbre. Toute la tristesse de Victor est retranscrite dans ce très beau morceau d'une grande délicatesse. Nous pourrons également repérer un motif de quatre notes descendantes (0 : 34 et 2 : 05) qui exprime pour l'enfant le désir de retrouver son chien : un motif également très présent dans la B.O. Tout aussi présent, le thème de l'amitié entre Victor et Sparky apparaît de temps en temps dans les passages plus calmes : dans 'Re-Animation' par exemple, on peut l'entendre à 4 : 13.
 
On y trouve aussi un thème de cinq notes associé à l’électricité entendu dans 'Frankenweenie Disney Logo' juste après le traditionnel hymne de Disney. Ce motif trouvera son paroxysme dans la piste 'Re-Animation' véritable tour de force d’une grande virtuosité typique des grandes musiques d'action chez Elfman. Cette magnifique scène où Vincent réussite son chien ne comporte aucun dialogue, seule la musique et les bruitages donnent toute la force de la scène. Après cette montée en puissance majestueuse, on retrouve tristement le petit motif de quatre notes descendantes, toujours dans l’espoir de retrouver Sparky. Puis l’on ne pourra qu’être attendri par le retour à la vie du chien : l’orchestre se réjouit de cette résurrection miraculeuse et reprend à nouveau le thème de quatre notes descendantes dans une variation radieuse. Le morceau se conclut sur ce que je considère être la meilleure reprise du thème principal : une flûte et des chœurs enchanteurs s’harmonisent splendidement et retranscrivent avec émotion la joie de retrouver Sparky. Un des morceaux incontournables de l’album.
 
Elfman a également écrit un thème pour les monstres, facilement reconnaissable grâce à sa ressemblance avec le thème de Batman. D’abord suggéré dans 'Electricity' (2 : 20) alors que Victor s’apprête à créer le premier « monstre », il devient de plus en plus fréquent et prend une allure plus terrifiante dans la deuxième moitié de l'album dominée par de terrifiants morceaux d'actions. 'Invisible Fish/Search for Sparky', 'Getting Ready', 'Making Monsters', 'Pool Monsters Attack', 'Mad Monster Party' et 'Finale Confrontation', toutes ses pistes brillent par leur noirceur où dominent cuivres alarmants et chœurs apocalyptiques. Notons également la présence fréquente d'un orgue maléfique qui ferait presque penser à la fin du monde. Elfman démontre alors tout son savoir-faire pour écrire des musiques lugubres dont certains passages dissonants atteignent une remarquable intensité (le final de 'Finale Confrontation').
 
On tente de ranimer Sparky sur 'Happy Ending' : on retrouve alors toute l'émotion du début de l’album grâce aux violons et aux chœurs bouleversants. Le motif de quatre notes refait également son apparition jusqu'à la résurrection, où l'on enchaîne ce motif avec le thème principal d'une manière plus radieuse que jamais. Une magnifique conclusion qui, sans atteindre l’intensité du 'Grand Finale' de Edward Scissorhands, ne laissera personne indifférent.
 
Il ne fait nul doute que si vous appréciez le travail d’Elfman en général, Frankenweenie devrait vous séduire sur plus d’un point. La musique est un condensé de tout ce qu’il y a de meilleur chez le compositeur (chœurs somptueux, harmonies travaillées, morceaux d’actions vigoureux…). Le synthétiseur que l'on accuse souvent de dégrader ses B.O. est ici presque inexistant. Certes, on pourra toujours reprocher à certains passages de calquer d'un peu trop près les précédents scores du compositeur, mais on finit par trouver cela facultatif tant l'écoute est agréable. Avec les images du film, la musique gagne en puissance, on n'en demandait pas plus à Danny Elfman qui signe ici sa plus belle partition depuis… pffou… au moins depuis Black Beauty.

Autres sorties de musique de Frankenweenie (2012):

Frankenweenie: Unleashed! (2012)
フランケンウィニー (2012)
Frankenweenie (2013)

Bandes Originales de la collection: Animation

Giant Robo III (1993)
Toy Story 3 (2010)
トム・ソーヤーの冒険 (1980)
Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn, The (2011)
Iron Giant, The (1999)
Rurôni Kenshin: Shin Kyoto Hen (2011)
Pocahontas (2006)
Alakazam the Great (1960)
Tom and Jerry: The Movie (1992)
Songs and Story: Monsters, Inc. (2012)

Bandes Originales de la collection: Disney

Kühe Sind Los, Die (2004)
Best Of Disney (1997)
Christmas Carol, A (2009)
Cinderella III: A Twist in Time (2007)
Toy Story (1996)
Toy Story 2 (1999)
Beauty and the Beast / The Little Mermaid (2011)
Songs and Story: Brave (2012)
Fantasia (1990)
Peter Pan (1998)


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