The Island


18/08/2017 Téléchargement
Milan Records 18/08/2017 Téléchargement
Milan Records 26/07/2005 CD (0731383613227)
Milan Records 26/07/2005 CD (3259130172416)
Film Sortie du film: 2005
 

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# Track Artiste/Compositeur Duration
1.The Island Awaits You2:21
2.Where Do These Tubes Go?2:06
3.Sector 62:49
4.Starkweather4:12
5.Agnate Ukuleles2:37
6.You Have A Special Purpose in Life4:35
7.Mass Vehicular Carnage2:25
8.Renovatio4:12
9.I'm Not Ready to Die2:32
10.This Tongue Thing's Amazing4:29
11.Mass Winnings5:07
12.The Craziest Mess I've Ever Seen5:07
13.Send in the Clones4:30
14.My Name is Lincoln3:42
15.BlowThe Prom Kings5:23
 56:07
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The Island - 06/10 - Critique de Mattis B., ajouté le
'Attention Spoilers'

Le désormais célèbre Steve Jablonsky, tout droit sorti du studio Media Ventures, a marqué sa toute première collaboration avec le réalisateur Michael Bay avec le film The Island. C'est alors que se formera un nouveau duo réalisateur-compositeur, qui marquera quelques années plus tard, le grand succès de la saga Transformers. Mais pour l’heure, Steve Jablonsky va devoir écrire une musique pour un film futuriste, bourré à craquer d’action et avec un peu d’émotion par dessus. Travail difficile, que le compositeur produira grâce à des synthétiseurs mélangés à l’orchestre et aux chœurs (il ne sort pas de Media Ventures pour rien). Cette association correspond parfaitement à l’ambiance du film, mais malheureusement le compositeur va abuser du synthé et des bruitages effets spéciaux, à tel point que même dans le film, cela va finir par être agaçant.

'The Island Awaits You' ouvre les festivités en débutant avec un motif joué à la guitare qui reviendra à plusieurs moments le long du score. Ce motif se rapproche étrangement de l’intro de 'Injection' pour le film Mission: Impossible II de Hans Zimmer. Peut-être que je cherche des problèmes là où il n’y en a pas, mais cela montre que Jablonsky se calque sur le style de Zimmer à tel point qu’il va même parfois recopier celui-ci. C’est d’ailleurs le principal reproche que l’on fait à ses B.O. : ce manque d’originalité qui ne le démarque pas des autres compositeurs. Ceci dit, ce n’est pas un cas à part à Media Ventures. Hormis quelques exceptions, la plupart des compositeurs se basent sur Zimmer, et tout compte fait on en est bien content ! Et il faut dire que Jablonsky est un de ceux qui s’en sort le mieux. La preuve ici, car outre ce très léger détail qui n’est là que pour chicaner, la piste nous offre un spectacle grandiose avec cette association orchestre-synthétiseur du plus bel effet. Cette ambiance futuriste et en même temps humanisée par ces chœurs nous projette entièrement dans le contexte du film.

Un peu moins d’optimisme pour la suite avec 'Where Do These Tubes Go?', musique entièrement synthétique avec toutes sortes de bruitages bizarroïdes assez agaçant à l’oreille. Mais ici, le synthé a une grande importance puisqu’il représente cet endroit modernisé, où tout le monde semble régler comme des horloges. Cela accentue l’ambiance monotone et sans vie qui se dégage du film. 'Sector 6' continu sur cette lancée synthétique, avant d’être regagné par des chœurs redonnant forme de vie et espoir, alors que nos deux prisonniers parviennent à sortir du bâtiment.

La suite des morceaux ressembleront pour la plupart à celui-là : une ambiance très synthétique de temps en temps regagnée par des chœurs optimistes. C’est le cas de 'Agnate Ukuleles', 'Renovatio', ou encore les deux derniers morceaux d’action : 'The Craziest Mess I've Ever Seen' et 'Send in the clones'. Dans ce style, 'Mass Winnings' surpassera tous les autres. Il s’agit vraiment d’un superbe morceau où l’on se rend compte dans le film que tout redevient possible. Le thème principal va être reprit de façon renversante avec percussions massives et chœurs comme toujours remarquables.

Si la première partie de 'You have a Special Purpose in life' est sans surprise, la deuxième moitié vaut le coup. Le thème de 'The Island Awaits You' va être reprit mais uniquement par un orchestre pour un rendu magnifique. C’est là qu’on se rend compte que Jablonsky est passé à côté d’une superbe B.O. à cause du synthétiseur. Il en est de même avec 'This Tongue Thing's Amazing' accompagnant la séquence romantique de l’histoire en utilisant pour la première fois du score un piano discret. Là aussi le thème principal est repris avec délicatesse.

Finalement, le score se conclura avec l’époustouflant 'My Name is Lincoln', scène d’évasion de tous ces clones qui retrouvent enfin la terre ferme et le soleil. Là, Jablonsky va composer une de ses plus belles musiques où les chœurs vont cette fois chanter sur un nouveau thème d’une rare beauté. Une formidable musique de conclusion dans la ligné du 'Now We are Free' de Hans Zimmer et Lisa Gerrard dans Gladiator. Je ne pense pas cette fois que Jablonsky se soit inspiré de cette musique car le 'My Name is Lincoln' convient parfaitement à la scène du film, et même si c’était le cas, je m’en fiche car la musique apporte un sentiment de liberté exceptionnel qui me laisse sans voix à chaque fois. En une phrase : le morceau incontournable du compositeur.

Au final, le score de The Island se révèle être une bonne surprise, et sans doute un formidable tremplin pour la carrière de Steve Jablonsky. On se rend compte de la forte capacité du compositeur, mais aussi de ses faiblesses. Le synthétiseur est le plus gros bémol de cette partition qui arrive même à agacer à certain moment du film. L’histoire a beau se dérouler dans le futur, les morceaux d’actions auraient pu être plus orchestrés pour d’avantage de vitalité. On a parfois l’impression d’écouter une musique de série policière américaine, ce qui est bien dommage pour un film imposant comme celui-ci. Le film n’est basé que sur un seul et même thème que très peu retravaillé au cours des pistes ce qui est bien dommage. Là où Jablonsky se rattrape, c’est dans l'utilisation des chœurs et dans son légendaire 'My Name is Lincoln'. C'est donc un score hétérogène entre le bon et le moins bon, qui conviendra aux fans de musiques électroniques dans le plus pur style de la Media Ventures.
The Island - 08/10 - Critique de Damien , ajouté le
Première collaboration entre le réalisateur Michael Bay et le compositeur Steve Jablonsky, et premier grand projet pour ce dernier, qui avait jusqu'alors surtout travaillé avec Hans Zimmer ou Harry Gregson-Williams. Tout en restant prudemment dans le style de ses mentors, le compositeur construit une ambiance très électronique qui sous-tend une aventure futuriste ou le mystère cède peu à peu sa place à l'action.

On retrouve donc un mélange très synthétique d'orchestrations et d'effets électroniques, plus ou moins appuyés selon les pistes. Dans cette veine, 'Where Do Those Tubes Go?' ou 'Starkweather' se montrent très efficaces. On relèvera également l'agité 'The Craziest Mess I've Ever Seen', qui propose des sonorités très rock. A l'image des deux titres des Prom Kings qui figurent également sur l'album.

Par ailleurs, Steve Jablonsky nous réserve plusieurs séquences dramatiques, notamment 'Mass Winnings' ou la seconde partie de 'I'm Not Ready To Die', sans oublier l'incontournale 'My Name Is Lincoln' (repris depuis lors dans certains trailers). Guitares sèches du style 'Mission: Impossible II', qui dévoilent peu à peu un thème vibrant.

En bref, un soundtrack d'ambiance, meilleur que la moyenne, et qui nous réserve de belles surprises.
La musique de cette B.O. est utilisée dans:

Elizabeth: The Golden Age (Bande annonce)
Flyboys (Bande annonce)
V for Vendetta (Bande annonce)
Helter Skelter (Bande annonce)

Bande annonce:



La bande annonce de cette B.O. contient de la musique de:

Snow Falling on Cedars (1999), James Newton Howard (Film)
Elektra (2005) (Film)
Lucius Dei, Immediate Music (Bande annonce)


Autres sorties de musique de The Island (2005):

Island, The (2005)


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