An American Tail


MCA Records Germany 1986 Vinyle (0022925447715)
MCA Records Germany 1986 Vinyle (5011781336719)
MCA Records US 1986 Vinyle (0076741909612)
Film Sortie du film: 1986
 

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# Track Artiste/Compositeur Duration
Side 1
1.Main Title5:07
2.The Cossack Cats2:15
3.There Are No Cats In America3:00
4.The Storm3:59
5.Give Me Your Tired, Your Poor2:44
6.Never Say NeverChristopher Plummer & Phillip Glasser2:25
7.The Market Place3:02
8.Somewhere Out TherePhillip Glasser & Betsy Cathcart2:40
 25:12
# Track Artiste/Compositeur Duration
Side 2
1.Somewhere Out ThereLinda Ronstadt & James Ingram3:59
2.Releasing The Secret Weapon3:38
3.A DuoDom De Luise & Phillip Glasser2:38
4.The Great Fire2:54
5.Reunited4:44
6.Flying Away And End Credits5:59
 23:52
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An American Tail - 08/10 - Critique de Mattis B., ajouté le
Il y a ce genre de film que l'on peut visionner des millions de fois quand on est petit, sans jamais se lasser. Puis on grandit, on passe à autre chose, on regarde d'autres genres de film, et un beau jour, on se dit : « tiens, et si je regardais ce vieux film qui me plaisait tant ? ». Et là, c'est la nostalgie assurée ! En général, lors de ces re-visionnages, on connait l'intonation exacte des dialogues mais on découvre également ce que la plupart veulent dire ! En ce moment, je m'éclate à reprendre les vieille cassettes VHS à l'image abîmée et au son tout tremblotant de ces bons vieux films malheureusement trop vite mis au placard par certains. An American Tail (Fievel et le Nouveau Monde), c'est typiquement ce genre de film pour moi ! Le réalisateur se prénomme Don Bluth, et c'est le même qui sortira deux ans plus tard un autre film d'anthologie du genre décrit plus haut : le fameux Petit Dinosaure qui je suis sûr, a marqué toute une génération. Produit par Steven Spielberg difficile de rester insensible à l'histoire de Fievel, ce souriceau qui se retrouve tout seul aux Etats-Unis après avoir perdu sa famille lors d'une tempête en mer. A découvrir… ou mieux : à REdécouvrir !!

En 1986, James Horner n'était qu'à ses débuts dans sa longue carrière exemplaire de compositeur. Mais des débuts très prometteurs : il avait déjà pu exprimer ses talents symphoniques dans certains des ses plus grands succès encore aujourd'hui tels Star Trek II et III, Krull, Cocoon ou encore sa première collaboration avec James Cameron pour le film Aliens, collaboration qui, rappelons le, donnera ensuite les succès Titanic et Avatar. Pour l'heure, An American Tail permet au compositeur d'aborder un genre nouveau pour lui, celui du film d'animation, et autant dire tout de suite que James Horner s'est laissé inspirer par le sujet. Aujourd'hui, An American Tail fait partie des petits succès du compositeur, un peu sous l'ombre de ses B.O. plus populaires, mais qui pourtant mérite que l'on s'arrête un instant dessus.

Le 'Main Title' présente d'abord le très beau thème principal du film dans un solo de violon, instrument joué dans le film par le père de Fievel. Ce thème se fait ensuite entendre avec l'orchestre entier, puis des chœurs se mettent à accompagner un autre thème pouvant être associé dans le film à la mélancolie. La deuxième partie du morceau plus joyeuse évoque une insouciance bon enfant : le calme avant la tempête en quelque sorte. Cette deuxième partie est essentiellement constitué du thème de Fievel (à partir de 2:15). On sent déjà un avant-goût du futur The Land Before Time dans ce morceau, autre grand classique d'Horner qui m'a profondément marqué. Changement de ton brutal avec l'énergique 'The Cossack Cats', nettement plus rythmé alors que des chats se mettent à attaquer les souris. A noter le thème de Fievel qui revient de manière presque légère au milieu de ce déchaînement, un peu comme s'il était inconscient du danger qu'il est en train d'encourir : pour lui c'est un jeu de se battre contre les chats à cet instant du film. C'est alors que les souris décident de partir pour l'Amérique, où soit disant : il n'y a pas de chat ! James Horner a alors composé une chanson entonnée par les souris dans le film : 'There Are No Cats In America', un chant plein d'humour et au refrain plein d'espoir.

Mais le retour au sérieux ne tarde pas avec le génial 'The Storm', un des morceaux incontournables de l'album. Les notes ascendantes et descendantes de violons au début pourraient faire penser aux vagues de plus en plus importantes qui martèlent le bateau. On notera la présence de chœurs quasi-fantomatique à faire froid dans le dos, ainsi que des cymbales symbolisant le déchaînement des vagues. Le thème de Fievel revient de manière plus sombre et une première allusion au thème menaçant de score se fait entendre (3:26). Morceau assez inattendu, 'Give Me Your Tired, Your Poor' fait appel à une chorale alors que Fievel dérive vers la côte Américaine. Un morceau étonnement mature pour un film de ce genre-là.

A nouveau, Horner va nous offrir une chanson très sympathique avec 'Never Say Never'. Mais c'est surtout 'Somewhere Out There' qui captera le plus notre attention sur cet album. Il y a bien sûr la version populaire chanté par James Galway et Linda Ronstadt qui aura le privilège d'être nominé à l'Oscar de la meilleure chanson originale en 1987, mais il y a aussi celle chantée par les doubleurs des voix américaines et que l'on entend dans le film. Libre à vous de faire votre choix de préférence, pour ma part, la deuxième version est beaucoup plus touchante et parlante malgré les quelques couacs des jeunes acteurs. Outre la magnifique mélodie principale, notons également la réapparition du thème de la mélancolie qui prend tout son sens ici. Puisqu'on en est aux chansons, mentionnons pour finir le sympa 'A Duo', au refrain comme toujours très entêtant.

Et c'est pendant la bataille finale qu'Horner retrouve le style épique qui faisait sa réussite dans les années 80. 'Releasing The Secret Weapon' se présente comme un robuste morceau d'action où le thème menaçant se fait enfin entendre dans son intégralité à partir de 0:33. Nous pourrons constater une forte influence des morceaux d'action des précédents scores d'Horner tel que Krull, Star Trek ou même Battle Beyond the Stars. Aujourd'hui, je ne suis malheureusement pas le seul à dire que c'est ce qui fait le plus défaut à Horner qui peine parfois à se renouveler de lui-même. Mais comment ne pas se laisser entraîner par ce morceau virtuose et plein d'énergie ?

Le thème de la mélancolie revient de manière bouleversante dans 'Reunited' alors que Fievel finit par croire qu'il ne retrouvera plus jamais sa famille :'(. Heureusement les retrouvailles se font sur une reprise ô combien soulageante du thème principal. L'album nous présente sa conclusion dans 'Flying Away and End Credits', où la musique retrouve enfin sa bonne humeur et sa légèreté.

An American Tail n'est sûrement pas la B.O. d'Horner la plus mémorable, il n'empêche qu'elle possède des atouts indéniables qui méritent d'être soulignés. Avant tout, il faut noter le formidable travail de précision de la musique dans le film. Dans 'Reunited' par exemple, un flûte se met jouer tel un chant d'oiseau, justement pour symboliser l'apparition d'oiseaux à l'écran. On se rapproche même à certains moments du mickeymousing, sans pour autant sombrer dans sa niaiserie habituelle. Riche en thèmes, en émotions et avec son lot de déchaînements orchestraux, difficile de trouver un instant pour s'ennuyer dans cet album riche et varié. Même les quatre chansons qui d'habitude m'agacent dans les films et les B.O. parviennent à nous transmettre une bonne humeur. Quant au 'Somewhere Out There', il fait typiquement partie des grands classiques de James Horner qu'il faut connaître si ça n'est pas déjà fait. Certes, on n'atteint pas la virtuosité d'un Krull ou la maîtrise d'un Aliens, mais il n'y a pas à dire, An American Tail fait partie des grandes réussites de l'Horner des années 80.
The musical score for the film was composed by James Horner. The song 'Somewhere Out There', composed by Horner and written by Barry Mann, won a Grammy Award. One scene incorporates the John Phillip Sousa march Stars and Stripes Forever.

An American Tail is a 1986 animated film produced by Steven Spielberg's Amblin Entertainment, and directed by Don Bluth, originally released in movie theatres on November 21, 1986. It was the first feature-length animated film produced by Universal Pictures.
Bande annonce:





Bande annonce:





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