Brave


Walt Disney Records (0050087244910)
Film | Date de sortie: 19/06/2012 | Sortie du film: 2012 | Type: CD
 

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# Track Artiste/Compositeur Duration
1.Touch the Sky (Performed by Julie Fowlis)2:31
2.Into the Open Air (Performed by Julie Fowlis)2:41
3.Learn Me Right (Performed by Birdywith Mumford & Sons)3:46
4.Fate and Destiny (Score)4:17
5.The Games (Score)1:53
6.I Am Merida (Score)2:23
7.Remember to Smile (Score)2:17
8.Merida Rides Away (Score)4:07
9.The Witch's Cottage (Score)4:26
10.Song of Mor du (Performed by Billy Connolly and Cast)2:17
11.Through the Castle (Score)4:34
12.Legends Are Lessons( Score)4:06
13.Show Us the Way (Score)3:46
14.Mum Goes Wild (Score)3:25
15.In Her Heart (Score)2:36
16.Noble Maiden Fair (A Mhaighdean Bhan Uasal) (Performed by Emma Thompson and Peigi Barker)2:36
17.Not Now! (Score)3:34
18.Get the Key (Score)3:15
19.We ve Both Changed (Score)5:30
20.Merida s Home (Score)1:32
 65:31
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Brave - 08/10 - Critique de Mattis B., ajouté le
Brave (Rebelle en français) est le dernier film tant attendu des studios Pixar racontant l’histoire de Merida (doublé en français par Bérénice Béjo) condamnée à devenir princesse à son grand regret. Refusant catégoriquement de se plier aux règles qui lui sont imposées, elle va finir par faire un vœu chamboulant la vie presque paisible du château. Encore une fois, Pixar a réussi à écrire une bien belle histoire, très intéressante à suivre pour tous âges et techniquement impeccable. Cependant, nous sommes bien loin des chefs-d’œuvre tels Up, Wall-E ou Finding Nemo. Ici, nous avons plus l’impression de voir un bon Dreamworks Animation sans la grâce et l’enchantement des précédents films de Pixar. La plupart des personnages manquent de charme, et de ce fait on s’attache plus difficilement à eux. On manque de rebondissements : une fois l’intrigue dévoilée, il ne reste plus grand-chose à découvrir, et le final est sans surprise. Chose qui a particulièrement irrité certains, la présence de chansons dans le film complétement hors-sujet coupant à plusieurs reprises le film, rappelant l’ère révolue de Disney. Un choix peu compréhensible dont on aurait bien voulu se passer. Le niveau reste cependant élevé (plus intéressant en tout cas que le dernier Cars 2) ; comme à chaque fois, Pixar livre une réussite bien que cette fois-ci, elle est sans surprise et moins originale.

Habitués à engager Michael Giacchino ou Thomas Newman pour composer la musique, les studios ont cette fois-ci décidé de se tourner vers l’écossais Patrick Doyle pour rester en lien avec l’histoire se déroulant en Ecosse. Choix bénéfique puisque le compositeur nous livre une bande originale de qualité, particulièrement bien écrite et accompagnée par une bonne poignée de thèmes plus ou moins mémorables. Alors que Doyle commençait à perdre de sa popularité après plusieurs partitions très moyennes et impersonnelles (Thor, Rise Of The Planet Of The Apes), le revoici pleinement inspiré par l’ambiance celtique dégagée par le film. Ça fait plaisir !

'Attention, la suite de cette critique contient des spoilers'

Après les trois merveilleuses chansons dont la plupart se feront un plaisir de sauter, la musique originale peut enfin commencer avec 'Fate and Destiny'. La cornemuse, l’instrument principal de la B.O. fait déjà son entrée accompagnée par une flute. Puis trois thèmes font successivement leur apparition : l’excitant thème du village (0:53) puis le thème principal discrètement joué au violon (1:20). A 2:59, va apparaître ce qui pourrait être le thème mélancolique en lien avec la rébellion de Merida qui souhaite vivre dans le grand air avec son arc et ses flèches. La mélodie a une apparence similaire à un autre thème de A Little Princess (particulièrement dans la piste 'Crewe and the Soldier'), d'ailleurs lorsque les violons montent dans les aigus, je m'attends toujours à entendre les choeurs féminins.

Alors que 'The Games' reprend énergiquement le thème du village, 'Remember to Smile' fait une brève allusion au thème principal avant que la cornemuse s’emballe avec des percussions formant un morceau particulièrement enthousiasmant. 'Merida Rides Away' accompagne résolument la scène où Merida s’enfuit du château sur son cheval, mais brusquement la musique s’arrête et entre dans une phase plus calme et atmosphérique lors de l’apparition des feux-follets. Cette ambiance sera reprise de même dans 'Show Us the Way' avant qu’il n’éclate en un robuste morceau d’action. Dommage que Doyle n’ait pas opté pour une approche plus originale pour ces étranges créatures ; peut-être que le son produit par les feux-follets représentait pour lui la « musique » idéale ?

La sorcière a droit à un petit motif espiègle joué aux bois et présent dans 'The Witch's Cottage' (dès 1:08), piste variant habilement de la légèreté à l’ambiance sinistre. Nous pourrons également remarquer le chant de 'Song of Mor’du' alors que les personnages du film se mettent à chanter contre l’ours qui a dévoré la jambe du père de Merida. On notera d’ailleurs que l’air de la chanson reviendra dans la piste suivante. Doyle a également attribué un petit thème à la mère de Merida lorsqu’elle se transforme en ours. Joué par de légères flutes au tout début de 'Through the Castle' ou encore après 1:27 de 'Legends Are Lessons', ce thème plutôt rustique met en valeur le côté maladroit de l’animal qui cherche à se faire discret et distingué.

Le thème familial est sans contexte le plus réussi de l’album. Sa toute première apparition ne se fera qu’à la piste 12, 'Legends Are Lessons', d’abord légèrement suggéré à 0:24 puis dévoilé en partie à 3 :44. Ce thème se verra l’opportunité d’être superbement repris premièrement par un violon soliste dans le magnifique 'Noble Maiden Fair', puis ensuite chanté par Merida et sa mère dans le film, la transformant ainsi en une jolie petite comptine très agréable à écouter.

'Not Now!' et 'Get the Key' sont tous deux de grands morceaux d’actions intenses où cette fois-ci les cuivres se mettent en place. Les percussions sont également très présentes et les violons plus frénétiques. Cette ambiance agitée se poursuivra de manière encore plus intense dans un autre morceau incontournable de l’album : 'We’ve Both Changed'. Lorsque ce morceau se calme, le violon soliste revient avec tristesse puis reprend magnifiquement le thème familial. Encore une fois, la puissance de ce thème vient de sa mélodie particulièrement puissante et marquante. Toute l’émotion de la scène est dégagée à travers cette musique notamment lorsque les voix de la mère et de la fille chantonnent le thème conjointement à une flûte de la même manière que dans la comptine 'Noble Maiden Fair'. Enfin le thème principal refait une apparition après 4:30 avec soulagement : tout rentre enfin dans l’ordre. 'Merida’s Home' reprend une dernière fois le thème principal à l’orchestre et aux percussions pour refermer l’album dans un élan victorieux.

Que retenir au final de ce Brave ? Le risque d’apprécier cette B.O. hors images du film est considérablement élevé. En effet, le travail de Patrick Doyle demeure impeccable et passionnant à suivre du début à la fin. Privilégiant l’écriture à la puissance symphonique (aspect de plus en plus rare dans la musique de film aujourd’hui), il est difficile de ne pas succomber au charme de cette B.O.. Il est d’ailleurs étonnant que la musique soit aussi discrète dans le film. Hormis pour le final et quelques courts passages, elle reste souvent arrière-plan et aurait mérité une meilleure exploitation, cela aurait donné d’avantage de puissance au film. La musique n’apporte en fait qu’une ambiance, certes sympathique avec le film, mais risque de ne pas marquer les mémoires en le visionnant. Mais ne faites pas l’impasse sur cette B.O. en cette année 2012.

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