The Village


Hollywood Records 2007 Téléchargement
Hollywood Records 2004 CD (720616246424)
Film Sortie du film: 2004
 

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# Track   Duration
1.Noah Visits2:35
2.What Are You Asking Me?6:01
3.The Bad Color3:57
4.Those We Don't Speak Of3:59
5.Will You Help Me?2:34
6.I Cannot See His Color1:31
7.Rituals2:01
8.The Gravel Road4:31
9.Race to Resting Rock1:16
10.The Forbidden Line2:17
11.The Vote6:03
12.It Is Not Real3:36
13.The Shed Not to be Used2:03
 42:24
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The Village - 09/10 - Critique de Marc Chauvin, ajouté le
Après son phénoménal score pour ‘Signs’, JNH revient pour « The village » constituant la quatrième collaboration entre le compositeur et le jeune cinéaste indo américain et le résultat est tout bonnement formidable. Une fois de plus ! Cette fois ci, il s’adjoint les services de la jeune violoniste virtuose Hilary Hahn qui apporte une contribution plus qu’essentiel à la musique puisqu’ elle magnifie de toute sa grâce et de son mystère une partition envoûtante et intrigante .
Noah Visits introduit l’album et expose donc le climat général du film par une combinaison orchestre /violon toute en harmonie. Dès le début le climat semble feutré et empreint d’un certain malaise sous jacent mêlé à la pureté de l’environnement.
Un des morceau qui mérite le détour est « The bad color » qui illustre la menace que représente la couleur rouge pour les habitants du village. La peur est ici exprimée de façon inédite par le violon virevoltant d’ Hilary Hahn conférant à ce morceau une tonalité de malaise et d’angoisse assez particulière et au final très réussie.
« Those we don’t speak of » constitue le premier moment fort de l’album et débute sous un sursaut percussif. Ce morceau est l’un des plus tendu de l’album. Au fur et à mesure des tambours, la menace grandit. Les percussions donnent un aspect tribale au morceau qui est assez intéressant ponctué par une partie électronique assez glauque. Ensuite, les violons interviennent comme suspendu dans l’air dans leur rythmes ascendants et descendants accompagné par un martèlement percussif menaçant avec le rugissement des cuivres jusqu’au moment ou l’orchestre se tait et les percussions s’effacent dans un souffle de transition ,puis déferle alors, telle une vague , le violon virtuose d’Hilary Hahn accompagné par l’ensemble des violons, s’accordant sur une même unité, et laisse place à un pure moment d’émotion. La peur à laissé la place à la magie des sentiments. Ici Howard est en pur état de grâce . Ensuite , Howard reprend le thème initial dans une envolée d’une beauté infinie .
Autre morceau qui mérite le détour « The gravel road » ou l’archet d’Hillary Hahn s’agite dans des rythmes toujours alertes et tendus accompagné par le piano s’accordant sur la même partition. Puis la musique se fait plus mystérieuse pour s’orienter cette fois ci vers un crescendo sous des airs de révélation. Le solo violon est ici encore plus affolé comme pris dans une tourmente ou une tempête.
Dans « The vote », Howard reprend le thème principal avec la même combinaison Violon soliste/piano rejoint ensuite par l’ensemble des violons de l’orchestre. Puis, le violon d’ Hilary Hahn navigue au fur et à mesure de la partition, jouant à cache-cache avec l’orchestre, qui, dans un doux crescendo d’une grâce lumineuse, dévoile des cordes apaisées et des vents en retenu. C’est alors que l’archet de la jeune violoniste reprend la main et s’évade de l’orchestre pour partir dans un solo de plus d’une minute d’une rare virtuosité. Hilary Hahn se lâche et laisse glisser son archet vers des sommets de force et de poésie. L’émotion à l’ état pur !

Howard a délivré la une partition à la fois opaque et lumineuse. Opaque par ces sonorités tendues et par cette construction mystérieuse. Ou veut il nous emmener ? Quels sont ces rythmes descendantes et ascendantes parcourant la partition ? Lumineuse aussi, puisque sous l’apparence de la terreur, sous le couvert de la noirceur et du mystère ressortent des envolées gracieuses et subtiles, des mélodies éthérées reflétant l’amour et la découverte d’un autre. Cette découverte dans l’espoir d’un autre aimant et aimé tel le couple Lucius/ Ivy. Cette découverte d’un lieu autre que le sien, d’un chemin nous guidant de l’obscurantisme à la lumière ; à la connaissance. Voilà, ce que délivre cette musique d’une intelligence rare, bien qu’un peu répétitive si l’on devait lui trouver un défaut .
Regrettons tout de même un album peu logique dans sa constructions (les morceaux ne sont pas dans l’ordre et ne suivent pas la progression du récit ) et certains morceaux sont absents et pas des moindres puisque le « Main Title » ne figure pas dans l’album ! Un comble !D’où l’impression d’un album un peu décousu. Mais cela ne doit pas gâcher le plaisir, car malgré ces manques, l’essentiel y est et ce n’est pas tous les jours que l’on peut entendre ce type de bande originale.

Jamais une musique de film n’aura été si inspiré, si sensible et intrigante. Il est d’ailleurs difficile de trouver un équivalent à Hollywood en matière de musique de film. James Newton Howard continue d’asseoir son style et son immense talent au sein de la musique de film par son écriture remarquable et montre sans débat qu’il forme avec Shyamalan, l’un des couples Réalisateurs/Compositeur les plus éclatants depuis bien longtemps. Un joyaux !
The Village - 09/10 - Critique de Vivien Robin, ajouté le
À mon avis, l'une des partitions les plus mûres et les plus abouties de James Newton Howard.
L'album commence avec le magnifique 'Noah Visits' - les titres sont dans le désordre complet par rapport au film. Morceau ni trop long, ni trop court, se découpant en deux parties bien distinctes et se référant à la scène clef du film (je n'en dis pas plus). La première partie s'ouvre sur une section de cordes d'une légèreté incomparable à ce jour. Pas loin derrière, arrivant au monde à la manière d'une naissance - aussi émouvant - un violon soliste qui ne nous lâchera plus de toute la partition. La violoniste Hilary Hahn joue ici la composition d'Howard avec les mots justes. Avec se qu'il faut d'émotion et de compassion parfois. Cette pièce trouve son apogée dans la deuxième partie avec la première apparition du thème principal. Thème de huit notes se rapprochant par moment du thème de Snow Falling On Cedars, par son coté répétitif et d'une régularité à couper le souffle. Les basses ont une sonorité en écho qui fait effet d'un battement de coeur. L'interaction entre l'élément basse et l'élément orchestre produit un souffle d'émotion rare dans un crescendo magnifique.
Le choix du désordre des pièces sur l'album n'est pas complètement idiot. Car il nous permet de voir et entendre le score avec un relief particulièrement intéressant.
L'émotion poursuit son court avec des pièces comme 'Will You Help Me ?' ou encore 'The Gravel Road'. Toujours soutenues par le violon soliste décidément indispensable. C'est vrai ! Je n'imagine pas la musique d'Howard sans la contribution d'Hilary Hahn... 'Will You Help Me ?' est un morceau interprété presque uniquement par le violon soliste. La flûte le rejoignant peu à peu pour créé une ligne émotionnelle régulière avec par endroit une harpe qui en dit long sur les émotions et ressentis des personnages.
Idéalement, James Newton Howard a composé une pièce d''action' avec 'Those We Don't Speak Of'. Le sursaut orchestral, cher à Newton Howard, est une fois de plus utilisé pour ouvrir cette pièce. Suit une pause musicale très angoissant, les dissonances instrumentales entretenant cet effet. Puis c'est eu tour de grosses percussions tribales qui, pendant plus de 30 secondes font faire décoller les enceintes. La peur est à son comble. La deuxième partie, est l'opposé de la première. Passé un roulement de basses, les cordes et le violon s'unissent dans un élan d'amour auquel nul n'échappe. Le thème principal est rejoué sobrement mais avec efficacité. Un parfait travail sur les accords.
Il ne faut évidement pas passer à coté de 'What Are You Asking Me ?'. Longue pièce principalement illustrée du thème principal de 'Noah Visits'. Les différentes variations nous emportent dans des sommets de perfection. La tristesse est forcément au rendez-vous. Dans le film, l'impact est saisissant !
Petite déception cependant avec des morceaux tel que 'Race To Resting Rock' que je trouve assez bancal plus ou moins. C'est bizarre, mais c'est une des rares scènes dans les films de Shyamalan que je demanderais à voir sans musique; par curiosité. On pourrait en parler.
L'édition produite par Hollywood Records est par ailleurs très très décevante quant au choix des pièces sur l'album; le Main Titles étant indispensable. Pièce sublime, s'ouvrant par une flûte sauvage et quasi fantomatique. La suite étant un grand crescendo durant le générique de début.
Mais bon, éperons qu'ils reviendront un jour dessus, comme Lady In The Water d'ailleurs.
N'évitez donc pas ce score indispensable à votre collection et à vos oreilles surtout. Je le place après Lady In The Water, dans les meilleurs scores de James Newton Howard pour un film de Shyamalan.
Et retenez votre souffle avec les pièces 'Noah Visits' et 'Those We Don't Speak Of', merveilles d'écriture et d'honnêteté de la part de ce particulièrement talentueux compositeur.

Rendez-vous en Juin 2008 pour The Happening (Phénomènes)…
Oscars: Best Original Score (Nominé)
La bande annonce de cette B.O. contient de la musique de:

Original Trailer Music, Synchronic Music (Bande annonce)
Haunted Dreams, Future World Music/Armen Hambar (Bande annonce)
Memento (2000), David Julyan (Film)
Alien³ (1992), Elliot Goldenthal (Film)
The Last Samurai (2003), Hans Zimmer (Film)
Taiko Hits, Simone Benyacar/Craig Stuart GArfinkle (chanson(s))


Autres sorties de musique de The Village (2004):

Village, The (2007)

Bandes Originales de la collection: M. Night Shyhamalan Movies

Last Airbender, The (2010)
Unbreakable (2000)
Happening, The (2008)
Sixth Sense, The (2000)
Signs (2002)
Sixth Sense, The (1999)
Village, The (2004)
Lady in the Water (2006)


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