Dark Shadows


WaterTower Music (0794043160110)
Film | Date de sortie: 11/05/2012 | Sortie du film: 2012 | Type: CD, Téléchargement
 

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# Track   Duration
1.Dark Shadows Prologue (Uncut)7:52
2.Resurrection2:54
3.Vicki Enters Collinwood1:21
4.Deadly Handshake2:14
5.Shadows (Reprise)1:08
6.Is It Her?0:43
7.Barnabas Comes Home4:18
8.Vicki's Nightmare1:26
9.Hypno Music0:47
10.Killing Dr. Hoffman1:14
11.Dumping The Body0:58
12.Roger Departs2:33
13.Burn Baby Burn / In-Tombed2:49
14.Lava Lamp2:17
15.The Angry Mob4:40
16.House Of Blood3:38
17.Final Confrontation2:20
18.Widows' Hill (Finale)3:47
19.The End? (Uncut)2:42
20.More The End?1:55
21.We Will End You!1:09
 52:45
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Dark Shadows - 07/10 - Critique de Mattis B., ajouté le
Un des nombreux événements cinématographiques de l’année 2012, Dark Shadows de Tim Burton est l’adaptation d’une série TV qui débuta en 1966. Je ne pourrais faire aucun rapprochement entre le film et la série que je ne connais pas, néanmoins cela ne pas empêché d’apprécier pleinement le film dont l’ambiance ténébreuse et déjantée dans le plus pur style du réalisateur, devrait réjouir les adeptes. Le film est servi par un casting en or regroupant Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Eva Green, Michelle Pfeiffer ou encore Chloë Moretz en pleine crise d’ado, tous très à l’aise dans leur personnage. La mise en scène est particulièrement réussie avec des effets spéciaux pour le moins intrigants (notamment la scène finale), sans compter l’humour omniprésent qui agrandit le plaisir qu’on a de voir ce film. Les critiques ont cependant été assez divergentes à son sujet : beaucoup soulignent le scénario assez quelconque et le final trop attendu. Si ce n’est pas le nouveau chef d’œuvre de Tim Burton, cela fait tout de même plaisir de le retrouver dans une histoire gothique plutôt que dans ses derniers films, certes plaisants, mais surtout là pour conquérir le jeune public. Une réussite de mon point de vue.

Danny Elfman retrouve Tim Burton pour la 13ème fois sur ce film. Et si certains le trouvaient de moins en moins inspiré dernièrement, ce ne sera sans doute pas cette B.O. qui les fera changer d’avis. Elfman nous livre un score sombre prévisible, avec des violons crispants et des chœurs ténébreux dans la même veine que Sleepy Hollow et dont les pistes les plus intenses atteindront parfois l’agressivité de The Wolfman. La musique accompagne en revanche parfaitement le film ; comme on le sait, Elfman a toujours été doué pour accompagner musicalement l’univers de Tim Burton, mais on aurait tout de même préféré une plus grande inventivité de la part de celui-ci.

L’album débute donc avec une sombre introduction dans 'Dark Shadows – Prologue (Uncut)' qui nous présente assez rapidement le thème principal composé de 5 notes jouées par des violoncelles par-dessus des chœurs atmosphériques. Si cette première partie montre une qualité dans l’écriture et les harmoniques, c’est surtout la seconde partie du morceau qui attire notre attention par sa force surpuissante. Un mélange orchestral-choral se déchaîne sous nos yeux (enfin... sous nos oreilles) et nous captivera durant plusieurs passionnantes et énergiques minutes. On pourra remarquer l’assemblage d’un ostinato de 4 notes ascendantes et du thème de 5 notes, un assemblage qui reviendra d’ailleurs plusieurs fois dans l’album. Cette entrée en matière pour le moins remarquable montre un Danny Elfman en grande pompe et nous promet que du meilleur pour la suite… enfin normalement !

On enchaîne avec une succession de pistes qui suivent cette ambiance oppressante et dérangeante, et où cordes et chœurs dominent ; c’est le cas de 'Resurection' et ses violons dissonants du plus bel effet. Cependant, la plupart des morceaux seront très atmosphériques et donc moins intéressants : 'Vicky Enters Collinswood', 'Barnabas Comes Home', 'Lava Lamp', etc. Notons sur certaines de ces morceaux la présence d’une clarinette grave qui semble se répercuter comme un écho pour représenter l’immensité du château.

On pourra aussi relever à la pince à épiler un motif de 4 notes qui revient de temps à autres (par exemple à 1 : 02 dans 'Killing Dr. Hoffman') et qui pourrait (sans certitude) être associé à la sorcière ; il faudrait que je revoie le film pour le confirmer. Des sonorités synthétiques assez mystérieusement employées vu le contexte du film, feront apparitions sur quelques pistes comme dans 'Shadows-Reprise' ou 'Hypne Music'.

Viens enfin la confrontation finale. A l’écoute de l’ambiance sinistre qui régnait tout au long du film, on était en droit de s’attendre à un déchaînement final au moins digne de la première piste, mais bizarrement, ces musiques n’atteignent pas l’intensité de celle-ci. On relèvera encore une fois au début de 'The House of Bood', des sonorités synthétiques, puis 'Final Confrontation' continue froidement d’accompagner cette scène cauchemardesque en répétant le thème de la sorcière. Enfin 'Window’s Hill' reprend l’ostinato de 4 notes ascendantes et le motif de 5 notes de la même manière que dans la première piste, mais là encore de manière moins impressionnante. En fait, Danny Elfman semble avoir tout donné dans son prologue, ce qui entraîne un final décevant, alors qu’on attend justement à ce moment-là un déchaînement grandiose. En quelque sorte, il n’a pas gardé assez des réserves pour la fin !

Au final, Danny Elfman a rempli son contrat en signant une bande sonore sombre et gothique qui se révèle à certains moments extrêmement spectaculaire (il ne faut pas passer à côté du premier morceau !). Mais ¾ de l’album n’est qu’une suite de morceau atmosphérique moins intéressants, qui accompagnent cependant brillamment le film. Effectivement, lorsque j’ai écouté la musique dans son contexte, je me suis dit qu’on avait là le meilleur Elfman depuis bien longtemps. Son talent d’écriture et sa maîtrise pour maintenir un climat pesant se fait nettement ressentir et s’harmonisent avec le film de Burton. Et puis malgré tout, on a plaisir à suivre cette B.O. hors du film même si l’on n’atteint pas l’inventivité qu’avait pu faire preuve le compositeur au début de sa collaboration avec Tim Burton.
Dark Shadows - 06/10 - Critique de Michel Gregoire, ajouté le
Dany Elfman signe ici une B.O efficace sans doute avec des envolées surpuissantes, et des grandes orchestrations mais cette B.O manque cruellement d'originalité au niveau des mélodies ou des thèmes proposés.
Dany Elfman nous avait habitué a mieux.

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