Edward Scissorhands (Edward aux Mains d'Argent)


MCA Records US (0008811013325)
Film | Date: 1990 | Sortie du film: 1990 | Type: CD, Téléchargement, Vinyle
 

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# Track Artiste/Compositeur Duration
1.Introduction (Titles)2:36
2.Storytime2:35
3.Castle on the hill6:25
4.Beautiful new world/Home sweet home2:05
5.The cookie factory2:14
6.ballet de Suburbia (Suite)1:17
7.Ice Dance1:45
8.Criquette lesson3:19
9.Edwardo the barber3:19
10.Esmeralda0:27
11.Death!3:29
12.The tide turns (Suite)5:31
13.The final confrontation2:17
14.Farewell.....2:46
15.The grand finale3:26
16.The End4:47
17.With these handsTom Jones2:43
 51:01
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Edward Scissorhands - 10/10 - Critique de Mattis B., ajouté le
Chef d’œuvre incontesté de Tim Burton, Edward Scissorhands est un merveilleux conte fantastique qui montre que la société humaine n’accepte pas les gens « différents ». En effet, Edward et la création d’un inventeur fou qui, n’ayant pas réussi à finir son travail, lui laissa des ciseaux à la place des mains. A la fois poétique et dramatique, on ne peut rester insensible à ce film qui reste à ce jour pour moi, la meilleure réalisation du grand Tim Burton. Ainsi, Danny Elfman retrouve le réalisateur pour la 4ème fois après avoir fait ses preuves sur l’excellente partition de Batman, et à son tour, il livre une B.O. qui restera dans les annales de la musique de film.

De piste en piste, Danny Elfman apporte un souffle de magie inépuisable qui ne peut que charmer. A commencer par 'Introduction' qui nous présente le thème principal avec des violons et des chœurs qui semblent refroidir l’atmosphère. La magie opère dès les premières notes et ne nous lâchera plus jusqu’au bout de l’album. 'Storytime' continue dans le même registre en prenant une tournure un peu plus sombre, mais en gardant la grâce de la première piste. Plus terrifiant, 'Caste on the Hill' accompagne la scène où l’on découvre Edward, tout seul dans son château abandonné. La musique apporte un côté plus angoissant pour les murs lugubres qu’elle présente, mais garde un arrière-plan rassurant qui prouve qu’il n’y a pas à avoir peur. 'Beautiful New World / Home Sweet Home' se fait plus joyeux alors qu’Edward, tout admiratif, découvre un nouveau monde. Les chœurs sont maintenant plus chaleureux et ferment même la piste sur une magnifique ambiance apaisée. 'The Cookie Factory' représente à la perfection le savant fou de l’histoire avec ses cuivres rebondissant dans tous les sens tout en restant en harmonie. Les chœurs sont tout à coup féériques et semblent s’en donner à cœur joie (aucun jeu de mot recherché), tout comme dans le sympathique 'Ballet de Suburbia (suite)'. IMPOSSIBLE de passer à côté de 'Ice Dance' accompagnant une des plus belles scènes du film tandis qu’Edward sculpte avec ses doigts dans un morceau de glace en formant ainsi des copeaux de neige tout autour de lui. Durant plus de 2 minutes, il n’y aura qu’une fille qui dansera sous cette neige artificielle, mais la musique va faire atteindre un niveau d’émotion tellement haut qu’elle va faire de cette scène, une des scènes les plus cultes du film. La féérie est plus que jamais présente avec des chœurs d’une beauté sidérante qui dominent l’orchestre. 'Etiquette Lesson' va prendre une tournure plus triste avec une belle reprise pour chœurs du thème principal, tandis qu’'Edwardo the Barber' se présente comme étant un morceau réjouissant bâtit sur un orchestre plus léger, avec un violon virtuose qui reflète les exploits que fait Edward à son entourage.

'Esmeralda' est un très court morceau qui ne présente aucun intérêt à être présent sur l’album, mais il marque un tournant dans la bande originale. En effet, l’album est présenté en deux parties, d’un côté « Edward Meets The World », et de l’autre « Poor Edward » qui débute sur cette musique. A partir de ce moment-là, les choses vont se gâter, on entre dans un aspect sombre qui débute sur l’excellent 'Death!'. Un morceau qui retrace la mort de l’inventeur d’Edward avec une certaine tristesse par ses violons poignants dans l’introduction. Puis les chœurs, décidément indispensables à l'album, se joignent aux violons pour former un bien triste morceau. Avec 'The Tides Turns (Suite)', rien ne va plus ! Après une première partie chaotique (correspondant à la scène du cambriolage), la musique devient menaçante, funèbre, dissonante et les chœurs prennent une allure oppressante et presque horrifique pour le film. On ressent parfaitement le sentiment d’impuissance qu’a Edward face à la scène qu’il est en train de vivre. Il ne contrôle plus rien et la musique semble s’éterniser comme un cauchemar sans que l’on sache quand est-ce qu’il va enfin s’arrêter. Puis, dans un élan de désespoir, seuls les chœurs restent en surface avant que l’orchestre se déchaîne dans un ultime mouvement d’action. 'The Final Confrontation' débute sur un motif régulier au piano qui se montre menaçant. Après un court instant de repos, les percussions reprennent ce motif sur un ensemble dissonant du plus bel effet. 'Farewell…' prend une allure tragique dans un moment symphonique d’une grande harmonie où les violons et les chœurs jouent un rôle primordial. Quant à 'The Grand Finale', il clôt le film sur une touche fantastique et touchante pour une scène du film qui n’en méritait pas moins. On retiendra surtout de cette piste la majestueuse reprise du thème principal pour violons et chœurs réjouis d’une splendeur inégalable.

Vous l’aurez compris, aucune fausse note pour cette B.O. qui n’a fait que confirmer le talent indéniable qu’a Danny Elfman pour écrire les musiques des films de Tim Burton. Il est rare de tomber sur une musique ayant un lien aussi fort avec le film. Jamais les chœurs n’auront été aussi utiles à une musique de film, en étant à la fois fantastiques, pour nous faire découvrir le monde dans lequel vit Edward, tout en gardant un côté sombre et terrifiant qui prouve que ce monde est très loin d’être parfait. Edward Scissorhands demeure encore à ce jour la plus belle composition écrite par Danny Elfman selon moi. A ne surtout pas manquer !
Edward Scissorhands - 10/10 - Critique de Michel Gregoire, ajouté le
BO magnifique, empreinte de toute la magie et la sensibilité de ce film. Dany Elfmann est le digne successeur de Bernard Hermann, il utilise l'orchestration symphonique avec maestria
L'utilisation des choeurs pour les thèmes concernant Edward est superbe.
Film magique avec un musicien magique.
La musique de cette B.O. est utilisée dans:

The Nightmare Before Christmas (Bande annonce)
Lemony Snicket's a Series of Unfortunate Events (Bande annonce)

Autres sorties de musique de Edward Scissorhands (1990):

Edward Scissorhands (1990)
Edward Scissorhands (2015)
Edward Scissorhands (2021)


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