The Magnificent Seven
Soundtrack Factory - SF 579411


Soundtrack Factory 10/02/2017 Vinyle - Edition limitée (8436563180705)
Film Sortie du film: 1960
 

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# Track   Duration
Side A
1.Main title and Calvera3:58
2.Council3:16
3.Quest1:02
4.Strange Funeral / After the brawl6:49
 15:04
# Track   Duration
Side B
1.Vin's Luck2:04
2.And then there were two1:47
3.Fiesta1:12
4.Stalking1:21
5.Worst Shot3:04
6.The Journey4:40
7.Toro3:25
 17:33
# Track   Duration
Side C
1.Training1:29
2.Calvera's return2:39
3.Calvera routed1:51
4.Ambush3:11
5.Petra's declaration2:32
6.Bernardo3:35
7.Surprise2:09
 17:25
# Track   Duration
Side D
1.Defeat3:28
2.Crossroads4:48
3.Harry's mistake2:50
4.Calvera killed3:35
5.Finale3:30
 18:10
Introduisez votre critique

 

The Magnificent Seven - 09/10 - Critique de FilmClassic Soundtrack , ajouté le
Depuis longtemps, Yul Brynner désirait l’adaptation américaine du film japonais épique d'Akira Kurosawa, Les sept samouraïs, sorti en 1954. Brynner raconte : « J'avais l'impression que c'était l'un des plus grands westerns de tous les temps, sauf qu'il avait été réalisé dans l'idiome nippone. Mais la forme, l'ensemble de la conception était le western idéal ». Il a travaillé avec Anthony Quinn pour développer le concept, mais lorsqu'ils se sont disputés, il a repris les rênes seul et a présenté son projet au producteur Walter Mirisch. Ce dernier, persuadé qu'une relecture américaine de cette histoire épique trouverait un écho auprès du public, il a acheté les droits du film aux studios Toho et a signé un contrat de distribution avec United Artists. Il s'agit d'un projet passionnant pour Brynner, et il fait appel à son ami John Sturges, pour réaliser le film.

Une belle distribution a été réunie pour soutenir Brynner dans le rôle du leader. Parmi elle, on retrouve : Steve McQueen dans la peau de Vin Tanner (le vagabond), Charles Bronson dans le rôle de Bernardo O'Reilly (le mercenaire), Robert Vaughn dans celui de Lee (le vétéran traumatisé), Brad Dexter dans le rôle de Harry Luck (le chercheur de fortune), James Coburn pour Britt (l'expert en couteaux), Horst Buchholz dans la peau de Chico (le tireur au sang chaud), et Eli Wallach dans le rôle de Calvera (le chef des bandits mexicains). Avec une touche plus « Yankee », l'histoire est très proche de celle de la version japonaise originale. Des paysans mexicains recrutent des tireurs américains pour défendre leur village contre les incessants raids des bandits mexicains. Ceux-ci acceptent et défendent le village avec succès ...

Aujourd’hui, bien que The Magnificent Seven est considéré comme l'un des plus grands westerns de tous les temps, le film a connu lors de sa sortie un succès commercial modeste. L'accueil critique a aussi été mitigé et finalement, il n'a obtenu qu'une seule nomination aux Oscars, celui pour la meilleure musique de film.

Sturges a engagé Elmer Bernstein parce qu’il admirait sa musique (surtout depuis The Ten Commandments). Mais le compositeur a compris que le film était lent et qu'il devait insuffler à sa partition l'énergie cinétique nécessaire pour inspirer et propulser le récit. Il a créé deux thèmes principaux pour le film, le premier étant le « Magnificent Seven Theme », un thème digne de l'univers d'Aaron Copland, entraînant et surtout légendaire. Ce thème modal majeur héroïque offre une musique contrapuntique stupéfiante, la ligne mélodique principale lyrique étant menée par des violons enjoués, contrebalancée par une ligne syncopée répétitive de quatre notes menée par des cors énergiques. Cette musique illustre parfaitement l'esprit indomptable de l'Ouest américain et l'héroïsme de nos sept magnifiques cowboys !

En opposition, Bernstein a créé un thème malveillant, qui identifie clairement Calvera et la lutte entre le bien (Chris) et le mal (Calvera). De plus, la bande sonore comprend une infusion d'auras mexicaines et de musique folklorique nativiste, qui dans l'environnement sonore fut magistrale et a permis de créer un cadre authentique et vibrant pour notre histoire.

Le thème de The Magnificent Seven est l'un des rares thèmes immédiatement reconnaissables dans la conscience collective américaine, un thème qui incarne l'essence même de l'expérience américaine. Bien qu'il s'agit de l'une des meilleures partitions de l'âge d'argent hollywoodien, j’ai toujours été stupéfait qu’une édition complète n’a pas été commercialisée. Il faudra attendre la sortie du film Return Of The Seven (1966) pour qu’United Artists édite une « timide » édition. Après plusieurs rééditions, c’est en 1996 que Varèse Sarabande sort un CD nettement « plus riche » et deux ans plus tard, le label japonais Rykodisc rajouta quelques tracks en plus. Et puis, il y a cette superbe édition sortie en 2016 en CD (1) chez Soundtrack Factory et l’année suivante, coup de cœur avec cette édition en double LP.

The Magnificent Seven témoigne de la maîtrise d'Elmer Bernstein dans l'exercice de son métier. Je vous recommande vivement de vous procurer cette magnifique partition.

(1) Outre la musique complète de The Magnificent Seven (#1 – 23), cette édition contient quelques bonus issu du catalogue Bernstein : # 24 From the Terrace (1960) - # 25-27 The Rat Race (1960).

FilmClassic Soundtrack
Bande annonce:





Bande annonce:





Autres sorties de musique de The Magnificent Seven (1960):

Magnificent Seven, The (2004)
Magnificent Seven / Return of the Seven, The (1966)
Great Composers: Elmer Bernstein (1999)
Essential Hollywood, The (2006)
Magnificent Seven, The (2004)
Magnificent Seven, The (1998)
Il Etait Une Fois Dans L'Ouest... (1971)
Magnificent Seven, The (2015)
Magnificent Seven, The (2015)
Magnificent Seven, The (2018)
Magnificent Seven, The (2020)
Magnificent Seven, The (2020)


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