Amistad


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Film | Date de sortie: 09/12/1997 | Sortie du film: 1997 | Type: CD
 

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# Track   Duration
1.Dry Your Tears, Afrika4:18
2.Sierra Leone, 1839 and the Capture of Cinque3:39
3.Crossing the Atlantic3:21
4.Cinque's Theme4:12
5.Cinque's Memories of Home2:35
6.Middle Passage5:18
7.The Long Road to Justice3:16
8.July 4, 18394:01
9.Mr. Adams Takes the Case7:15
10.La Amistad Remembered5:08
11.The Liberation of Lomboko4:09
12.Adams' Summation2:55
13.Going Home2:02
14.Dry Your Tears, Afrika (Reprise)3:37
 55:46
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Amistad - 07/10 - Critique de Vivien Robin, ajouté le
Amistad est une pierre importante à l’édifice cinématographique de Steven Spielberg. Le film néanmoins, n’a pas fait grands bruits alors qu’il traite d’un sujet qui ne l’est vraiment pas moins, avec des images fortes et parfois réellement insoutenables.
John Williams retrouve son complice de toujours pour signer une partition orchestrale et chorale touchante et emprunte d’une rare émotion.

L’album débute avec ‘Dry Your Tears, Afrika’, véritable hymne à la liberté. Cette pièce fait évoluer un magnifique thème chanté par un chœur d’enfants suivit par des percussions ethniques. Mais John Williams, fidèle à ses codes, fait très vite intervenir l’orchestre avec des cordes et des cuivres rejouant encore et encore le thèmes principal dans des variations sublimes. Pourtant, bien que représentant la liberté, la paix et l’amour, ce thème possède ce petit arrière goût de mélancolie, en particulier vers la fin. Signe incontestable que l’on ne pourra jamais effacer les douleurs du passé. Musicalement, c’est réussit !
‘Sierra Leone, 1839; The Capture Of Cinque’ est cette fois plus tragique. Williams commence avec un chœur d’homme dans des sonorités tribales et des percussions du même genre. Et encore une fois, l’orchestre symphonique soutient l’ensemble avec beaucoup de justesse. Vers le milieu, le chœur d’enfants revient pour chanter le second thème, beaucoup plus dramatique. La deuxième partie du morceau se concentre autour d’une petite reprise de ce thème joué par une flûte.
‘Crossing the Atlantic’ est un des morceaux clef du score, car elle se situe sur ce qui est pour moi la scène clef du film. La plus tragique et dramatique scène du film avec des images inouïes et impensables, mais pourtant vraies. La musique de Williams retranscrit ces sentiments à travers une pièce chorale absolument magnifique et des accords de cuivres étonnants que je n’aurais pas imaginé avec ce genre de musique. Le coté dramatique de la scène est dû à 50% à cette musique, qui est un véritable personnage ici.
‘Cinque’s Theme’ est une repris du second thème principal évoqué dans le deuxième morceau. Pas grand-chose à dire, à part que les variations, tantôt aux cordes, tantôt aux cuivres se valent autant les unes que les autres.
‘Cinque’s Mermories of Home’ est une de ces pièces atmosphériques que Williams sais parfaitement écrire mais que ne m’apporte pas grand-chose d’un point de vue émotionnel. Cependant on notera la qualité des mélanges entre l’orchestre, la voix soliste et les percussions tribales. La justesse, encore une fois, est atteinte.
‘Middle Passage’ est une superbe pièce qui matérialise parfaitement la maîtrise de Williams face à sa partition. Les sons sont éthérés et sourds pour revenir sur une reprise très mélancolique du thème principal. Mais la conclusion est toute autre avec une reprise du premier thème principal de manière glorieuse et pleine d’espoir.
‘The Long Road to Justice’ est une pièce plus solennelle avec un thème apparenté à l’aspect politique de l’histoire. Personnellement, je n’accroche pas trop. Mais Williams sait vraiment y faire avec ce genre de chose et la qualité de l’orchestration est là, alors…
‘July 4, 1839’ est plus sombre que le reste avec un lit de basses lourdes. Le reste du morceau reste dans la veine atmosphérique et éthérée avec une ambiance à la Jurassic Park. Excellent ! Le morceau se conclue par la succession d’un motif de cordes dans un beau crescendo, puis decrescendo mêlé à une chorale tribale.
‘Mr. Adams Takes the Case’ reprend l’ambiance de ‘The Long Road to Justice’, en plus long !
‘La Amistad Remembered’ est encore une pièce atmosphérique qui ne fait pas vraiment évoluer les thèmes. Les percussions sont une fois de plus bien mises en valeur et savamment intégrées à la musique.
‘The Liberation of Lomboko’ commence par des accords de cordes et de vents sur des tons gaies et joyeux. Puis arrive la superbe reprise du thème principal pour la scène de la libération et la destruction du Fort de Lomboko. Le morceau est à peu près le même que ‘Dry Your Tears, Afrika’. On note quand même plus de pose dans les chœurs. Cette musique sublime la scène de manière exceptionnelle.
‘Adams' Summation’ reprend une ultime fois le thème solennel d’Adam. Les cuivres sont bien mis en valeur.
‘Going Home’ reprend le second thème principal dans des variations plus dramatiques pour la scène du retour de Cinque chez lui. Cette pièce est intégralement écrite pour les voix. Superbe.
Comme son nom l’indique, ‘Dry Your Tears, Afrika-Reprise’ est l’ultime reprise du thème principal qui ouvrait l’album.

Ce score à, pour moi, été une véritable surprise sur un score où je n’attendais absolument John Williams, ou alors, pas de cette façon. Seule ombre au tableau, la pauvreté de l’album où il manque de véritables chef-d’œuvres ou alors les morceaux ne sont pas en entier. Tant pis…

Merci John Williams pour cette superbe partition pleine de justesse et de vérités.
Amistad - 09/10 - Critique de Audrey De L, ajouté le
Ce film est très bien car on ne se rend pas compte de l'importance de l'esclavage dans l'histoire du monde ...
Recorded and mixed at Sony Pictures Scoring Stage, Culver City, CA.
Mastered at A&M Mastering Studios, Hollywood, CA.
The poem 'Dry Your Tears, Afrika' © 1967 Bernard Dadie, from the book 'West African Verse'.
Oscars: Best Original Score (Nominé)
La bande annonce de cette B.O. contient de la musique de:

Power of One, The (1992), Hans Zimmer (Film)
Courage Under Fire (1996), James Horner (Film)


Bande annonce:





Autres sorties de musique de Amistad (1997):

Amistad (2020)
Amistad (2022)


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