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Track
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Duration
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1. | Hand Covers Bruise | | 4:18 |
2. | In Motion | | 4:56 |
3. | A Familiar Taste | | 3:35 |
4. | It Catches Up With You | | 1:39 |
5. | Intriguing Possibilities | | 4:24 |
6. | Painted Sun In Abstract | | 3:29 |
7. | 314 Every Night | | 4:02 |
8. | Pieces Form the Whole | | 4:16 |
9. | Carbon Prevails | | 3:53 |
10. | Eventually We Find Our Way | | 4:17 |
11. | Penetration | | 1:14 |
12. | In the Hall of the Mountain King | | 2:21 |
13. | On We March | | 4:14 |
14. | Magnetic | | 2:10 |
15. | Almost Home | | 3:33 |
16. | Hand Covers Bruise, Reprise | | 1:52 |
17. | Complication With Optimistic Outcome | | 3:19 |
18. | The Gentle Hum of Anxiety | | 3:53 |
19. | Soft Trees Break the Fall | | 4:44 |
| | | 66:09 |
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Pour The Social Network, Trent Reznor et Atticus Ross ont composé une musique totalement atmosphérique, cherchant construire une ambiance souterraine et dissonante. Toutes les pistes de cet album sont d'ailleurs plus ou moins construites sur le même schéma mélodique. Ici, le background est tapissé d'une nappe électronique (créée via le Swarmaton, l'imposant instrument de travail des compositeurs), et la surface du morceau est ponctuée par quelques instruments plus classiques comme le piano (que l'on retrouve dans Hand Covers Bruises; Painted Sun In Abstract ou encore Intriguing Possibilities). En résulte des morceaux empreints de tristesse, collant à la perfection la vision que Fincher a de Zuckerberg. Le résultat, bien que froid, reste donc quand même extrémement prenant pour peu qu'on arrive a accueillir ce style.
Ceci étant, les compositeurs ne se refusent pas quelques digressions rythmiques et sonores (In Motion), voir même de composer une musique très expérimentale (le morceau 3:14 Every Night constitué uniquement de bruit de clavier), sans compter le célèbre In The Hall Of Mountain King de Grieg revisité par le filtre électronique de Reznor et Ross. Cette section musicale, bien que minoritaire (3 ou 4 morceaux sur les 19 sont vraiment à jeter), demeure plus contestable sur le plan sonore car pas toujours du meilleur goût.
Cet album créera donc la discorde : on y verra soit une petite perle électronique, soit un pièce quelconque, froide et sans âme (à l'image du héros qu'il illustre).
Entre mauvaise électro ('Pieces Form The Whole') et bruitage de fond à la limite de l'audible ('714 Every Night', 'Eventually We Find Our Way', 'Magnetic'), Trent Reznor et Atticus Ross se livrent à un travail néo-impressionniste saturé en synthétiseurs, censé révolutionner la musique de film. Le résultat est un véritable néant musical, dont on comprend pourquoi il a été à ce point sous-mixé dans le film. Si quelques bonnes idées font surface dans 'In Motion', 'A Familiar Taste' ou 'On We March', elles sont vites noyées dans une répétition qu'aucun compositeur de métier ne se serait permise. Mais Trent Reznor étant Trent Reznor, il est préférable de s'incliner: après tout, c'est nous qui ne savons pas apprécier la bonne musique. La preuve, il a eu l'Oscar!
Cette B.O est ma plus cruelle déception de tous les temps...
Des morceaux répétitifs qui ne servent à rien, des sonorités assourdissantes...
Les votes des Oscars et des Golden Globes auraient-ils été truqués? Je crois bien que si...