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Track
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Duration
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1. | Jitterbug | | 1:27 |
2. | Mulholland Drive | | 4:16 |
3. | Rita Walks/Sunset Boulevard/Aunt Ruth | | 1:55 |
4. | Diner | | 4:16 |
5. | Mr. Roque/Betty's Theme | | 4:06 |
6. | The Beast | | 2:29 |
7. | Bring It On Home | | 2:39 |
8. | I've Told Every Little Star | | 2:17 |
9. | Dwarfland/Love Theme | | 12:14 |
10. | Silencio | | 4:27 |
11. | Llorando (Crying) | | 3:32 |
12. | Pretty 50s | | 3:02 |
13. | Go Get Some | | 7:08 |
14. | Diane and Camilla | | 4:48 |
15. | Dinner Party Pool Music | | 1:26 |
16. | Mountains Falling | | 8:15 |
17. | Mulholland Drive/Love Theme | | 5:40 |
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Fascination et envoûtement sont au rendez vous dans cette bande son de "Mulholland drive".
Avec le thème "mulholland drive" nous sommes immédiatement plongés, voire "happés" dans l'univers étrange de David Lynch. Angelo Badalamenti, mélange de façon très originale : nappes de synthétiseurs, violons étranges, sons très graves à la limite de l'audible, accentuant ainsi le caractère mystérieux de cette histoire.
Ce qui caratérise aussi cette musique, c'est son éclectisme: Angelo Badalamenti n'hésite pas à passer d'un univers jazzy come dans "jitterbug" à une mélodie des années 50 "pretty fifties"mélangeant habilement naîveté emprunte de nostalgie et humour voire dérision.
Cet univers des années 50 se désagrège peu à peu sous les coups de vibrato de la guitare de John Neffdans "mountains falling", participant ainsi au sentiment de décadence qui anime parfois l'univers Lynchien.
Alternant entre son pur et torturé, La guitare de John Neff caractérise bien la dualité de l'univers de Lynch (pureté et décadence). Angelo Badalamenti sait à merveille mettre en valeur la complexité de l'univers de David Lynch.
Dans "dinner's party" on se retrouve dans un univers feutré, à la limite du superficiel.
Angelo badalamenti, sait créer une tension avec un minimum de moyen, là où autrefois on aurait entendu, force violons puissamment orchestrés on ne retrouve que des sons graves, des nappes étranges, et un mélodie indicible jouée par une trompette, dans le morceau "silencio".
Angelo Balamenti, n'impose jamais ses mélodies, il laisse volontairement de l'espace, du mystère, c'est ce qui fait la force de la musique de "mulholland drive". Progressivement nous entrons dans l'univers cinématographique de BADALAMENTI à moins que ce ne soit dans l'univers musical de DAVID LYNCH, car entre ses deux êtres, on sait une grande complicité: l'image et la musique ne font plus qu'un, au point de s'y perdre!!!
Mais n'est ce pas le but recherché?