Maleficent


Walt Disney Records (0050087296001)
Film | Date de sortie: 27/05/2014 | Sortie du film: 2014 | Type: CD, Téléchargement
 

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# Track   Duration
1.Maleficent Suite6:39
2.Welcome To The Moors1:05
3.Maleficent Flies4:40
4.Battle Of The Moors4:59
5.Three Peasant Women1:05
6.Go Away2:26
7.Aurora And The Fawn2:29
8.The Christening5:31
9.Prince Phillip2:29
10.The Spindle’s Power4:36
11.You Could Live Here Now2:27
12.Path Of Destruction1:48
13.Aurora In Faerieland4:41
14.The Wall Defends Itself1:06
15.The Curse Won’t Reverse1:21
16.Are You Maleficent?2:11
17.The Army Dances1:28
18.Phillip’s Kiss2:21
19.The Iron Gauntlet1:35
20.True Love’s Kiss2:33
21.Maleficent Is Captured7:42
22.The Queen Of Faerieland3:25
23.Once Upon A Dream – Lana Del Rey3:20
 71:57
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Maleficent - 10/10 - Critique de David-Emmanuel Thomas, ajouté le
LE MALÉFICE SONORE

James Newton Howard revient à une forme d'écriture plus classique après une période plus « expérimentale » fortement influencée par son étroite collaboration avec le vampirique Hans Zimmer (sur BATMAN BEGINS et THE DARK KNIGHT de Christopher Nolan) et particulièrement décriée par les aficionados du compositeur californien. On citera notamment MICHAEL CLAYTON, SALT, THE GREEN HORNET, THE TOURIST, GREEN LANTERN ou encore JASON BOURNE : L’HERITAGE. Cependant, lorsque l’on creuse sa filmographie, on y découvre que cette phase « zimmerienne » est grandement ponctuée par des approches plus orchestrales. Autant de travaux que l’on a tendance à oublier: JE SUIS UNE LEGENDE, HUNGER GAMES, LES INSURGES, LE DERNIER MAITRE DE L’AIR, AFTER EARTH ou encore BLANCHE NEIGE ET LE CHASSEUR. Il serait donc purement inadéquat de considérer que son MALEFIQUE est un retour à l’écriture symphonique. MALEFIQUE est d’ailleurs assimilé à une « résurrection » du compositeur ! On devrait plutôt parler d’une écriture symphonique plus poussée et prononcée, avec un JNH au sommet de son art.

Le musicien appose sa main de maître sur ce nouveau Disney après trois films d’animation pour le studio aux grandes oreilles entre 2000 et 2002: DINOSAURES, ATLANTIDE : L’EMPIRE PERDU et LA PLANETE AU TRESOR. Spécialiste de l’écriture minutieuse, le processus s’est étalé sur une période relativement longue : il fut attaché au projet depuis Octobre 2012 alors que la sortie du long-métrage était programmée à Mars 2014. Il s’ensuivit une recording session dans les studios d’Abbey Road, aussi éprouvante pour lui que pour ses musiciens. Howard y dessine les racines musicales de la célèbre sorcière dans une partition qui prend des allures « elfmaniennes » ; comme le prouvent ‘Maleficent Flies’ ou encore ‘Maleficent Suite’ avec cette utilisation si particulière des chœurs qui s’associent à des déchaînements orchestraux à faire pâlir John Williams ou Alan Silvestri ! Sa musique souligne à la perfection la dichotomie du personnage incarné par Angelina Jolie. D’une part, nous avons la maîtresse du mal ; la partie « la plus fun à écrire » selon lui, que l’on retrouve notamment dans ‘The Christening’; un morceau d’anthologie empreint de mysticisme et de féérie, porté par un chorus bouleversant nappé de quelques touches d’électronique discrète. L’aspect de sa personnalité le plus lumineux est caractérisé par l’utilisation de chœurs plus innocents (‘Maleficent Flies’) mais aussi par un piano mélancolique (‘Aurora in Faerieland’). Parmi cette grande richesse thématique, on distingue également 2 autres mélodies récurrentes : les envolées lyriques de cordes d’Aurore (‘Aurora in Faerieland’, ‘Queen of Faerieland’, ‘The Spindle’s Power’) et le love theme (‘Phillip’s Kiss’). Pourvu d’un classicisme débordant, cet enchantement sonore rallie la féérie de PETER PAN (2004) au cachet mystérieux de KING KONG (2005). Rappelons que le genre fantastique demeure son éternel domaine de prédilection qu’il cherche à approfondir au travers de plusieurs projets cinématographiques ; en témoignent les récents LE CHASSEUR ET LA REINE DES GLACES, LES ANIMAUX FANTASTIQUES 1 et 2 ou encore CASSE NOISETTE ET LES QUATRE ROYAUMES. La magie n’est pas seulement visuelle, elle est aussi musicale !
Maleficent - 09/10 - Critique de Marc Chauvin, ajouté le
On a parfois osé rêver de ce jour là ...de ce jour ou le ciel obstrués par les décombres nuageux feraient place à la lumière et j'ai le sentiment que celui qu'on a connu par le passé s'est décidé de revenir. On l'attendait, on l'espérait depuis quelque temps déjà ; de ce moment qui tardait toujours à venir, de ce Grand retour, celui du Maître !
Faites sonner les cloches, sortez vos rubans de couleurs et ouvrez grandes vos portes car James Newton Howard est revenu, le Grand James Newton Howard !

On se doutait que Maleficent se devait d'être à priori une belle opportunité pour le compositeur de renouer avec ses grandes partitions d'antan résolument orchestrales et symphoniques. C'est ici chose faite, et de quelle manière !

C’est dans une ambiance à la fois funeste et mystérieuse, épique et élégiaque que le compositeur déclame à son auditoire sa partition avec notamment « Maleficent Suite », qui porte donc bien son nom. C’est un long développement qui met en lumière tous les aspects et les enjeux dramatiques de l’histoire. On pense par moments à Danny Elfman et à James Horner dans l’utilisation des chœurs.
James Newton Howard s’est adjoint pour l’occasion du Trinity Boys Choir qui contribue grandement à l’aspect féerique du matériau.

Il est intéressant de noter que la place accordée aux pupitres est vraiment importante, notamment –et chose devenu assez rare maintenant dans la musique de film Hollywoodienne – aux instruments à bois et à vents ! Chaque instrument est mis en valeur, résultante d’une orchestration particulièrement soignée et exigeante !
Chaque morceau de cet album est un exemple de clarté tant les harmonies et le phrasé mélodique allient force d’évocation et de limpidité .

Que dire de morceaux tels que « Aurora in Faerieland » d’une délicatesse, d’une poésie et d’un lyrisme à tomber par terre, et surtout « Maleficent Flies » d’une splendeur aérienne véritablement enivrante !

Féerique, poétique, aérienne, délicate, mais aussi grandiose et volcanique, la partition de Maleficent est une explosion orchestrale absolument grisante et galvanisante qui rappelle que James Newton Howard reste, et ce malgré une longue période d’essoufflement , l'un des derniers grands compositeurs de musique de films qu'Hollywood peut se targuer d'avoir dans ses rangs ! Sans être son chef d’œuvre ultime et sans être sa musique la plus originale, Maleficent n’en reste pas moins sa plus grande partition depuis « The Last Airbender » et va encore plus loin en rejoignant une certaine idée de la musique de film qu’on a cru un temps révolue !

Oui, vous nous avez manqué monsieur Howard, on ne vous espérait (presque) plus ! Et c'est dans l'allégresse qu'on vous accueille chaleureusement, envahis par les délicieuses et somptueuses harmonies et mélodies de votre présence !

Bandes Originales de la collection: Disney

Nightmare Before Christmas, The (2006)
Black Cauldron, The (2012)
Ratatouille (2017)
Lion King 1½, The (2004)
The Lion King (2014)
Mickey And The Beanstalk (1968)
Brave Little Toaster, The (2005)
Lizzie McGuire Movie, The (2003)
Frankenweenie (2012)
Monsters, Inc.: Scream Factory Favorites (2002)


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