Birdman of Alcatraz


Varèse Sarabande Club (0030209105428)
Film | Date: 2006 | Sortie du film: 1962 | Type: CD
Edition limitée: 3000 copies
 

Inscrivez-vous!

Restez informé et d'obtenir un meilleur accès aux informations des collectionneurs!





 

# Track   Duration
1.Main Title3:09
2.The Letters2:13
3.The Courthouse:39
4.Washington:45
5.Idleness1:38
6.Flight1:10
7.Bird Cart:33
8.Canaries Arrive2:36
9.Bottle Bath1:12
10.Apology1:36
11.Cage Preparations:57
12.Cage Building1:36
13.Godfather Feto2:18
14.Runty Returns1:41
15.No Cure1:33
16.Runty Dead1:46
17.Apie Dead:42
18.Peggy2:11
19.Oldest Enemy3:25
20.Second Prize:55
21.Partners1:52
22.The Tigress1:39
23.No Parole Fight2:23
24.Stroud Drunk2:54
25.Book Montage1:26
26.Transferred1:40
27.To Alcatraz:54
28.“D” Block:52
29.Bon Vivant1:15
30.23 Years:42
31.The Visitor:58
32.Saving Face:46
33.The Parting1:35
34.Riot2:15
35.Transfer Boat:37
36.Like A Bird1:37
37.To Springfield:45
38.End Credits1:56
 
Bonus Track:
39.The Birdman2:28
 61:09
Introduisez votre critique

 

Birdman of Alcatraz - 07/10 - Critique de FilmClassic Soundtrack , ajouté le (Français)
C’est en 1962 que John Frakenheimer réalise ‘Birdman of Alcatraz’ (fr : Le prisonnier d’Alcatraz). Basé sur l'histoire vraie du détenu ‘Robert Stroud’, l’histoire nous plonge dans l’univers carcéral, celle de la captivité d’un demi-siècle de ‘Robert Stroud’ (interprété par Burt Lancaster) depuis son enfermement, jusque la période durant laquelle il redécouvre son humanité perdue grâce à ses études d'ornithologie, pour ensuite se battre contre le système pénitentiaire américain, lorsque ce même système - créé en théorie pour favoriser sa réinsertion - lui interdit de poursuivre sa passion rédemptrice pour l'univers onirique des oiseaux.

Avec ‘The Magnificent Seven’ (fr : Les Sept mercenaires), ‘To Kill a Mockingbird’ (fr : Du silence et des ombres) ou encore ‘The Great Escape (fr : La grande évasion), il ne fait aucun doute que le début des années 1960 a été pour Elmer Bernstein la période la plus fructueuse de sa carrière, en termes de composition gravées dans l'histoire de la musique de film comme d'authentiques œuvres de référence. C’est dans ce contexte que les producteurs de ce film confièrent à Bernstein les soins d’apporter un support musical à ce film.

Bernstein ne se limita pas à jouer le rôle d'une ambiance musicale, mais devint un véritable narrateur avec une soumission totale au développement des séquences. Sa méthode a permit d'apprécier dans sa partition les différents blocs thématiques sur lesquels repose cette splendide histoire. Avec des moyens limités (cordes, vents et timbres divers), gagnant ainsi le pari, de créer une vision musicale qui, globalement, passe outre au drame intrinsèque de la vie de ‘Stroud’, au profit d'une approche plus compatissante, et même parfois pleine d'espoir.

Pour entrer dans le vif du sujet, le ‘Main Title’ (#1) rassemble, en trois minutes à peine, plusieurs des idées sur lesquelles Bernstein va fonder son œuvre. Les premières notes de flûte et piccolo anticipent le traitement doux que recevra la musique dédiée à la première heure et demie du film, avec l'ornithologie comme canal libérateur de ‘Stroud’, incluant une mélodie de hautbois avec l'intention de devenir le thème central de l'œuvre, qui augmentera en intensité soulignant l'aspect imposant - et d'une certaine manière, désolé - du plan de la célèbre prison.

À partir de ce ‘Main Title’ (#1), la partition présente deux parties thématiques distinctes qui coïncident exactement avec les deux blocs narratifs en lesquels on pourrait diviser les presque deux heures et demie de métrage : la rédemption de ‘Stroud’ à travers sa passion pour les oiseaux, et sa rébellion ultérieure face à des institutions qui semblent promouvoir son caractère de meurtrier au détriment du respect de sa dignité de scientifique, de détenu modèle, bref, d'être humain.

Quant au premier groupe de thèmes mentionnés, peut-être le plus remarquable de toute la bande sonore, Bernstein s'accroche à des orchestrations délicates dans lesquelles bois, cordes et timbres très divers et percussions légères, servent à donner l'atmosphère parfaite de cet éveil magique à la vie du protagoniste, en cage comme ses oiseaux mais convaincu de sa capacité à « voler » vers une culture et des études que la société lui refuse depuis son enfance.

En ce sens, des morceaux comme ‘Bottle Bath’ (#9) ou les éclats rythmiques joviaux entendus dans ‘Canaries Arrive’ (#8) et ‘Cage Preparations’ (#11), font appel à cet optimisme retrouvé, à cette agitation scientifique nouvellement découverte, qui fera de ‘Robert Stroud’ un homme différent. Dans cette récupération de la dignité, d'une illusion vitale pour pallier son manque de communication, la musique d'Elmer Bernstein nous immerge subtilement dans ce nouveau monde envahi par les oiseaux, une brillante allégorie qui assimile leurs cages à ces barreaux qui maintiennent la vie du protagoniste. Cette subtilité musicale est reflétée par le compositeur à travers de petites notes harmoniques dans lesquelles il joue brillamment avec l'orchestre, faisant prédominer les chauds battements des bois, provoquant ainsi chez le spectateur une association subliminale automatique de ces sons avec ceux du doux gazouillis des canaris. Même un fait aussi décourageant pour ‘Stroud’ que l'étrange épidémie qui semble tuer ses oiseaux, avec la séquence ‘No Cure’ (#15), est dépeint avec une certaine asepsie musicale par l'auteur.

Au sein de ce premier groupe thématique, le sensationnel ‘Godfather Feto’ (#13) est particulièrement heureux, une coupe qui, en dehors du film, révèle de curieuses textures à la limite du mickeymousing (1), mais qui, en conjonction avec les images, comme par exemple cette magnifique séquence de l'éclosion d'un œuf de canari, clarifie définitivement l'effort spectaculaire de Bernstein dans son travail pour atteindre une synchronisation visuelle presque absolue.

Au moment où la partition change momentanément de tonalité vitaliste, c’est- à-dire à partir de la séquence ‘Transferred’ (#26) qui illustre le moment où ‘ Stroud’ est transféré à la prison d'Alcatraz, et qui doit quitter ce laboratoire ornithologique qu'était devenue sa cellule, Bernstein façonne son empreinte sur un ton d’une lutte et d’une frustration, toujours dans cette approche retenue où la musique n'est jamais placée au-dessus de l'image, mais au contraire continue d'être à son service le plus palpable. Parmi ce nouveau bloc de thèmes, dont beaucoup ont été incompréhensiblement éliminés lors du montage final, on trouve des tonalités saupoudrés, soit d'une certaine violence sonore, comme ‘Riot’ (#34), appliqué à la célèbre rébellion des prisonniers d'Alcatraz, soit d'une sensibilité gracieuse avec ‘Saving Face’ (#32) ou encore d'une légère approche bucolique pour ‘Like A Bird’ (#36), jusqu'à ce que finalement, ‘End Credits’ (#38), nous donne droit à une coda très heureux qui, comme au début du film, nous ramène aux séquences de l'imposante prison d’Alcatraz, fonctionnant comme une clôture et une conclusion logique de la grande histoire de ‘Robert Stroud’.
Il n'y a plus grand-chose à dire sur cette œuvre absolument exemplaire du maître new-yorkais. Ne serait-ce que pour mettre en garde ceux qui s'attendent à trouver dans cette partition, une œuvre pleine de mélodies inoubliables ou de thèmes d'une transcendance particulière en dehors du film. La vérité est qu'ils ne les trouveront pas, car l'attrait principal de la partition réside dans le fait d'assister (après avoir vu le film, que je recommande vivement) à la symbiose brutale musique-image que Bernstein réalise à partir de la simplicité orchestrale la plus absolue, non exempte d'un grand travail de planification préalable. En somme, ce que nous sommes en droit d'attendre d'un énorme musicien de cinéma à l'époque de sa plus grande inspiration artistique.

En dehors des problèmes externes supposés pour sa sortie commerciale, l'une des raisons possibles pour lesquelles la partition de cette musique de film n'a jamais vu le jour (à part une édition pirate et un 45 tours – une face), pourrait bien résider dans la conception spéciale, le développement et la mise en scène d'une partition aussi stimulante qu'extrêmement complexe lorsqu'elle est écoutée isolément. Et cela parce que, plus que jamais, nous nous trouvons devant une œuvre brutalement liée aux images, qui évite la virtuosité éculée pour offrir une musique de film à l'état pur ; celle dont on ne se souvient pas spécialement pour des thèmes pompeux, mais qui, par l'éclat de ses propositions conceptuelles, est capable d'immerger le spectateur, du début à la fin et dans les moindres détails, dans les intentions narratives de l'histoire.

Aussi je ne peux conclure cette critique sans saluer le travail du label Varése Sarabande, qui nous présente cette édition exceptionnelle, récupérant l'intégralité de la partition enregistrée pour le long métrage dans un son monaural cristallin, qui n'est terni que pendant les deux premières minutes du ‘Main Title’ (#1), le seul fragment perdu des masters d'enregistrement, qui a dû être extrait pour le disque compact directement de l'audio du film.

(1) Le mickeymousing est une technique de musique de film qui souligne chaque événement du film par la bande sonore.

FilmClassic Soundtrack
Elmer Bernstein’s score for the 1962 film Birdman of Alcatraz may well be the composer’s most important score though it never found its way to a commercial release. After nearly 45 years, however, the film music headlines finally can turn to this masterful score and, all hyperbole aside, trumpet a truly historic discovery.
Birdman of Alcatraz was released by United Artists in 1962. The film was directed by John Frankenheimer and starred Burt Lancaster as convicted murderer Robert Stroud. For the film, Lancaster gave one of the most memorable performances of his career.

Birdman of Alcatraz comes from a time that could be quite accurately described as the most important two-or-three-year period of Elmer Bernstein’s entire 50-plus year career. Birdman, along with The Magnificent Seven, Summer and Smoke, Walk on the Wild Side, To Kill A Mockingbird and The Great Escape, all fall between 1960 and 1963. An astounding run of inspiration and success!

For Birdman of Alcatraz, Bernstein composed a magical score, so subtle, and so delicate that he brought compassion to the character of a convicted murderer and, in one of the best-scored scenes of his entire career, brought a baby bird into the world. Hearing the hour of music that Bernstein composed for this film, assembled together for the very first time, is sure to bring a new appreciation for this important opus.

This CD contains many cues in their complete form that were only heard in abbreviated versions in the film. We’ve also got 11 cues that were not heard in the final cut at all! We couldn’t be more excited about this release and are so pleased to be able to finally offer this landmark score.

The CD cover features artwork by the great and legendary Bob Peak.

Limited Collector’s Edition of 3000 copies

Autres sorties de musique de Birdman of Alcatraz (1962):

Bird Man of Alcatraz (1962)
Birdman of Alcatraz (1972)
Birdman of Alcatraz (2014)

Bandes Originales de la collection: Limited Editions

Timanfaya (2013)
Contract on Cherry Street (1999)
Goonies, The (2010)
Galaxy Quest (2012)
Rent-a-Cop (2009)
Mad Doctor of Blood Island (2007)
Fellini Satyricon / Fellini Roma (2011)
One Man Jury (2009)
Fugitive, The (2009)
Yellowbeard (2010)


Signaler une erreur ou envoyer des infos supplémentaires!: Connexion

 



Plus