The Golden Voyage of Sinbad


Film | Date: 1974 | Sortie du film: 1973 | Type: Vinyle
 

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# Track   Duration
Side One
1.Prelude1:31
2.Arrival of the Homunculus2:40
3.The Dream1:14
4.The Storm1:55
5.Marabia Beach1:23
6.Koura's Pursuit1:46
7.The Destiny2:45
8.Night Time3:04
9.The Siren3:21
10.The Chart4:41
11.Making of the Homunculus2:49
 27:09
# Track   Duration
Side Two
1.Temple of the Oracle3:15
2.Escape from the Temple2:42
3.Sinbad Discovers Koura1:49
4.Sinbad Fights Kali3:24
5.Fountain of Destiny2:26
6.The Centaur and the Gryphon3:56
7.Death of the Centaur1:32
8.Koura's End3:39
9.Sinbad's Decision3:46
 26:28
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The Golden Voyage of Sinbad - 08/10 - Critique de FilmClassic Soundtrack , ajouté le (Français)
Produit en 1973 par Charles H. Schneer et basé sur les contes des Mille et Une Nuits, The Golden Voyage of Sinbad (fr : Le voyage fantastique de Sinbad) est le deuxième des trois films de Sinbad sortis sur les écrans de Columbia Pictures, les autres étant The 7th Voyage of Sinbad (fr : Le 7ème voyage de Sinbad) en 1958 et Sinbad and the Eye of the Tiger (fr : Sinbad et l'œil du tigre) en 1977.

Le film débute lorsque Sinbad et son équipage interceptent un homunculus transportant une tablette en or. Koura, créateur de l'homunculus et adepte de la magie, veut récupérer la tablette et se lance à la poursuite de Sinbad. Entre temps, ce dernier a fait la rencontre du Vizir qui détient une autre partie de la carte d'or modulable, et ensemble ils décident de mettre sur pied une expédition à travers les mers, en vue de résoudre l'énigme de la carte. Ils sont accompagnés d'une esclave qui a un œil tatoué sur la paume d'une main. Durant leur périple, il croisent des animaux étranges, des tempêtes, et leur route est parsemée d'embûches laissées par Koura....

Les producteurs souhaitaient confier la musique du film à Bernard Herrmann, qui avait travaillé avec Ray Harryhausen sur ses films d'animation, mais Herrmann était alors fatigué du genre et a décliné l'offre. Avec sa partition en 1940 pour The Thief of Bagdad (fr : Le Voleur de Bagdad), Miklós Rózsa avait l’avantage d’avoir déjà l’expérience dans le domaine « fantaisies des Mille et Une Nuits ». Aussi, c’est lui qui se chargea de la composition musicale. Dans son intéressante préface à l'analyse de cette partition, il raconta comment il avait réussi à détourner diplomatiquement les producteurs de l'idée d'un générique plus commercial, à base de pop. Pour les convaincre, il a mis l’accent sur la différence telle qu'il la voyait entre les deux films et les deux partitions. Bien que ceux-ci aient été inspirés par la même source, ils étaient fondamentalement différents. Le premier (Le Voleur de Bagdad) était un conte romantique, plein de poésie, ne manquant pas bien sûr d'éléments fantastiques comme le génie qui vivait dans une bouteille. En revanche, pour cette aventure de Sinbad, le romantisme et la poésie faisaient défaut, mais elle se rattrapait en aventures et surtout en monstres animés par le légendaire Ray Harryhausen. Toutes les situations et tous les personnages ont leurs thèmes distinctifs tout au long du film. Il est intéressant de noter que la première partie du film se déroule en Arabie, la musique a donc été adapté suivant un caractère oriental. Et lorsque Sinbad navigue vers l'Inde, il est normal que la musique passe alors au style des ragas indiens.

Passons en revue quelques séquences tirées du 33 tours :

‘Main Title’ (A1) est le titre principal d'ouverture. L’auditeur constate immédiatement que cette séquence est du pur Rózsa, agrémenté d'un mysticisme quasi oriental. C’est évidemment toujours un pur régal d’écouter le maestro hongrois, qui, bien qu’étant plus âgé, n’avait en aucun cas perdu sa fougue.

‘Arrival of the Homunculus’ (A2) traduit l’apparition du monstre. Ressemblant à une chauve-souris, celui-ci est très imaginative, surtout ses cris abominables qui sont accentuées grâce à une utilisation judicieuse du thérémine, que Rózsa avait utilisées à merveille pour The Lost Weekend (fr : Le Poison) et Spellbound (fr : La Maison du Docteur Edwardes) ainsi qu’à des figures sinistres de bois et de cordes.

Dans ‘The Dream’ (A3), Rózsa utilise des glissandi de harpe et des cordes sinistres, soutenues par des bois et des cuivres sinistres pour illustrer les myriades d'images que Sinbad voit dans sa vision.
‘The Storm’ (A4) est une autre puissante évocation qui illustre parfaitement bien des turbulences en mer. Durant cette séquence, on ressent, non seulement les forts coups de vent qui déchirent les voiles et les torrents de pluie qui frappent le navire, mais aussi une machination maléfique derrière tout cela.

D'étranges effets de staccato et de synthétiseur se mêlent au thème de Sinbad lorsque l'Homunculus attaque le groupe dans la séquence ‘Escape from the Temple’ (B2).

Après avoir battu l'Homunculus, une autre menace apparaît sous la forme de la statue à six bras de la déesse Kali donnée vie par Koura. Rózsa la rend sensuelle et puissamment dangereuse et son combat avec Sinbad est intense et serré avant que Sinbad ne triomphe. Les cloches et les cymbales accentuent la nature miraculeuse de cette séquence intitulée ‘Fountain of Destiny’ (B5) où l’on retrouve un Rózsa en plein flot romantique pour ensuite sombrer dramatiquement lorsque Koura est rajeunie par ses eaux.

‘The Centaur and the Gryphon’ (B6) est en quelques sortes un motif caverneux de quatre notes joué au tuba. Cette séquence présente le Centaure et les cors annoncent le Gryphon ailé. Les bêtes s'engagent dans un combat à mort dont le Centaure sort vainqueur. La musique rappelle ici la partition Quo Vadis, avec des figures plus lourdes et des glissades orchestrales grotesques pour les efforts de ces monstres gigantesques.

Dans l'avant-dernière séquence, ‘Koura’s End (A8), Nous assistons à la fin tragique du prince maléfique. La musique est ici sournoise et sinistre, mélangée à des figures de parades et de coups d'épée très réalistes.

Enfin ‘Sinbad's Decision’ (A9) est la dernière séquence, celle de la splendeur et de la célébration, alors que le Grand Vizir récupère sa couronne et que Sinbad met le cap sur son pays avec Margiana à ses côtés.

La musique du début rappelle beaucoup les partitions de Rózsa pour ses épopées bibliques et historiques. Ses catalogues de films « noirs » sont également évoquées dans la musique, particulièrement lorsqu’elle est associée au sorcier maléfique, le prince Koura. On remarque également que sa composition n'est pas aussi mélodique que la plupart de ses autres œuvres et c’est ce qui fait probablement qu’elle ne figure pas parmi les meilleurs du « canon » Rózsa. En fait, il semble que l'influence d'Herrmann ait déteint sur cette partition, car les motifs utilisés pour les monstres sont brefs et souvent dissonants et se fondent dans une action rapide ou une musique sombrement dramatique ; cependant, dans l'ensemble, les empreintes familières de Rózsa sont clairement discernables et bien entendu, je pense que c’est une musique de film que chaque BOphyle doit posséder dans sa collection.

FilmClassic Soundtrack
Bande annonce:





Bande annonce:





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Autres sorties de musique de The Golden Voyage of Sinbad (1973):

Viaggio Fantastico di Sindbad, Il (1974)
Golden Voyage of Sinbad, The (1998)
Golden Voyage of Sinbad, The (2008)
Golden Voyage of Sinbad, The (2016)


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