Twister


Atlantic US (0075678295423)
Film | Date: 1996 | Sortie du film: 1996 | Type: CD
 

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# Track   Duration
1.Wheatfield1:19
2.Where's My Truck?0:19
3.Futility2:14
4.Downdraft1:46
5.Drive In2:37
6.The Big Suck1:09
7.Going Green2:48
8.Sculptures3:03
9.Cow5:37
10.Ditch1:27
11.Wakita5:02
12.Bob's Road2:09
13.We're Almost There2:58
14.Dorothy IV1:47
15.Mobile Home4:38
16.God's Finger1:46
17.William Tell Overture / Oklahoma Medley1:05
18.End Title / Respect The Wind9:17
 51:01
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Twister - 09/10 - Critique de Mattis B., ajouté le
Après avoir passé de nombreuses années comme directeur de la photographie, Jan de Bont change de cap et s’aventure dans la réalisation. Ainsi, sortit en 1994 le film Speed qui connut des avis plutôt favorables. Jan de Bont voulu donc continuer sur cette lancée en nous offrant Twister, un film catastrophe mettant en scène un groupe de chasseurs de tornades qui ont pour objectif d’envoyer Dorothy, une machine contenant des détecteurs qui, une fois envoyés dans une tornade, permettra de saisir plus d’informations sur elles pour alerter plus tôt les gens de ces menaces. On obtient alors un film catastrophe original, puisque au lieu de fuir les tempêtes comme dans la plupart des films du même genre, on a au contraire un groupe de personnes qui tente de s’en rapprocher le plus possible. Presque pas d’erreur techniques, même s’il est vrai que le scénario reste un peu léger par moment. Mais de là à lui décerner le Razzie Awards du pire scénario pour un film au budget ayant dépassé 100'000’000 $... c’est à voir. Mark Mancina, ayant déjà écrit la musique de Speed retrouve Jan de Bont pour une bande originale dans le plus pur style Remote Control. Impossible de passer à côté de la puissance symphonique de la partition lorsque l’on regarde le film, de même lorsque l’on écoute la musique seule. Mention pour les chœurs absolument grandioses qui reflètent la puissance dévastatrice des tornades qui emportent tous sur leurs passages, avec en même temps un aspect mystérieux que le groupe de chasseur de tornades va tenter de dévoiler.

Le sympathique 'Whetfield' ouvre le bal en nous présentant les deux premiers thèmes principaux qui par bonheur, ne nous lâcheront plus. Le premier est facilement reconnaissable par ses violons virevoltants et enthousiasmants. Le second, ici un peu plus discret, se rapproche du thème de Speed avec sa trompette montant haut dans les aigus. Une bonne mise en jambe qui sera immédiatement enchaînée par 'Where's my Truck?', morceau très court et plus sombre avec quelques bruits au synthétiseur qui laisse envisager le pire pour la suite.

Les pistes s’enchaînent ensuite sans montrer le moindre signe de faiblesse. L’agréable 'Futility' nous expose une variation du deuxième thème dans un tempo plus lent aux aspects plus dramatiques avec l’apparition d’une guitare sèche. On remarque avec cette piste que Mancina alterne brillamment les instruments entre eux. Les choses sérieuses commencent avec 'Downdraft' où l’action pointe son nez. On a alors la venue d'une guitare électrique pour montrer les chasseurs de tornades en pleine action. La terreur atteint son apogée sur 'Drive In', où une suite de crescendos et decrescendos monstrueux détruisent tout tant leur puissance est importante. La musique apporte une véritable tension dans le film alors qu’une gigantesque tornade approche et que tout le monde fuit impuissamment pour se cacher. 'Sculptures' et 'Going Green' renvoient dans l’action avec reprises énergiques des thèmes principaux. 'Cow' suit sur cette lancée mais de manière plus angoissante avec un orchestre d’avantage sérieux. On appréciera les chœurs énigmatiques d’un 'Ditch' qui se transformera brusquement en un survolté morceau d’action, puis le retour du tragique dans le poignant 'Wakita' tandis que notre équipe traverse un village totalement dévasté. Les violons sont ici d’avantage employés, bien que le tout reste assez menaçant. 'Bob’s Road' et 'We're almost There' possèdent quant à eux une magnifique chorale mixte amplifiant la terreur provoquée par les tornades.

Le principal morceau reste quand même 'Mobile Home', où l’action est plus que jamais au rendez-vous avec des chœurs quasi fantomatique pétrifiants. On ne peut rater la reprise épique du deuxième thème digne de l’écoute et de la réécoute, ainsi que la reprise radieuse et émerveillée du premier thème. On en arrive au grandiose 'God’s Finger' où la musique se veut absolument majestueuse, avec chœurs quasi religieux d’une grande beauté et violons gracieux. La piste a d’avantage d’éclat avec les images du film, lorsqu’elle est superposée à divers bruitages de vent et de tonnerre. 'God’s Fingers' reproduit note pour note la piste 6 : 'The Big Suck' à tel point qu’ils auront superposé les deux dans le film. C’est très étrange de l’avoir prise deux fois dans l'album, d'autant qu'il s'agit de la scène finale du film mais passons. L’immanquable 'End Title' conclut le film avec magnificence dans une ambiance apaisée et grandiose à la fois où les chœurs sont comme toujours saisissants. Une fin à la hauteur des attentes qui laissera sa place au prodigieux 'Respect the Wind' d’Alex et Edward Van Halen où le synthé et la guitare électrique prolongeront l’excellence de la B.O.

D’un bout à l’autre, on reste captivé par la musique de Mark Mancina suivant la trace des œuvres Zimmerienne de l’époque. On a une musique orchestrale de très haut niveau avec d’excellents chœurs qui ne peuvent que séduire. Les cuivres sont aussi très présents dans le score pour intensifier l’action. Vous ne perdrez pas votre temps à écouter la B.O. de Twister, surtout si vous êtes amateur des grandes musiques symphoniques épiques aux aspects d’un Pirates des Caraïbes.
Twister - 10/10 - Critique de Grégory Ramat, ajouté le
Fort du triomphe commercial de Speed, Mark Mancina renouvelle sa collaboration avec Jan de Bont. Et loin de s'endormir sur ses lauriers, l'artiste compose un véritable ode à la force de la nature, à la fois sensible, énergique (Downdraft) et menaçante (excellente utilisation des choeurs).
L'histoire d'amour mêlée à l'intrigue principale lui permet d'ailleurs de renforcer l'aspect sentimental comme dans Futility.

Le thème principal d'une efficacité indéniable revient de temps en temps secondé par d'efficaces riffs de guitare dans Going Green.

Extrêmement mélodieux, rythmés et lyriques, les morceaux s'enchaînent sans souci et sans ennui. A l'image des héros face aux tornades qu'ils traquent sans relâche, on est tour à tour émerveillé et impressionné par chaque piste. Le plaisir est immédiat et constant, de la vraie bonne musique de film !

A noter l'insertion du classique et virevoltant William Tell avec les voix des acteurs originaux qui apporte une touche d'humour surprenante, mais bienvenue.

Cerise sur le gâteau : Respect The Wind (de Van halen s'il vous plaît!) un hymne puissant qui vient prolonger le final de l'album, un long morceau de guitare plein de grâce et d'ampleur qui magnifie l'ensemble de l'oeuvre et la parachève parfaitement.
Le calme après la tempête.

Vous l'avez compris : une B.O. qui mérite un tonnerre d'applaudissements !
La musique de cette B.O. est utilisée dans:

Lost in Space (Bande annonce)

Autres sorties de musique de Twister (1996):

Twister (1996)
Twister (2017)


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