Peut-on faire la critique d'un album qui dure 9 minutes? Oui, assurément. A condition que ce soient 9 minutes tout à fait géniales, et qu'une fois fini on se dise 'quoi, c'est tout? J'en veux encore!' Parce que Don't Starve, c'est une BO vive, décalée, en parfait accord avec le style graphique du jeu. Violons parfois malsains ('Creepy Forrest'), cuivres faussement pompeux ('Main'), tout est fait pour souligner un certain côté burlesque et décalé, comme si la mécanique du jeu (un jeu de pure survie) n'avait pas tellement d'importance. De fait, la musique ne se prend jamais au sérieux, sauf quand elle offre un peu d'action pure ('Danger'). Le ton est donc résolument ironique, avec de puissantes influences vintage, une pointe visible de ragtime (surtout dans le dernier titre), en totale adéquation avec le style visuel proche d'un Max Et Les Maximonstres. Mais bon...9 minutes, cela reste 9 minutes, voilà pourquoi je n'ai pas mis la note maximale. On en voudrait encore!
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