Adieu l'ami
SG 38

Sorti en 1968 par Jean Herman, ‘Adieu l’ami’ raconte l’histoire de ‘Dino Barran’ (Alain Delon), un médecin légionnaire, qui se transforme en perceur de coffres forts pour aider la femme d'un homme qu'il a tué accidentellement à remettre à leur place des documents compromettants. Pour l'occasion, il doit faire équipe avec 'Franz Propp' (Charles Bronson), un légionnaire qui lui voue une haine féroce.

C’est au hasard d’un festival, que Paul De Roubaix, le papa de François croise Jean Herman. Son premier long métrage ‘Le dimanche de la vie’, interprété par Danielle Darrieux et dont la musique a été composé par Georges Delerue, a reçu le prix Marylin Monroe en 1965. Pour son deuxième long métrage qui s’intitule ‘Adieu l’ami’, Herman cherche un compositeur « plus branché ».

Il pense tout naturellement à François, qui accepte son invitation puisqu’il va retrouver son ami Alain Delon. Pour le générique, Herman demande à De Roubaix une musique martiale, mais avec un souffle lyrique. Celui-ci enregistre une maquette avec un roulement de tambour sur lequel il improvise une mélodie au piano.

Le générique du film commence sur quelques notes graves dont la dernière reste en suspens puis quelques arpèges appellent de puissants cuivres. Le piano revient au premier plan, soutenu par des scansions de cordes et marqués par des doubles ponctuations de cuivres. François prouve son originalité en choisissant le piano comme instrument soliste, qu’on ne trouve pas évidemment dans une fanfare.

Pleinement satisfait de son travail, Jean Herman confiera la musique de son prochain film intitulé ‘Jeff’. Mais ça c'est une autre histoire !

Seul un disque 45 tours est paru en France, au Brésil et au Japon lors de la sortie du film. Il sera réédité après le décès de François De Roubaix sur une compilation (volume 2) dédié aux nombreuses perles de ce compositeur regretté, puis sur une autre (CD) en 2003.

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