La Frusta e il Corpo / Sei Donne per l'Assassino
Whip and the Body / Blood and Black Lace


DigitSoundtracks (0803262899043)
DigitSoundtracks (8032628990410)
Película | Fecha de estreno: 16/11/2005 | Medio: CD
 

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# Pista   Duración
La Frusta e il Corpo (1963)
1.Windsor Concerto (Titoli)1:59
2.Il Ritorno di Kurt0:47
3.Windsor Concerto (Piano solo)1:20
4.Un Ospite Sgradito1:21
5.Windsor Concerto (Sulla spiaggia)3:12
6.Nella Notte e Uccisione di Kurt3:38
7.Il Cadavera di Kurt e Un’ Antica Vendetta3:08
8.La Tomba di Kurt e Angosica di Nevenka3:42
9.Windsor Concerto (Ricordo di Kurt)2:17
10.Apparizione di Kurt e Incubo nella Notte3:48
11.Le Impronte Erano li! E nella Capella1:52
12.Diabolica Presenza e Nevenka nella Cripta2:15
13.Windsor Concerto (Il fantasma di Kurt)3:34
14.Il Cadavera del Conte Menlief2:32
15.Terrore Nella Notte4:14
16.Nevenka, Sepolta Viva e il Fantasma di Kurt3:26
17.Apertura della Bara di Kurt e una Lama nel Buio2:08
18.Windsor Concerto (L’ultimo incontro di Kurt e Nevenka)2:49
19.Windsor Concerto (Finale)1:54
20.Windsor Concerto (Versione alternativa)1:39
21.Windsor Concerto (Versioni singolo - medley)8:41
 60:16
# Pista   Duración
Sei Donne per l'Assassino (1964)
1.Atelier (Titoli)2:11
2.Inseguimento e Morte di Isabella2:30
3.Nascondendo Il Cadavere0:31
4.Atelier (Ripresa)2:38
5.Brutale Aggressione1:26
6.L’Indagine Continua1:08
7.Terrore nella Casa di Moda1:33
8.Sospetti1:24
9.Attesa Ossessiva1:05
10.Il Killer Colpisce Ancora3:28
11.Defilé2:58
12.Assasino0:52
13.Nuovi Sospetti1:47
14.Attacco Notturno1:50
15.Verso la Verita3:12
16.Il Volto Dell’Assasino (Finale)2:10
17.Atelier (singolo side A - in mono)2:11
18.Defilé (singolo side B - in mono)2:58
19.Atelier (versione alternativa in stereo)2:10
 38:01
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La Frusta e il Corpo / Sei Donne per l'Assassino - 06/10 - Crítica de FilmClassic Soundtrack , Publicado en (Francés)
Désireux d’égaler le succès du film ‘The Pit and the Pendulum’ (fr : La Chambre des Tortures) de Roger Corman, le producteur italien Luciano Martino demanda au scénariste Ernesto Gastaldi d'écrire une histoire dans le même genre. Secondé par Ugo Guerra, les trois hommes tirèrent un scénario qu’ils intitulèrent ‘La Frusta e il Corpo’ (fr : Le corps et le fouet). La réalisation de ce film fut confié à Mario Bava, qui a déjà tâté du cinéma d'épouvante gothique avec des titres évocateurs comme ‘La maschera del demonio ‘ (fr : Le masque du démon), ‘Ercole al centro della terra’ (fr : Hercule contre les vampires) et I tre volti della paura’ (fr : Les Trois Visages de la Peur).

L'histoire raconte qu'après un exil forcé, le baron ‘Kurt Menliff’ (Christopher Lee) revient au château familial des Baltiques. Il y retrouve son père et son frère ‘Cristiano’ (Tony Kendall), qui abhorrent tous deux sa barbarie et son esprit sadique. ‘Kurt’ découvre que la nouvelle fiancée de son frère n’est autre que ‘Nevenka’ (Daliah Lavi), avec qui il a jadis entretenu une liaison passionnelle. La belle ne parvient pas à le repousser et tous deux retombent dans la relation sadomasochiste qu’ils entretenaient auparavant. Un jour, le baron est retrouvé mystérieusement assassiné. Au lieu de retrouver la paix, ‘Nevenka’ est alors persécutée par son fantôme…

Le film est dans la pure tradition de l'épouvante gothique, avec château lugubre, passage secret, déambulation dans de longs corridors éclairés à la bougie, apparition spectrale, crypte, jeune femme en proie à la peur et j'en passe... Un véritable catalogue du genre, magnifié par un scénario habile et profondément pervers, faisant de Christopher Lee un maître en sadomasochisme ayant une emprise totale sur la belle Daliah Lavi, soumise à ce ténébreux personnage adepte des coups de fouet sanglant, qui leur font atteindre un quasi orgasme.

Fort de sa collaboration avec Cinecittà, c’est ‘Carlo Rustichelli’ qui se chargea de créer une musique à ce film d’épouvante.
A l’inverse du western ou du giallo, l’horreur gothique n’a guère su enflammer les ardeurs mélomanes des adeptes du célèbre studio romain. Il eût été besoin, pour ce faire, du brio d’un Ennio Morricone en 1965 pour le film ‘Amanti d’Oltretomba’ (fr : Les Amants d’Outre-Tombe), là où la partition contribuait à distiller quelques frissons de pacotille auprès du public. De prime abord, c’est très précisément ce que s’apprêtait à réaliser Rustichelli alors que la belle ‘Nevenka’, perdue dans la contemplation de son reflet, voit surgir des abîmes du miroir son redoutable soupirant, ‘Kurt’. L’impassible faciès de Christopher Lee rappelant aux spectateurs qu’il était aussi le célèbre Comte Dracula, on s’attendait une fois de plus à ce que le label et la fougue de James Bernard, invoqué à la tête de son orchestre maison, lui prête une fois de plus allégeance éternelle. Mais Rustichelli n’était pas là pour ressasser ces classiques là. Une fois les compositions dures destinées à soutenir les scènes terrifiantes, il s’en revint aussitôt à ce qu’il n’a cessé de malaxer, d’orner et de préparer avec moult préciosités harmoniques, depuis le générique tendu de velours rouge : ‘le Windsor Concerto’(Face A & B).
De son propre aveu, l’une des fiertés majeures de sa carrière. Le titre de cette pièce pourrait servir d’ancrage géographique, pourquoi pas, à un récit qui en est dépourvu. Mais surtout, il témoigne de la noblesse d’une composition au romantisme capiteux, alliée de première catégorie pour un Mario Bava signant avec ‘La Frusta e il Corpo’ la plus troublante des « Loves stories » des studios Cinecittà. Par-delà les nombreux clichés décrit ci-dessus, le film n’existe que pour magnifier Lee/Lavi, son couple vedette. Rustichelli l’a compris admirablement. Et son piano délicat, pantelant de passion, d’envelopper les amants maudits d’un cocon qui les soustrait aux regards des simples mortels.

il existe une sorte de légende urbaine concernant la publication d'un 33 tours contenant plusieurs sélections de la bande sonore, puisque sa couverture était annoncée sur un ancien catalogue illustré du C.A.M., mais officiellement un seul 45 tours (C.A.M. C.A.-2523) a été pressé en 1963 contenant sur les faces A & B les parties 1 & 2 du 'Windsor Concert'. Aucun master préparé pour l'album n'a été trouvé dans les archives de C.A.M., ce qui prouve qu'il n'a jamais été physiquement préparé pour le pressage à l'époque (1), peut-être était il prévu et une couverture a été créée pour cette raison, mais plus tard les plans ont été changés et un seul single a vu la lumière du jour. Heureusement, toutes les bandes mono ont survécu jusqu'à ce jour, ce qui a permis de publier en 2005, une partition complète chez Digitmovies.

Dans les brumes du cinéma gothique italien, Carlo Rustichelli a parfaitement su relever le défi d’une composition idéale pour soutenir l’ambiance de ce film. Néanmoins ce n’est pas non plus une musique de salon qu’on écoute inlassablement. Je la conseille plutôt comme un curiosité destiné principalement aux collectionneurs pur et dur ainsi que les nostalgiques de ce genre de film.

(1) Un acetate a néanmoins été édité

FilmClassic


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