Time After Time


Film Score Monthly (0638558026328)
Movie | Release date: 01/29/2009 | Film release: 1979 | Format: CD
Limited edition: 3000 copies
 

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# Track   Duration
1.Warner Bros. Logo/Prelude (Max Steiner)1:19
2.Jack!/L'Aïo dè de Rotso (arr. Ró1:16
3.Farewell0:53
4.The Vaporising Equaliser0:27
5.Search for the Ripper1:26
6.The Time Machine1:32
7.Decision0:46
8.Taking Off/Time Travel2:47
9.Man Before His Time1:53
10.First Bank Montage/Second Bank Montage1:02
11.Utopia/Car Ride1:57
12.Cartoon/War0:21
13.The Ripper/Pursuit3:12
14.The Time Machine Waltz4:31
15.The Redwoods2:06
16.Palace of Fine Arts/The Dinner/Search for a Victim2:28
17.A New Victim/Frightened1:52
18.The Telephone Book/The Envelope0:43
19.Decision for Murder/Murder1:58
20.The Prism Pin/The Fifth Victim2:02
21.The Last Victim/Aftermath2:27
22.Valium/H.G. Arrested1:26
23.3:20 P.M./Nocturnal Visitor2:08
24.Despair1:03
25.Dangerous Drive2:57
26.The Journey's End/Finale3:39
27.The Time Machine Waltz4:59
 53:10
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Time After Time - 09/10 - Review of FilmClassic Soundtrack , submitted at (French)
Time After Time’ (1979) est une délicieuse aventure fantastique basée sur la prémisse historique « … et si ? » selon laquelle l’auteur de ‘Time Machine’, à savoir ‘H.G. Wells’ (Malcolm McDowell) a effectivement inventé une machine à remonter le temps, et l’a utilisée pour se rendre dans une San Francisco contemporaine à la poursuite du célèbre meurtrier ‘Jack l’Éventreur’ (David Warner). Aujourd’hui, cela pourrait être appelé « high-concept » mais dans les mains compétentes du scénariste et réalisateur ‘Nicholas Meyer’ le film est beaucoup plus que cela : C’est un commentaire social, thriller, pièce d’époque, romance et comédie de caractère.

Comme je l’avais souligné dans ma critique précédente concernant ‘Providence’ : En confiant à ‘Miklós Rosza’ la direction musicale de son film, ‘Alain Resnais’ avait en quelque sorte offert au compositeur une seconde jeunesse, puisqu’il a enchaîné d’autres projets, dont ‘Time After Time’. Pour celui-ci, ‘Meyer’ était un grand admirateur de musique classique et cinématographique. C’est dans ce contexte-là qu’il a demandé à ‘Rózsa’ la direction musicale pour cette délicieuse aventure fantastique et romantique.

Le ‘Thème principal commence avec l’intro de la ‘Warner Bros’. S’ensuit immédiatement une orchestration propre à ‘Rosza’ qui cadre parfaitement bien avec les titres défilant sur un fond nuageux et qui s’atténue lentement pour faire place à une partition plus inquiétante, lié aux contexte de Whitchapel et de son triste ‘Jack the Ripper’ face à sa prochaine victime.

‘Search for the Ripper’ marque la scène où les traces de ‘l’Éventreur’ mène à ‘Wells’. Comme sur sa première lancée, ‘Rosza’ appuie sa partition d’une façon soutenue. Elle commence dramatiquement par des cordes ascendantes auquel s’ajoute de très brèves interventions de trompettes.

‘Vaporising Equaliser; The Time Machine’ commence par une variation du thème, puis par une musique saccadé qui illustre parfaitement bien le retour de la machine de ‘Wells’ à sa position initiale.

Pour la séquence de ‘Time Travel’, l’intervention de ‘Rosza’ est primordiale. Elle permet aux spectateurs de partager l’impression d’un voyage vers un futur inconnu. Elle débute par un son équivalent à un « Tic Tac » étouffé, qui s’amenuise pour faire place à un déferlement d’instruments différents comme tambours, cuivres et cors. C’est tout simplement sublime !

Pas de répit dans l’émotion avec les morceaux suivants intitulé ‘ Bank Montage (Pts. 1 & 2)’ et ‘Utopia’, où ‘Wells’ fraîchement débarqué, tente résolument de retrouver son ex-vieil ami ‘Stephenson’, dans cette ville qu’il ne connaît pas. Ici, ‘Rosza’ nous donne plusieurs variations du thème central et l’achève par l’hymne nationale Anglaise illustrant parfaitement bien la séquence où ‘Wells’ a le sentiment d’être de retour dans son époque, en contemplant la devanture de la « Bank of Great Britain ».

‘The Ripper; Pursuit’ continue sur le même sentiment d’urgence : Retrouver à tout prix le monstre qu’il a involontairement lâché dans le futur. Utilisant toujours la même méthode de travail, ‘Rosza’ joue sur une partition orchestrale parfaitement bien synchronisée.

Enfin ! Un peu de calme permet d’offrir aux auditeurs un sentiment d’entracte. Cette séquence s’intitule ‘ The Time Machine Waltz’ (A8). Joué principalement par un piano avec l’intervention d’un violon solo. C’est une véritable bouffée d’oxygène ! Ce morceau exprime bien la quiétude et l’harmonie entre ‘Wells’ et celle qui deviendra sa « future » épouse, ‘Amy Robbins’.

‘Man Before His Time’ où ‘Wells’ tente de convaincre ‘Amy’ du danger que représente ‘Stephenson’ pour la société ainsi que son extraordinaire voyage commence par un hautbois, puis par des cordes, rapidement rattrapées à nouveau au son crescendo d’un hautbois.

J’apprécie particulièrement bien ‘Redwoods’. Interprété également par des hautbois et des cordes, ce morceau rappelle de nombreuses partitions qui ont fait le renom de ‘Rosza’, comme ‘Diane’ ou encore le ‘Love Theme’ de ‘Ben-Hur’.

Mais l’intrigue rattrape très vite l’auditeur avec ‘Frightened’. Pas plus convaincue par les dires de ‘Wells’ et le mini voyage qu’elle effectue dans le temps à l’aide de sa machine, elle sera tétanisée par l’article de journal l’informant de sa mort imminente : Son corps horriblement mutilée par l’éventreur. Pour cette séquence, ‘Rosza’ maîtrise parfaitement bien le ton du suspense le traduisant par une orchestration assez chargée. Il en va de même avec ‘Murder’ (B4) auquel il insère le thème de l’Éventreur en faisant allusion au son de sa tocante.

Même esprit pour ‘ The Fifth Victim’ qui reprend avec force le thème principale et qui s’estompe brusquement pour faire place à un air plus triste rappelant que quoi que la victime fasse, elle sera rattrapée par son destin.
‘The Last Victim’ ainsi que ‘Nocturnal visitor’ restent tous deux sur cette même trajectoire. ‘Amy’ et ‘Wells’ projettent ensemble un plan pour quitter la ville avant l’irréparable. Mais cette tentative sera avorté par l’arrestation de ‘Wells’. Désormais ‘Amy’ est seule, vulnérable et face à l’Éventreur.

‘Rosza’ monte le ton pour ‘Dangerous Drive. Et c’est parfaitement réussi pour cette séquence où dans un élan chevaleresque, ‘Wells’ s’initie pour la première fois de son existence à la conduite d’une voiture, n’hésitant pas à braver tout les dangers de la route, uniquement pour sauver ’Amy’.

En commençant la dernière séquence intitulée ‘Journey's End & Finale’, ‘Rosza’ nous rappelle que le danger est toujours bien omniprésent. Il le traduit en insérant à nouveau le son de la tocante de ‘Stephenson’ dans sa partition (faisant ainsi penser aux scènes mythiques des westerns spaghettis, qui ont fait la gloire du tandem ‘Leone/Morricone’). Mais cette partition à nouveau chargée d’inquiétude prend rapidement fin avec l’apparition d’un violent éclat de musique, mettant fin aux agissements du monstre. Il disparaît à jamais dans les méandres du temps… Bon débarras ! Avec sa mission accomplie et convaincant ‘Amy’ de rester dans son époque, ‘Wells’ prend congé d’elle en gagnant sa machine. Usant de persuasion et montrant tout l’amour qu’elle éprouve pour ‘Wells’, ce dernier revient sur sa décision et ensemble ils gagnent l’époque « Victorienne ». Nous sommes subjugués par cette finale dont ‘Rosza’ avait l’Art de composé par une puissante orchestration et un finale digne des plus grands films. Bravo à lui !

En dirigeant ; à l’époque le Royal Philharmonic Orchestra (qui a financé Meyer), le label ‘Entracte’ (qui n’existe plus) a édité un LP reprenant ce ré-enregistrement. S’ensuit quelques années plus tard (1987) la sortie d’un CD chez Southern Cross Records contenant les mêmes séquences que l’édition originale LP, c’est-à-dire plus au moins 39 minutes de bonheur. Finalement, c’est en 2009 que le label FSM (Film Score Monthly) présente pour la première fois, la performance originale de la bande originale dirigée par Rózsa à Burbank avec un orchestre plus grand et plus de musique, puisqu’on passe de 39 à 54 minutes.

Joyau émouvant et symphonique qui ont ravi les critiques et les cinéphiles dans son évocation authentique de l’âge d’or Hollywoodienne, ‘Rosza’ nous a montré une fois de plus son talent qui fut sans aucun doute une de ses dernières grandes œuvres. Plus que d’être soulignant en soi, sa partition « rétro » joue un rôle essentiel en évoquant le point de vue d’un homme de l’époque victorienne à la dérive dans le monde moderne. ‘Time After Time’ est une musique de film très réussie, joliment démodée et conçue avec, comme il se doit chez le compositeur, une romance débordante. Imaginez ce thriller de science-fiction romantique sans la musique de ‘Rozsa’. Je n’ose même pas y penser ! Il est évident que c’est un score qui doit figurer chez tout bon collectionneur de bandes originales.

FilmClassic

Other releases of Time After Time (1979):

Time After Time (1979)
Time After Time (1999)

Soundtracks from the collection: Limited Editions

President's Lady, The (2008)
Grace Quigley (2011)
Last Flight Out (2005)
Buck Rogers in the 25th Century (2008)
Pickup On South Street / Dangerous Crossing (2009)
Nel nome del padre (2014)
Valley of the Kings / Men of the Fighting Lady (2004)
Amazing Grace and Chuck (2012)
RoboCop (2010)
Escape from the Dark (2013)


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